Lettre ouverte à Bernard THIBAULT, Secrétaire Général de la C.G.T.
Camarade THIBAULT, entends-tu la colère qui gronde
dans les manifs et les usines ?
Je viens d’écouter ta déclaration sur FRANCE-INTER ainsi que celle de J. C. MAILLY de
F.O. et celle de F. CHEREQUE de la CFDT. Je ne suis pas surpris, ce n’est pas la 1ère fois
que tu tiens des propos démobilisateurs qui permettent que tu ais droit aux compliments du
MEDEF et des ministres de SARKO.
Par cette lettre, je veux te faire part du grave mécontentement qu’éprouvent un grand nombre
de militants qui sont scandalisés par les conséquences du virage réformiste de notre C.G.T.
depuis quinze ans (pour la plupart des membres du Bureau Confédéral et plusieurs secrétaires
de fédérations REFORMISME est devenu synonyme de COLLABORATION). Je reviendrais
un peu plus loin sur ta déclaration de ce jour.
Hier, je participais à ma 42 ème manif du 1er mai (interdite de 1954 à 1967). C’est la 3ème qui
connaît un tel succès.
1968 – Nous étions environs 100 000 manifestants dans les rues de Paris. Le succès de cette
manif nous aida considérablement au cours des semaines suivantes pour développer les luttes
qui permirent des résultats importants.
2002 fut également un grand 1er mai dirigé contre les dangers de l’extrême droite (LE PEN en
particulier).
En conséquence (mis à part 2002) le 1er mai 2009, c’est le plus important depuis plus d’un
demi-siècle.
Hier à Laval, selon les infos de France Bleue Mayenne, nous étions près de 4000, c’est quinze
à vingt fois plus que les années précédantes (y compris en 1968 il y avait moins de 300
participants). Ce succès est le résultat de l’action unitaire mais également et surtout du
mécontentement qui touche l’ensemble des travailleurs, retraités, chômeurs, lycéens,
étudiants, etc.
Quelques mots sur des propos que tu tenais à la radio, début avril «il est souhaitable que le 1er
mai nous soyons encore plus nombreux que le 19 mars. » S’exprimer ainsi, c’est vraiment
irresponsable de penser que le 1er jour d’un long week-end on va mobiliser autant qu’un jour
de travail. C’est aussi la démonstration, à quel point les membres du Bureau Confédéral sont
coupés de la base.
Maintenant j’arrive aux déclarations de ce jour (ce matin 2mai sur France Inter) dans l’ordre
de l’émission : J. C. MAILLY, B. THIBAULT, F. CHEREQUE . Déclaration correcte du S.
G. de F.O. qui propose qu’après le succès du 1er mai, il faille organiser une grève nationale
interprofessionnelle, ensuite (j’ai vraiment l’impression qu’avec CHEREQUE, vous vous êtes
partagé le sale boulot) tu es le 2ème intervenant pour dire qu’il n’est pas possible de demander
aux travailleurs de faire grève, vu qu’ils ont de grosses difficultés financières (quel mépris
pour les salariés les plus pauvres ! ) CHEREQUE ferme le ban, en affirmant que le
gouvernement devra tenir compte de la mobilisation du 1er mai. Il n’est pas interdit de rêver,
penser que l’on peut faire reculer les requins de la finance avec deux manifs par trimestre,
c’est vraiment dans le domaine du rêve.
Je rappelle qu’en 1968, nous étions plus de neuf millions en grève avec occupations des
entreprises, quelques millions d’autres salariés n’étaient pas dans le mouvement. Beaucoup
d’entre eux nous ont rejoint dans les luttes dans les années suivantes parmi les grévistes, des
millions étaient payés au SMIC, quelquefois moins, notamment les jeunes qui subissaient un
abattement et les salariés de l’agriculture.
Dans la ville où je travaillais, Argenteuil dans le Val d’Oise, sur environ 10 000 grévistes, de
nombreux smicards notamment les femmes et les immigrés étaient très engagés dans le
mouvement. Sur les fiches de paie du mois de juin, un bon en avant, 35 % de plus pour le
SMIC et 55 % sur le SMAG (Salaire Minimum Agricole Garanti). L’action commune des
O. S. avec les ouvriers qualifiés, les employés, les techniciens et une partie des cadres avait
été positive pour tous.
Deux exemples récents démontrent que les travailleurs les plus pauvres n’hésitent pas à
s’engager dans l’action, nos camarades de Guadeloupe et de Martinique, encore plus mal
payés qu’en métropole se sont engagés dans une lutte difficile et ils ont imposé les résultats
que l’on connaît (44 jours de grève en Guadeloupe)
Depuis un an, les sans papiers ont aussi démontré que des travailleurs mal payés et pauvres
peuvent faire reculer le patronat et le gouvernement, il est vrai qu’ils ont le soutien de
nombreux militants de la base, si bien que le Bureau Confédéral a du prendre le train en
marche et soutenir la lutte des sans papiers.
Avant de conclure, je veux ajouter quelques mots sur les dizaines de milliers de salariés qui
luttent, quelquefois depuis plusieurs mois, notamment dans la métallurgie, la chimie,
l’enseignement, l’EDF, la santé, la Poste, etc. J’ai une pensée particulière pour les camarades
de l’EDF (ERDF) qui vont recevoir pour le mois d’avril des fiches de paie amputé de 40 à 60
%. Je pense aussi aux enseignants qui depuis cinq ans ont perdu la valeur de plusieurs
semaines de salaires sans obtenir des résultats suffisants. Les directions confédérales portent
une partie de la responsabilité de cette situation, jusqu’à présent elles n’ont pas pris les
dispositions nécessaires pour réaliser le TOUS ENSEMBLE, EN MEME TEMPS.
En 1968, dans un contexte, avec des points communs avec celui que nous connaissons en
2009, la C.G.T. n’a pas appelé à la grève générale mais nous avons distribué des millions de
tracts appelant à la généralisation des grèves, le résultat fut concluant.
Il est grand temps que la direction confédérale entende cette volonté d’agir TOUS
ENSEMBLE. A de nombreuses occasions, nous avons imposé des acquis considérables,
notamment en 1953, 1968, 1995. C’est possible, dés maintenant, à condition que la C.G.T.
retrouve ses couleurs.
J’ose espérer que ces aspirations qui grandissent partout à la base seront entendues.
Marcillé, le 2 mai 2009
Marcel COLLET
Militant C.G.T.
Depuis 1955
P.S.
Depuis 1995, j’ai adressé une demi-douzaine de courrier à la Direction Confédérale, je n’ai
jamais reçu de réponse… Vu la dégradation de la situation actuelle, cette lettre sera rendue
publique.
Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Bien envoyée !!!
Je la poste en actu.
Je la poste en actu.
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
oui, bien envoyé, et qui reflète le sentiments de beaucoup de syndiqués cgt, dont moi.
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
La direction centrale ne réponds jamais au militant de base! De surcroit , la direction centrale peut lui répondre de faire son " Auto critique" comme au bon vieux temps du PCF stalinien!mabulle a écrit :oui, bien envoyé, et qui reflète le sentiments de beaucoup de syndiqués cgt, dont moi.
Y' a longtemps que j'ai quitté la CGT! Le jour où j'ai compris , après le premier mouvement des chomeurs en 1997, que les responsables CGT n'étaient présents que pour une tentative de recupération du mouvement!
C'est à ce moment là que j'ai également decouvert les luttes pour le pouvoir entre dirigeants syndicaux et permanents !
Z-ONT RIEN A FOUTRE DES CHOMEURS OU AUTRES MISEREUX!
( je peux meme dire que j'ai le plus souvent été discriminée par par des responsables syndicaux CGT. Un ancien cadre infirmier de mon service dans la creuse qui me grille sur des renseignements à employeur, une infirmière cégetiste dans la toute première clinique où j'ai travaillé, nous empèchant de monter une section syndicale, une deleguée syndicale refusant que l'on porte plainte contre un educateur qui pratiquait des attouchements sur une gamine, j'en passe et des meilleurs;
Comme le reste, magouilles et compromis.....)
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Dans ma vie d'avant, au temps de ma délégation syndicale, je bossais dans une boîte franchement pourrie : le harcèlement y était le pain quotidien.
Une nouvelle collègue avait, pour son malheur, tapé dans l'œil du patron, lequel l'avait invitée à dîner "pour parler travail". Cathy avait refusé, arguant du fait qu'on pouvait parler boulot dans le cadre de l'entreprise, pendant les heures de travail.
Il y a des gens qui pensent que tout s'achète ; le patron avait alors fait monter les enchères en l'invitant à Casablanca, où l'entreprise avait une filiale, en lui précisant que son épouse, qui bossait dans la boîte, n'était pas du voyage. Nouveau refus.
Il lui fut alors collé sur le dos un cadre spécialement chargé de la surveiller en permanence ; il faut préciser qu'une semaine après l'arrivée de cet individu, même les plus pacifiques et les plus modérés de nos collègues l'appelaient "Adolf" et son bureau "la kommandantur" : c'est dire. Pour Cathy, ce fut l'enfer : l'animal ne la quittait pas d'une semelle, allant jusqu'à se poster derrière elle en permanence, pour regarder par-dessus son épaule ce qu'elle faisait, tout en l'abreuvant de remarques du genre : "Vous êtes vraiment plus conne que la moyenne", et autres délicatesses du même tonneau. Interdiction de se déplacer dans l'entreprise sans autorisation, y compris pour aller aux toilettes ou à la machine à café, ces permissions lui étant systématiquement refusées. J'en passe…
Fait rarissime : la quasi-totalité du personnel, scandalisée – Cathy, une fille adorable, avait su s'attirer la sympathie générale – se déclarait prête à une grève de solidarité, également dans l'espoir de se débarrasser du salopard.
Quand on tient une telle mobilisation, la moindre des choses, pour un délégué, c'est d'y aller à fond la caisse.
J'informais alors les permanents du syndicat, afin d'envisager, en plus de la grève, la possibilité d'une action en justice, ce qui, en ces années-là, était encore plus problématique qu'aujourd'hui (où ce n'est toujours pas de la tarte).
Réaction : "Oui… Mais tu sais, ces histoires de bonnes femmes… Ce n'est pas ton rôle, il y a plus grave, des problèmes plus urgents. "
Par bonheur, Cathy, pourtant une "incapable plus conne que la moyenne", a rapidement trouvé un poste ailleurs, où son travail a donné toutes satisfactions. Moi, j'ai fini mon mandat, ne me suis pas représenté et ai déchiré ma carte.
Une nouvelle collègue avait, pour son malheur, tapé dans l'œil du patron, lequel l'avait invitée à dîner "pour parler travail". Cathy avait refusé, arguant du fait qu'on pouvait parler boulot dans le cadre de l'entreprise, pendant les heures de travail.
Il y a des gens qui pensent que tout s'achète ; le patron avait alors fait monter les enchères en l'invitant à Casablanca, où l'entreprise avait une filiale, en lui précisant que son épouse, qui bossait dans la boîte, n'était pas du voyage. Nouveau refus.
Il lui fut alors collé sur le dos un cadre spécialement chargé de la surveiller en permanence ; il faut préciser qu'une semaine après l'arrivée de cet individu, même les plus pacifiques et les plus modérés de nos collègues l'appelaient "Adolf" et son bureau "la kommandantur" : c'est dire. Pour Cathy, ce fut l'enfer : l'animal ne la quittait pas d'une semelle, allant jusqu'à se poster derrière elle en permanence, pour regarder par-dessus son épaule ce qu'elle faisait, tout en l'abreuvant de remarques du genre : "Vous êtes vraiment plus conne que la moyenne", et autres délicatesses du même tonneau. Interdiction de se déplacer dans l'entreprise sans autorisation, y compris pour aller aux toilettes ou à la machine à café, ces permissions lui étant systématiquement refusées. J'en passe…
Fait rarissime : la quasi-totalité du personnel, scandalisée – Cathy, une fille adorable, avait su s'attirer la sympathie générale – se déclarait prête à une grève de solidarité, également dans l'espoir de se débarrasser du salopard.
Quand on tient une telle mobilisation, la moindre des choses, pour un délégué, c'est d'y aller à fond la caisse.
J'informais alors les permanents du syndicat, afin d'envisager, en plus de la grève, la possibilité d'une action en justice, ce qui, en ces années-là, était encore plus problématique qu'aujourd'hui (où ce n'est toujours pas de la tarte).
Réaction : "Oui… Mais tu sais, ces histoires de bonnes femmes… Ce n'est pas ton rôle, il y a plus grave, des problèmes plus urgents. "
Par bonheur, Cathy, pourtant une "incapable plus conne que la moyenne", a rapidement trouvé un poste ailleurs, où son travail a donné toutes satisfactions. Moi, j'ai fini mon mandat, ne me suis pas représenté et ai déchiré ma carte.
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT

Evidemment ,ils oublient tout le temps de payer leurs cotisations ! ! !
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Evidemment ,ils oublient tout le temps de payer leurs cotisations ! ! !naejjm
Meme quand ils paient leurs cotisations, les revendications des syndicats portent sur les salaires et autres avantages des gens integrés.
Quand j'etais à la CGT chomeur, personne ne s'est jamais occupé de mes conditions de survie. Hormis le fait de me reclamer ma cotisation tous les mois, je faisais les enveloppes pour les autres , ou bien j'epluchais les textes pour plus favorisé que moi.
Le RMI ou autre foutaise , cela n'interesse pas les permanents, qui eux, ne pensent qu'à bien se placer là où il y a une place à prendre , genre conseiller municipal ou adjoint .
Après, faut pas s'etonnner que les gens desinvestissent de ce genre de secte! On t'envoie courir en avant , et quand tu te retournes , il n'y a personnne derrière!
Meme quand ils paient leurs cotisations, les revendications des syndicats portent sur les salaires et autres avantages des gens integrés.
Quand j'etais à la CGT chomeur, personne ne s'est jamais occupé de mes conditions de survie. Hormis le fait de me reclamer ma cotisation tous les mois, je faisais les enveloppes pour les autres , ou bien j'epluchais les textes pour plus favorisé que moi.
Le RMI ou autre foutaise , cela n'interesse pas les permanents, qui eux, ne pensent qu'à bien se placer là où il y a une place à prendre , genre conseiller municipal ou adjoint .
Après, faut pas s'etonnner que les gens desinvestissent de ce genre de secte! On t'envoie courir en avant , et quand tu te retournes , il n'y a personnne derrière!
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
De toute manière il faut bien comprendre que les manifs "de masse" et surtout qui serait tenté du duré en longueur sur le temp ne plait pas au syndicalyste qui tienne absolument a éviter tout cela et a encadrer au maximum pour éviter tout dérapage qu'el qu'il soit .
La CGT est comme le reste des syndicats malheureusement ....
Rien ne bouge dans ce pays de m**** est ce n'est pas pres de changer !
Je suis tellement dégouter que j'ai rendu ma carte du NPA il y a plus d'un mois , je pense que je vais rendre celle de la CGT également .
La CGT est comme le reste des syndicats malheureusement ....
Rien ne bouge dans ce pays de m**** est ce n'est pas pres de changer !
Je suis tellement dégouter que j'ai rendu ma carte du NPA il y a plus d'un mois , je pense que je vais rendre celle de la CGT également .
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Je suis tellement dégouter que j'ai rendu ma carte du NPA il y a plus d'un mois , je pense que je vais rendre celle de la CGT également .(quote jean -claude)
Je n'ai pas vu le NPA se mobiliser beaucoup lors de l'instauration du RSA!
je dirais meme que lors d'une réunion , au moment de la creation du NPA, lorsque j'ai voulu aborder ce sujet, on m'a vite fait comprendre que mes propos dérangeaient!Et, c'est lorsque la femme du responsable local m'a dit " que les chomeurs ne voulaient pas travailler" que j'ai refusé de prendre ma carte!
ça passe difficilement pour l'UMP , mais des propos populistes au NPA , j'en ai conclu que comme partout, le but était encore la collecte des voix et des adhésions!Et petites affaires et petits arrangements entre "amis"!
Je n'ai pas vu le NPA se mobiliser beaucoup lors de l'instauration du RSA!
je dirais meme que lors d'une réunion , au moment de la creation du NPA, lorsque j'ai voulu aborder ce sujet, on m'a vite fait comprendre que mes propos dérangeaient!Et, c'est lorsque la femme du responsable local m'a dit " que les chomeurs ne voulaient pas travailler" que j'ai refusé de prendre ma carte!

ça passe difficilement pour l'UMP , mais des propos populistes au NPA , j'en ai conclu que comme partout, le but était encore la collecte des voix et des adhésions!Et petites affaires et petits arrangements entre "amis"!
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
moi non plus..... (la mobilisation au sujet du RSA)romain23 a écrit :Je n'ai pas vu le NPA se mobiliser beaucoup lors de l'instauration du RSA!
je dirais meme que lors d'une réunion , au moment de la creation du NPA, lorsque j'ai voulu aborder ce sujet, on m'a vite fait comprendre que mes propos dérangeaient!Et, c'est lorsque la femme du responsable local m'a dit " que les chomeurs ne voulaient pas travailler" que j'ai refusé de prendre ma carte!![]()
ça passe difficilement pour l'UMP , mais des propos populistes au NPA , j'en ai conclu que comme partout, le but était encore la collecte des voix et des adhésions!Et petites affaires et petits arrangements entre "amis"!
Pour ce que tu décrit c'est assez écœurant je trouve !
Je suis pas la pour faire le procès du NPA (u j'ai garder quelques amitiés indépendamment des idées politiques) , mais de toute façon ce parti est mal actuellement , certain de la direction sont déjà parti , pas mal comme moi on rendu leur carte etc...
J'ai passer quatre ans a l'extrême gauche ( d'abord LCR puis NPA) je constate au final que tout cela est bien utopique est assez irréalisable dans le concret .
La "révolution" n'est pas pour demain la veille , c'est l'égoïsme qui prédomine et la crainte de perdre d'abord son boulot (pour ceux qui en ont)
De plus la situation économique est telle que ce n'est pas avec un mouvement même d'ampleur en France que ça changera , en 1968 c'était possible aujourd'hui la situation est internationale c'est bien différent .
Personnellement (mes propos n'engage que moi) je préfère au final encore voir la réalité (enfin la mienne) des choses en face est voir ce qu'il y a a sauver tant que c'est possible plutôt que de continuer a perdre du temps au NPA ou autre organisation d'extrême gauche .
Avec le temps je vois les choses autrement tout simplement .
Je continu a être admiratif de certain amis et "ex camarades" qui sont depuis pour certain plus de 20 ans a l'extrême gauche , je ne sait pas ou il trouve encore leur motivation , moi j'avoue que la boucle est bouclé .
bone chance a ceux qui on rejoint le NPA ou la CGT toutefois
amicalement
Jean-Claude
Re: le NPA et moi
Pareil que toi, Jean-Claude.
J'ai adhéré au NPA en décembre dernier, j'ai même repayé ma cotise pour l'année, mais c'est fini.
Je ne vais plus à leurs réunions. Je suis déçue.
Et je finis par croire que le NPA n'était qu'une opération financière (doubler ses adhérents, ça rapporte !) : sous couvert d'élargir soi-disant la LCR et de reconstruire la gauche de la gauche, en fait c'est la LCR pur jus qui demeure, le NPA ne s'étant pas ouvert du tout...
Et je finis par croire que le NPA, à part faire preuve d'une agitation/médiatisation nécessaire en matière de dénonciation des méfaits du capitalisme et d'éducation populaire, n'a toujours pas l'intention de sortir de son côté "secte" afin de redynamiser la vraie gauche. De ce fait, à mes yeux hélas, le NPA joue le jeu de l'UMP en entretenant la confusion et la division.
Peut-être que je me trompe, mais j'en suis là...
J'ai adhéré au NPA en décembre dernier, j'ai même repayé ma cotise pour l'année, mais c'est fini.
Je ne vais plus à leurs réunions. Je suis déçue.
Et je finis par croire que le NPA n'était qu'une opération financière (doubler ses adhérents, ça rapporte !) : sous couvert d'élargir soi-disant la LCR et de reconstruire la gauche de la gauche, en fait c'est la LCR pur jus qui demeure, le NPA ne s'étant pas ouvert du tout...
Et je finis par croire que le NPA, à part faire preuve d'une agitation/médiatisation nécessaire en matière de dénonciation des méfaits du capitalisme et d'éducation populaire, n'a toujours pas l'intention de sortir de son côté "secte" afin de redynamiser la vraie gauche. De ce fait, à mes yeux hélas, le NPA joue le jeu de l'UMP en entretenant la confusion et la division.
Peut-être que je me trompe, mais j'en suis là...
Re: le NPA et moi
Un fil sur le NPA que j'avais créé en mars de cette année...
J'y causais des dégouttés de la lutte que les magouilleurs à la tête de ce parti allaient générer !
Ça n'a pas mis très longtemps à être confirmé. Il n'est vraiment pas nécessaire d'être un fin politologue pour voir le jeu que mènent les trotskistes. C'est le même depuis 1917
Hélas il fait toujours autant de dégât chez les prolos qui luttent...
J'y causais des dégouttés de la lutte que les magouilleurs à la tête de ce parti allaient générer !
Ça n'a pas mis très longtemps à être confirmé. Il n'est vraiment pas nécessaire d'être un fin politologue pour voir le jeu que mènent les trotskistes. C'est le même depuis 1917

Hélas il fait toujours autant de dégât chez les prolos qui luttent...
Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Je peux te dire de source sûre que tout le monde ne pense pas comme tu le dénonces au sein du NPA et qu'une réflexion réelle est menée dans ce sens. Ceci dit, l'extrême-gauche a tendance à se complaire dans "l'ouvriérisme" et la croyance que la révolution ne viendra que de la grève générale menée par des travailleurs en poste.Je n'ai pas vu le NPA se mobiliser beaucoup lors de l'instauration du RSA!
je dirais meme que lors d'une réunion , au moment de la creation du NPA, lorsque j'ai voulu aborder ce sujet, on m'a vite fait comprendre que mes propos dérangeaient!Et, c'est lorsque la femme du responsable local m'a dit " que les chomeurs ne voulaient pas travailler" que j'ai refusé de prendre ma carte!
Dans le passé, les chômeurs étaient jugés peu fiables et suspectés aussi bien par des partis politiques de (d'extrême-) gauche que des syndicats de pouvoir se retourner contre le mouvement ouvrier pour aider la bourgeoisie à écraser toute lutte sérieuse.
Le chômage est maintenu aussi pour cela il ne faut pas l'oublier.
("les raisins de la colère" de la Steinbeck met en scène ceci en particulier)
Certains préjugés ont la vie dure mais cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent être dépassés (et la situation peut y aider grandement et servir d'accélérateur pour ce changement)
Re:
Oui, Ongles Noirs, tu avais raison. Tu peux être ravi d'avoir eu le nez sur ce coup-là.
Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs, l'erreur est humaine (en principe elle permet d'avancer, y compris chez les animaux) et ce n'est pas parce qu'on dit à quelqu'un "Attention, tu vas tomber" qu'il ne se vautrera pas. Les expériences, surtout désagréables, sont toujours instructives.

Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs, l'erreur est humaine (en principe elle permet d'avancer, y compris chez les animaux) et ce n'est pas parce qu'on dit à quelqu'un "Attention, tu vas tomber" qu'il ne se vautrera pas. Les expériences, surtout désagréables, sont toujours instructives.

Re: Lettre ouverte à Bernard THIBAULT
Cependant sur les questions de la précarité le NPA a rejoint un cadre unitaire en région parisienne et régional dans le cadre des marches régionales contre le chômage et la précarité qui sont en train d'être organisées collectivement par des organisations différentes qui ont bien voulu travailler ensemble.De ce fait, à mes yeux hélas, le NPA joue le jeu de l'UMP en entretenant la confusion et la division.
La déclaration finale des états-généraux contre le chômage et la précarité est un texte sur lequel s'appuie le NPA en ce qui concerne ces questions.
C'est cela entretenir la division?

Dernière modification par tristesir le 05 juil. 2009, modifié 1 fois.