Chomage de FEVRIER 2014
Publié : 26 mars 2014
"Même si on a réussi à ralentir les choses" sur le chômage, "on ne l'a pas inversé, chacun le sait (...) c'est normal que les Français soient dans une forme de colère",
C'est clair, c'est la faute à la situation économique et sociale, pas la leur.Il faut entendre ce "mécontentement vis-à-vis de la situation économique et sociale qui n'est pas aujourd'hui à la hauteur de ce que les uns et les autres peuvent espérer", a-t-il ajouté.
On est sauvé, ils ont la solution.Le gouvernement ne se contente cependant pas de cette explication et il espère toujours stabiliser la courbe d'ici à la fin de l'année
Cotisation plutôt que charge ?A l'Elysée, on mise désormais sur le pacte de responsabilité et ses 30 milliards de baisse des charges en faveur des entreprises, pour relancer la machine.
Voilà un programme à la hauteur des enjeux et transformations actuelles.Tout au mieux les économistes envisagent-ils une stabilisation du chômage, avec le coup de pouce des emplois aidés.
Je m'voyais déjà, en haut de l'affiche...L'opposition a aussitôt sauté sur l'occasion de ces mauvais chiffres pour appeler à une sanction du gouvernement lors des municipales.
Les problèmes sont multiple mais pas forcement aussi nombreux que l'on croit si on discute un peu avec ceux qui gèrent des petites entreprises (la grosse part des emplois salarié) :Paulina a écrit :Il n'y a pas une cause mais de multiples causes au chômage. Pas de création d'emplois suffisante, dépôts de bilan dus à différentes causes, insuffisance d'offres de formation pour les chômeurs, manque d'innovation.....
Le véritable problème est que le systeme économique actuelle ne supporte que le tout ou rien. Croissance forte ou crise. Plein emploi ou chômage de masse. Temps plein ou contrat de courte durée.Paulina a écrit : Le gouvernement doit agir sur tous les fronts et se concentrer sur ce fléau. Il faut mettre en oeuvre plusieurs mesures pour favoriser la création d'emplois, maintenir les emplois existants, former les chômeurs pour qu'ils puissent répondre aux attentes des employeurs, favoriser la création d'entreprise pour ceux qui ont des projets viables....
Cela dépend des cas. J'ai eu en 2012 plusieurs contrats à la suite parce que je remplaçais un salarié en absence ; c'était selon les arrêts de travail. C'est moi que ça dérangeait, parce que j'étais prévenue un ou deux jours avant. Quel stress j'ai vécu pendant 3 mois. Avec un congé maternité, on est plus serein.Statovore a écrit :Pire, pour protéger le salarié, on ne peut multiplier le nombre de CDD à la suite sans risquer la requalification en CDI. Donc le chef d'entreprise doit éviter de reprendre toujours les mêmes personnes pour le poste donc on crée encore un risque pour l'employeur qui va chercher à limiter le nombre d'heure qui va distribuer.
Mais les problèmes de trésorerie ne touche pas que les sous-traitants, ça touche la majorité des petites entreprises parce que l'état lui-même joue à ce jeu la aussi bien sur les marché publique que sur les taxes, impôts et cotisation.Paulina a écrit :De mon point de vue je vois autre chose par rapport à ce que je lis, entends et vois.
Les PME qui travaillent en sous-traitance avec les grandes entreprises se retrouvent avec des problèmes de trésorerie parce que les grandes entreprises d'une part les pressent comme des citrons pour avoir toujours des prix au plus bas et d'autre part se permettent de payer les factures en retard. Résultat des courses : elles sont obligées d'emprunter à la banque pour payer leurs factures qui ne suit pas toujours et de moins en moins et de là le dépot de bilan leur pend au nez, d'où licenciements. D'ailleurs parmi les causes de la hausse de février, on cite l'augmentation des licenciements.
Mais ils sont trop épais de toute manière. Plus de 3000 pages pour le code du travail.Paulina a écrit : Les normes dans la construction sont très importantes (un peu moins de 4000) que ça devient un casse-tête pour construire habitation ou commerce.
Concernant le Code du travail, il n'est pas plus épais que le Code fiscal. Les TPE confient ces exercices de remue-méninge à leur cabinet d'expertise comptable. Je n'ai jamais vu un boulanger avec un Code du travail à la main.
La, on est d'un extrême à l'autre.Paulina a écrit : Concernant les CDD, le contrat privilégié est le CDI pour éviter l'abus de CDD. On peut simplifier le droit du travail comme en GB avec le contrat zéro heure. Les personnes sont embauchées sans savoir combien elles vont toucher à la fin du mois. Elles doivent se présenter tous les jours à l'entreprise et restent ou s'en vont suivant le travail à faire. Je ne voudrais pas voir cela en France.
Je parlais des cotisations du travailleur non salarié parce qu'il n'y a pas que les travailleurs salarié.Paulina a écrit : Au niveau fiscal, oui on pourrait supprimer des taxes qui sont facturées qq euros mais qui demandent du travail de paperasse.
Concernant les avances de cotisations, là je ne comprends pas. Les entreprises paient à l'URSSAF au mois ou au trimestre en fontion des salaires versés.
Et tu crois que les arrêts de travail plus ou moins prévisible ne dérangeait pas la gestion de l'entreprise ? Si tu es un petit chef d'entreprise et que tu dois composer avec ce genre d’ennui, je pense que tu serais aussi agacé par le fait de devoir refaire la paperasse sans arrêt.Paulina a écrit : Cela dépend des cas. J'ai eu en 2012 plusieurs contrats à la suite parce que je remplaçais un salarié en absence ; c'était selon les arrêts de travail. C'est moi que ça dérangeait, parce que j'étais prévenue un ou deux jours avant. Quel stress j'ai vécu pendant 3 mois. Avec un congé maternité, on est plus serein.
Tu as beau savoir gérer ton affaire, tu ne sais pas de quoi demain sera fait. Quand tu as une belle commande pour un volume donné sur une durée donnée, c'est facile d'ajuster la quantité de personnel en utilisant des contrats long avec une durée du travail fixe.Paulina a écrit : S'il s'agit d'un surcroit de travail, là le contrat est renouvelable une fois. Ensuite carence 1/3 que ce soit avec le même salarié ou un autre. Sinon cela n'aurait aucun sens. C'est au patron de savoir gérer son affaire. S'il pouvait renouveler des mois des années, cela voudrait dire qu'il ne s'agit plus d'un surcroit exceptionnel de travail mais l'activité normale de l'entreprise donc CDI. Il existe des CDD d'usage selon certains secteurs d'activité où là le patron a la liberté.
Pour une grosse entreprise, oui ça n'est pas un problème car ils ont des services dédié à çà. Pour une petite entreprise, c'est tout de suite plus compliqué.Paulina a écrit : Je crois que pointer le Code du travail pour ne pas embaucher n'est pas valable. Si une entreprise a ses carnets de commande bien remplis, elle embauche tout d'abord en interim ou CDD et ensuite en CDI. La paperasse n'est pas un motif majeur de non embauche.
Le problème est ce que l'on fait de l'économie réalisé sur les heures sup. Est-ce que ca part dans les poches du patron ? Dans l'investissement matériel ? Dans la paye d'un salarié supplémentaire ?Paulina a écrit : En cas de baisse temporaire d'activité, il existe le chômage partiel et si cela perdure il existe le licenciement pour motif économique. Alors ne mettons pas tout sur la cause du Code du travail. Depuis plusieurs années les droits des salariés ont été rognés ; on a donné plus de liberté aux entreprises. Je pense par exemple à l'aménagement du temps de travail. Avant lorsqu'on faisait plus d'heures, on était payé en heures sup, maintenant si accord aménagement du temps de travail, on a des semaines période basse et des semaines période haute, ou ce qui fait lisser le salaire et les entreprises sont les gagnantes, elles paient moins d'heures sup.
Oui cela existe même au niveau des PME. J'en ai connu une. Le contrat n'est pas interrompu du jour au lendemain. Soit le contrat commercial est à durée déterminée, soit à durée indéterminée et dans ce dernier cas, si rupture, cela se fait selon un délai de prévenance. Le directeur de cette PME a su réagir à temps et trouvé un autre client. C'est là que l'on voit les patrons réactifs et les autres qui sont là de passage.La seconde est que beaucoup de petit employeur finissent par mettre tout les oeufs dans le même panier. Un gros contrat arrive et prend la quasi-totalité de la capacité de production et c'est vrai que c'est tentant de répondre au contrat en question
Là c'est faux. Une entreprise qui n'a plus assez de travail pour un salarié de façon permanente peut demander au salarié une modification de son contrat de travail qui peut l'accepter ou pas. En cas de refus (légitime car modification du salaire en conséquence) il est licencié économiquement. Mais il peut accepter. A chacun de voir selon son âge, ses compétences, le montant de la baisse, le marché du travail, le montant de l'ARE à percevoir, si c'est tenable ou pas.le systeme actuelle, on préférè qu'une personne perde son emploi à plein temps et se retrouve chômeur plutôt que de donner la possibilité aux petites entreprises de réduire la quantité de travail qu'ils donne aux salariés (dans la limite d'un plancher et de conditions raisonnable).
http://www.service-public.fr/profession ... 00940.htmlAccords de maintien dans l’emploi : en cas de graves difficultés conjoncturelles, l’entreprise a la possibilité, sous réserve de signature d’accords majoritaires, et pendant 2 ans maximum, d’avoir recours au chômage partiel ou à des changements de rémunérations, sauf pour celles égales ou inférieures à 120 % du Smic