l'arnaque au chômage
l'arnaque au chômage
Bonjour,
Non, non, pour une fois ce n'est pas ce que (le gouvernement ?), (certains médias aux ordres du président ?), enfin, ce que certains veulent nous faire croire : "l'arnaque au chômage" n'est pas forcément l'oeuvre de "petits" bénéficiaires mais des "gros" : patronat, hommes politiques "classique" de droite ou de gauche, voire certains qui "font leur beurre" en pronant une lutte des classes (donc une séparation des français au lieu de chercher un consensus à ce que tous les Français vivent bien).
Ces quelques lignes ci-dessus sont de la paranoïa de ma part, les idées évoquées sont inimaginables bien entendu.
Alors ? [flashback] Il y a 2 ans j'avais découvert par un calcul relativement simple que l'on peut donner du travail à TOUS LES FRANÇAIS pour moins de 30 milliards. Et même, ces 30 milliards se finançaient tous seuls par la formation professionnelle et une partie du surplus de TVA. Donc rien à prendre aux contribuables, rien à prendre aux entreprises. C'était 50 chômeurs députés
Mais ce calcul n'a intéressé quasiment personne (merci quand même Actuchômage, Salim et quelques autres). Pourtant il reste vrai. Mais ça n'interesse pas les entreprises que l'on crée le plein emploi, et encore moins en associations. On préfère que les "services à la personne" tels que le ménage, les cours particuliers, soient réservés à ceux qui ont de l'argent, plutôt qu'à des ménages nécessiteux, des personnes âgées, des enfants aux parents qui n'ont pas les moyens d'aider leurs enfants, etc. Non, les assoc' ne sont pas "utiles" dans une société de profit.
Gardons le chômage.
S'il y a des gens curieux, ou qui veulent sombrer dans cette paranoïa (car il est faux que le chômage est voulu par les "grands"), alors pour vous je souhaiterais lancer un ouvrage de nouvelles (histoires courtes fictives) sur ce thème. Je viens d'ouvrir L'Arnaque au chômage (http://www.arnaqueauchomage.com).
J'espère ne pas vous avoir importuné par ce délire,
à bientôt,
lionel
Non, non, pour une fois ce n'est pas ce que (le gouvernement ?), (certains médias aux ordres du président ?), enfin, ce que certains veulent nous faire croire : "l'arnaque au chômage" n'est pas forcément l'oeuvre de "petits" bénéficiaires mais des "gros" : patronat, hommes politiques "classique" de droite ou de gauche, voire certains qui "font leur beurre" en pronant une lutte des classes (donc une séparation des français au lieu de chercher un consensus à ce que tous les Français vivent bien).
Ces quelques lignes ci-dessus sont de la paranoïa de ma part, les idées évoquées sont inimaginables bien entendu.
Alors ? [flashback] Il y a 2 ans j'avais découvert par un calcul relativement simple que l'on peut donner du travail à TOUS LES FRANÇAIS pour moins de 30 milliards. Et même, ces 30 milliards se finançaient tous seuls par la formation professionnelle et une partie du surplus de TVA. Donc rien à prendre aux contribuables, rien à prendre aux entreprises. C'était 50 chômeurs députés
Mais ce calcul n'a intéressé quasiment personne (merci quand même Actuchômage, Salim et quelques autres). Pourtant il reste vrai. Mais ça n'interesse pas les entreprises que l'on crée le plein emploi, et encore moins en associations. On préfère que les "services à la personne" tels que le ménage, les cours particuliers, soient réservés à ceux qui ont de l'argent, plutôt qu'à des ménages nécessiteux, des personnes âgées, des enfants aux parents qui n'ont pas les moyens d'aider leurs enfants, etc. Non, les assoc' ne sont pas "utiles" dans une société de profit.
Gardons le chômage.
S'il y a des gens curieux, ou qui veulent sombrer dans cette paranoïa (car il est faux que le chômage est voulu par les "grands"), alors pour vous je souhaiterais lancer un ouvrage de nouvelles (histoires courtes fictives) sur ce thème. Je viens d'ouvrir L'Arnaque au chômage (http://www.arnaqueauchomage.com).
J'espère ne pas vous avoir importuné par ce délire,
à bientôt,
lionel
Re: l'arnaque au chômage
La lutte des classes existe avec toi ou sans toi et elle ne t'épargne pas.voire certains qui "font leur beurre" en pronant une lutte des classes (donc une séparation des français au lieu de chercher un consensus à ce que tous les Français vivent bien).
En ce moment, il y a une grande offensive de classe contre le reste de la population. Le soucis est que la classe qui est la manoeuvre en ce moment est celle des possédants et il devient assez difficile de ne pas le remarquer.
Si l'emploi décent était abondant il serait difficile aux possédants de payer des salaires indécents.car il est faux que le chômage est voulu par les "grands"
Le chômage de masse , et plus généralement l'explosion du travail en miettes, est un moyen de fixer des salaires de misère.
Par un calcul simple on peut aussi montrer que l'ensemble des gens sur terre pourraient manger à leur faim.Il y a 2 ans j'avais découvert par un calcul relativement simple que l'on peut donner du travail à TOUS LES FRANÇAIS
Et pourtant, 800 millions ne mangent pas à leur faim ou crèvent de faim. Aucune punition divine, ni fatalité.
Seulement le résultat des choix faits par une petite minorité.
Une infime partie de l'humanité pour garder ses privilèges, sa richesse, garder son train de vie incroyablement luxueux sacrifie une autre partie de l'humanité nettement plus nombreuse.
Pour le chômage c'est la même chose.
Re: l'arnaque au chômage
Sur le site mentionné précédemment:
http://www.arnaqueauchomage.com/index.p ... uCh%f4mage
On peut lire:
Mais sauf erreur, les sommes versées au titre de l'ASS et de l'allocations chômage sont majoritairement issues des cotisations des travailleurs (et des patrons) et non pas des caisses de l'Etat.
Le RMI est financé en grande partie par les Conseils généraux sauf erreur.
Ailleurs on peut lire:
Quand un patron te licencie et que ton propriétaire récupère son appartement parce que tu ne peux plus payer le loyer et qu'au final tu atterris dans la rue et ne remonte plus jamais la pente pour décéder à 56 ans dans la rue.
Qui est responsable de cette mort prématurée? Le patron qui licencie, le propriétaire qui expulse? Celui qui subit?
http://www.arnaqueauchomage.com/index.p ... uCh%f4mage
On peut lire:
Suit un tableau qui résume les montants versés au titre de l'ASS,RMI,ASSEDIC.Pour mémoire, voici les chiffres actuels sur lesquels nous nous basons (vous pouvez les vérifier sur les sites internet du gouvernement ou d'encyclopédies en ligne telles que Wikipedia.org). Ces chiffres sont des moyennes obtenues entre 2004, 2005 et 2006. Ils peuvent varier quelque peu, mais jamais de façon significative pour mettre ces calculs en doute.
Ces montants sont déjà intégrés dans le budget de l'Etat, et ils continueront d'être payés tant qu'il y a du chômage.
Mais sauf erreur, les sommes versées au titre de l'ASS et de l'allocations chômage sont majoritairement issues des cotisations des travailleurs (et des patrons) et non pas des caisses de l'Etat.
Le RMI est financé en grande partie par les Conseils généraux sauf erreur.
Ailleurs on peut lire:
Ces forces n'ont rien d'obscures pas plus celles qui font que 800 millions de gens ne mangent pas à leur faim ou crèvent de faim. Elles sont obscures seulement pour ceux qui ne se donnent pas la peine de s'intéresser et de s'informer.D'où le ton paranoïaque : des forces obscures ou supérieures voudraient maintenir la crainte sur la population. Cette "force obscure" est bien entendu une affabulation.
Mais elle reste le fil conducteur des nouvelles.
Quand un patron te licencie et que ton propriétaire récupère son appartement parce que tu ne peux plus payer le loyer et qu'au final tu atterris dans la rue et ne remonte plus jamais la pente pour décéder à 56 ans dans la rue.
Qui est responsable de cette mort prématurée? Le patron qui licencie, le propriétaire qui expulse? Celui qui subit?
Re: l'arnaque au chômage
La lutte de classe ne se prône pas elle se constate. Après on peut se mettre la tête dans le sable et la nier.lionel.a a écrit : voire certains qui "font leur beurre" en pronant une lutte des classes (donc une séparation des français au lieu de chercher un consensus à ce que tous les Français vivent bien).
Mais tant qu'il existera patronat d'un côté, prolétariat et Lumpenproletariat de l'autre, tant qu'il existera des individus qui vivent des intérêts et profits de leur capital et d'autres qui ne peuvent survivre qu'en vendant leur force de travail, tant qu'existera cet irréconciliable antagonisme, nier la lutte de classe fera le jeu des exploiteurs !
Exploiteurs qui eux sont tout à fait conscient de mener une guerre de classe. La première fortune mondiale, Warren BUFFETT le confirme avec de telle déclaration :
« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter. »
Alors ?
Qui sont ceux qui prônent cette lutte de classe ?
Ton site n'est qu'un repère de collabos de classe, ceux dont se sont toujours servi les riches pour maintenir leur système inique !
Re: l'arnaque au chômage
Pourquoi utilisez-vous des principes de réthorique pour dire que ça ne marcherait pas ?
Pointez du doigt les erreurs, s'il y en a, afin que je puisse répondre et que l'on arrive à un dialogue. Mais si vous maintenez le flou et vous élargissez à des généralités, alors vous déplacez le débat sur un terrain où il devient impossible d'avancer constructivement.
Des exemples de "généralités" : les 800 millions de terriens à nourrir, la lutte des classes obligatoire.
Je maintiens que certaines personnes, issues indifféremment des 2 camps qui se créent (prolétariat/patronat), entretiennent l'obscurantisme par idéologie(*). Ah, l'exemple que la personne mise au chômage ou mis à la porte de chez lui ! Ça nous arrive à tous. Mais pourquoi n'avons-nous pas de travail en association, qui nous donnerait un travail au moins rémunéré au smic ? Par conservatisme de ces 2 camps que je cite.
Rappelez-vous, tous les Français qui souhaitent un travail pourraient le faire, et percevoir une indemnité qui leur garantirait des revenus égaux au moins au Smic. Pas besoin d'aller chercher les 80 milliards de bénéfices des entreprises du CAC40, pas besoin d'aller chercher les 300 milliards prêtés aux banques. Indemniser 4 à 6 millions de français sans plein emploi coûte moins de 30 milliards, et ça se trouve par alternative via la formation professionnelle.
Mais ça ferait un flop chez ceux qui rêvent de la révolution (zut, pas de heurts, pas de mort, pas de blessés, pas de traumatisés, pas de revanche, pas de souffrance)
---
(*) "l'obscurantisme par idéologie" : "obscurantisme" = ne pas montrer ou rechercher des solutions alternatives / "idéologie" = ne pas mettre en avant des solutions qui anéantiraient les idées auxquelles on croit aujourd'hui
Pointez du doigt les erreurs, s'il y en a, afin que je puisse répondre et que l'on arrive à un dialogue. Mais si vous maintenez le flou et vous élargissez à des généralités, alors vous déplacez le débat sur un terrain où il devient impossible d'avancer constructivement.
Des exemples de "généralités" : les 800 millions de terriens à nourrir, la lutte des classes obligatoire.
Je maintiens que certaines personnes, issues indifféremment des 2 camps qui se créent (prolétariat/patronat), entretiennent l'obscurantisme par idéologie(*). Ah, l'exemple que la personne mise au chômage ou mis à la porte de chez lui ! Ça nous arrive à tous. Mais pourquoi n'avons-nous pas de travail en association, qui nous donnerait un travail au moins rémunéré au smic ? Par conservatisme de ces 2 camps que je cite.
Rappelez-vous, tous les Français qui souhaitent un travail pourraient le faire, et percevoir une indemnité qui leur garantirait des revenus égaux au moins au Smic. Pas besoin d'aller chercher les 80 milliards de bénéfices des entreprises du CAC40, pas besoin d'aller chercher les 300 milliards prêtés aux banques. Indemniser 4 à 6 millions de français sans plein emploi coûte moins de 30 milliards, et ça se trouve par alternative via la formation professionnelle.
Mais ça ferait un flop chez ceux qui rêvent de la révolution (zut, pas de heurts, pas de mort, pas de blessés, pas de traumatisés, pas de revanche, pas de souffrance)
---
(*) "l'obscurantisme par idéologie" : "obscurantisme" = ne pas montrer ou rechercher des solutions alternatives / "idéologie" = ne pas mettre en avant des solutions qui anéantiraient les idées auxquelles on croit aujourd'hui
Re: l'arnaque au chômage
Pour ceux qui ont de mauvais yeux je recopie le (*) de lionel.a:
Affirmer que le soleil tourne autour de la terre et aller jusqu'à exécuter ceux qui publiquement professent le contraire, nier qu'il y a un antagonisme entre possesseurs de capital et ceux qui n'ont que la force de leur cerveau ou de leur bras pour vivre.
La lutte des classes est obligatoire tant que la société sera organisée et fonctionnera de la sorte.
Ce ne sont pas des changements "cosmétiques" (faire élire Ségolène Royal ou Benoît Hamon, par exemple, à la présidence) qui vont changer cela.
Mais pour autant ces avancées sociales ne remettent pas en cause l'exploitation et la spoliation par les détenteurs de capital des richesses produites par les travailleurs, par exemple.
Une bonne partie des "acquis" (pas acquis pour toujours comme on le voit en ce moment) sociaux du XXème sont consécutifs à la seconde guerre mondiale (synonyme de mort, privations, faim pour ceux qui ont vécu cette période)
Et il en a fallu des grèves et des conflits à la sortie de la guerre pour qu'une partie du programme du CNR soit effectivement appliqué.
Bienvenue dans la réalité !
L'obscurantisme est surtout la négation de la réalité. Par exemple:(*) "l'obscurantisme par idéologie" : "obscurantisme" = ne pas montrer ou rechercher des solutions alternatives / "idéologie" = ne pas mettre en avant des solutions qui anéantiraient les idées auxquelles on croit aujourd'hui
Affirmer que le soleil tourne autour de la terre et aller jusqu'à exécuter ceux qui publiquement professent le contraire, nier qu'il y a un antagonisme entre possesseurs de capital et ceux qui n'ont que la force de leur cerveau ou de leur bras pour vivre.
Ce sont plus de 6 milliards de gens à nourrir pas seulement 800 millions. Mais si 800 millions ne mangent pas à leur faim, comme déjà indiqué, ce n'est pas à cause d'une fatalité divine (avec l'idée sous-jacente: ils sont punis parce qu'ils ont fauté, alors s'ils crèvent de faim c'est eux les seuls responsables) mais le résultat d'un choix fait par d'autres.Des exemples de "généralités" : les 800 millions de terriens à nourrir, la lutte des classes obligatoire.
La lutte des classes est obligatoire tant que la société sera organisée et fonctionnera de la sorte.
Ce ne sont pas des changements "cosmétiques" (faire élire Ségolène Royal ou Benoît Hamon, par exemple, à la présidence) qui vont changer cela.
Tu crois que la sécurité sociale, les congés payés, toutes les avancées sociales dans la société ont été obtenues en le demandant gentiment aux patrons et aux détenteurs de capital?Mais ça ferait un flop chez ceux qui rêvent de la révolution (zut, pas de heurts, pas de mort, pas de blessés, pas de traumatisés, pas de revanche, pas de souffrance)
Mais pour autant ces avancées sociales ne remettent pas en cause l'exploitation et la spoliation par les détenteurs de capital des richesses produites par les travailleurs, par exemple.
Une bonne partie des "acquis" (pas acquis pour toujours comme on le voit en ce moment) sociaux du XXème sont consécutifs à la seconde guerre mondiale (synonyme de mort, privations, faim pour ceux qui ont vécu cette période)
Et il en a fallu des grèves et des conflits à la sortie de la guerre pour qu'une partie du programme du CNR soit effectivement appliqué.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_ ... A9sistanceLe programme du Conseil National de la Résistance est très empreint de rénovation sociale et de l'influence des groupes communistes comme le Front National, surtout dans la partie II « Mesures à appliquer dès la Libération du territoire », qui vise à instaurer une vraie « démocratie sociale », sous un régime d'économie planifiée.
Parmi les mesures envisagées et appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques, la création de la Sécurité Sociale... Ces actions ont constitué jusqu'à aujourd'hui une grande partie des acquis sociaux de la seconde partie du XXe siècle.
* En 1944 (dès la libération) :
o Vote des femmes,
o Profit illicite (contre les paradis fiscaux),
o Emprunt de libération.
* En 1945 :
o Création des Comités d'entreprise,
o Création de la Sécurité Sociale (Pierre Laroque en est le "père fondateur"),
o Nationalisation des crédits,
* En 1946 :
o Semaine de 40 heures,
o Nationalisation du gaz et de l’électricité,
o Augmentation de +18% des salaires.
* En 1947 :
o Création du SMIG,
o Prélèvement exceptionnel des hauts revenus.
Bienvenue dans la réalité !
Re: l'arnaque au chômage
Bonjour,
Ce que j'appelle "réthorique", c'est l'utilisation d'arguments qui déforment les liens de cause à effet.
Bien entendu je suis pleinement conscient que si nous vivons "bien" (enfin, "mieux qu'ailleurs") c'est grace aux progrès sociaux, y compris à la révolution française et ses milliers de morts.
Mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'aujourd'hui il faut obligatoirement répéter le passé : en 1789, la situation du Tiers-État face à la noblesse était sans ressemblance à la situation actuelle. Ensuite, il y a eu des avancées sociales grâce à des luttes.
Mais je n'adhère pas à ton argumentation qui ne démontre pas qu'il n'existe pas d'alternative pacifique. Tant que l'on me prouve qu'il n'y a pas d'autre choix, je continue à privilégier des solutions "calmes". (Au fait, nombreux sont ceux qui rêvent de "heurts" feraient mieux departir dans différents pays, par ex. en ONG, aller réparer les tentatives de révolution, aller voir les familles qui ont perdu des gens à cause d'illuminés, à cause de certains qui pensent renverser des démocraties impartfaites par les armes)
Et il est aussi important de souligner que ce projet intitullé "50 chomeurs" (ou autre) a certainement plus de chances que le CNR, simplement parce que je ne vois pas de soutien dans la population au programme du CNR.
Mais je comprends que d'autres aient des avis différents.
Ce que j'appelle "réthorique", c'est l'utilisation d'arguments qui déforment les liens de cause à effet.
Bien entendu je suis pleinement conscient que si nous vivons "bien" (enfin, "mieux qu'ailleurs") c'est grace aux progrès sociaux, y compris à la révolution française et ses milliers de morts.
Mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'aujourd'hui il faut obligatoirement répéter le passé : en 1789, la situation du Tiers-État face à la noblesse était sans ressemblance à la situation actuelle. Ensuite, il y a eu des avancées sociales grâce à des luttes.
Mais je n'adhère pas à ton argumentation qui ne démontre pas qu'il n'existe pas d'alternative pacifique. Tant que l'on me prouve qu'il n'y a pas d'autre choix, je continue à privilégier des solutions "calmes". (Au fait, nombreux sont ceux qui rêvent de "heurts" feraient mieux departir dans différents pays, par ex. en ONG, aller réparer les tentatives de révolution, aller voir les familles qui ont perdu des gens à cause d'illuminés, à cause de certains qui pensent renverser des démocraties impartfaites par les armes)
Et il est aussi important de souligner que ce projet intitullé "50 chomeurs" (ou autre) a certainement plus de chances que le CNR, simplement parce que je ne vois pas de soutien dans la population au programme du CNR.
Mais je comprends que d'autres aient des avis différents.
Re: l'arnaque au chômage
La Révolution fut une affaire de bourgeois qui avaient l'argent mais étaient l'objet du mépris des nobles et je ne crois pas que la population en ait profité. Ils ont récupéré la misère du peuple pour l'utiliser à leurs fins. Cela arriva aussi après des récoltes calamiteuses, d'où la guerre des farines.Mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'aujourd'hui il faut obligatoirement répéter le passé : en 1789, la situation du Tiers-État face à la noblesse était sans ressemblance à la situation actuelle
Celles de 1830 et 1848 furent plus l'affaire du peuple et la Commune aussi bien sûr.
Je n'aime pas spécialement la violence, mais le chômage de masse, le mépris dans lequel nous sommes tenus grâce au matraquage des media, n'appellent pas à tendre l'autre joue, pas la mienne toujours. Il y a une violence incroyable de la part des possédants, la colère monte et est bien entretenue, peut-être histoire d'entrainer les troupes à la guerre urbaine...Mais je n'adhère pas à ton argumentation qui ne démontre pas qu'il n'existe pas d'alternative pacifique
Si le choix n'est qu'entre la violence et la lâcheté, mieux vaut choisir la violence.
Gandhi
Re: l'arnaque au chômage
lionel.a :
Dans les démocraties, toute alternative pacifique pourra se développer tant qu'elle ne remettra pas en cause les intérêts de la caste dominante. Partant, peut-on encore parler d'alternative ?
Tes propos me rappelle une citation que je sers assez souvent
Si la démocratie pouvait être autre chose qu'un moyen de berner le peuple, la bourgeoisie, menacée dans ses intérêts, se préparerait à la révolte et se servirait de toute la force et de toute l'influence que lui donne la possession des richesses, pour rappeler au gouvernement sa fonction de simple gendarme à son service.
ERRICO MALATESTA (L'anarchie 1907)
Qui plus est elle contient aussi l'explication de la violence lors des tentatives de soulèvement dû au fait que le pouvoir en place ne veux que très rarement
lâcher le morceau et défend ses privilèges en utilisant la violence.
Un des derniers exemples en date s'est déroulé au Mexique à Oaxaca en 2006. On peut constater une fois de plus que, contrairement à la propagande étatique, c'est bien l'État qui est à l'origine des violences et non les insurgés !
Le pacifisme dans ces cas là est une pure utopie...
Dans les démocraties, toute alternative pacifique pourra se développer tant qu'elle ne remettra pas en cause les intérêts de la caste dominante. Partant, peut-on encore parler d'alternative ?
Tes propos me rappelle une citation que je sers assez souvent

Si la démocratie pouvait être autre chose qu'un moyen de berner le peuple, la bourgeoisie, menacée dans ses intérêts, se préparerait à la révolte et se servirait de toute la force et de toute l'influence que lui donne la possession des richesses, pour rappeler au gouvernement sa fonction de simple gendarme à son service.
ERRICO MALATESTA (L'anarchie 1907)
Qui plus est elle contient aussi l'explication de la violence lors des tentatives de soulèvement dû au fait que le pouvoir en place ne veux que très rarement

Un des derniers exemples en date s'est déroulé au Mexique à Oaxaca en 2006. On peut constater une fois de plus que, contrairement à la propagande étatique, c'est bien l'État qui est à l'origine des violences et non les insurgés !
Le pacifisme dans ces cas là est une pure utopie...
Re: l'arnaque au chômage
J'employais l'ironie. Elle peut quand même bien nous être permise ?lionel.a a écrit :car il est faux que le chômage est voulu par les "grands"
Quant à Gandhi, j'aimerais que beaucoup plus de personnes suivent ses idées et sa façon de faire, non-violente.
Re: l'arnaque au chômage
Mais entre lâcheté et violence, son choix était clair, même pour un non-violent. Bizarre d'ailleurs que les non-violents sont souvent assassinés (je pense à King entre autres et à Gandhi).Quant à Gandhi, j'aimerais que beaucoup plus de personnes suivent ses idées et sa façon de faire, non-violente
La non-violence ne doit pas toujours être dans le camp des pauvres, on en arrive vite à faire l'autruche ou le mouton, ou un mélange des deux. A la différence des siècles précédents, nous sommes beaucoup plus éduqués et informés. Dangereux, les pauvres qui pensent
Re: l'arnaque au chômage
Ps:Une résistance active
(Combats pour la liberté, 1958, Ed. Petite Bibliothèque Payot, 1968, pp. 106-112)
Martin Luther King.
source
La résistance non-violente n'est pas destinée aux peureux ; c'est une véritable résistance ! Quiconque y aurait recours par lâcheté ou par manque d'armes véritables, ne serait pas un vrai non-violent. C'est pourquoi Gandhi a si souvent répété que, si l'on n'avait le choix qu'entre la lâcheté et la violence, mieux valait choisir la violence. Mais il savait bien qu'il existe toujours une troisième voie : personne - qu'il s'agisse d'individus ou de groupes - n'est jamais acculé à cette seule alternative : se résigner à subir le mal ou rétablir la justice par la violence ; il reste la voie de la résistance non-violente. En fin de compte, c'est d'ailleurs le choix des forts, car elle ne consiste pas à rester dans un immobilisme passif. L'expression "résistance passive" peut faire croire - à tort - à une attitude de "laisser faire" qui revient à subir le mal en silence. Rien n'est plus contraire à la réalité. En effet, si le non-violent est passif, en ce sens qu'il n'agresse pas physiquement l'adversaire, il reste sans cesse actif de coeur et d'esprit et cherche à le convaincre de son erreur. C'est effectivement une tactique où l'on demeure passif sur le plan physique, mais vigoureusement actif sur le plan spirituel. Ce n'est pas une non-résistance passive au mal, mais bien une résistance active et non-violente.
Faire référence à Gandhi pour prôner la violence, j'avais jamais vu ça.
Merci.
Re: l'arnaque au chômage
je reviens dans ce topic car j'aperçois cette belle conclusion! on en est-où aujourd'hui? 6 mois plus tard...un constat c'est que c'est par une solidarité active (et non pas un rsa) que les choses avanceront, cette situation me faisait penser aux actions de Gandhi qui a su regrouper le peuple dans une même action...non-violente oui en effet, et loin d'être lâche car active!!! le problème étant que les bonnes actions sont souvent vite balayées par des mots, des préjugés,des individus concernés par le même problème et du coup rien ne se fait...alors qu'on a besoin de négocier, de se faire entendre, d'être solidaires, de construire!RaoulPiconBière a écrit :Ps:Une résistance active
(Combats pour la liberté, 1958, Ed. Petite Bibliothèque Payot, 1968, pp. 106-112)
Martin Luther King.
source
La résistance non-violente n'est pas destinée aux peureux ; c'est une véritable résistance ! Quiconque y aurait recours par lâcheté ou par manque d'armes véritables, ne serait pas un vrai non-violent. C'est pourquoi Gandhi a si souvent répété que, si l'on n'avait le choix qu'entre la lâcheté et la violence, mieux valait choisir la violence. Mais il savait bien qu'il existe toujours une troisième voie : personne - qu'il s'agisse d'individus ou de groupes - n'est jamais acculé à cette seule alternative : se résigner à subir le mal ou rétablir la justice par la violence ; il reste la voie de la résistance non-violente. En fin de compte, c'est d'ailleurs le choix des forts, car elle ne consiste pas à rester dans un immobilisme passif. L'expression "résistance passive" peut faire croire - à tort - à une attitude de "laisser faire" qui revient à subir le mal en silence. Rien n'est plus contraire à la réalité. En effet, si le non-violent est passif, en ce sens qu'il n'agresse pas physiquement l'adversaire, il reste sans cesse actif de coeur et d'esprit et cherche à le convaincre de son erreur. C'est effectivement une tactique où l'on demeure passif sur le plan physique, mais vigoureusement actif sur le plan spirituel. Ce n'est pas une non-résistance passive au mal, mais bien une résistance active et non-violente.
Faire référence à Gandhi pour prôner la violence, j'avais jamais vu ça.
Merci.