Chomage de FEVRIER 2014

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Modérateurs : superuser, Yves

Paulina

Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

Catastrophique : + 31 500 ou + 0.9 %

http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/26 ... 35972.html
Pili

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Pili »

Dernière modification par Pili le 26 mars 2014, modifié 1 fois.
Invité

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Invité »

Comme le disait France Inter tout à l'heure : le chômage des seniors progresse, le chômage des jeunes progresse, le chômage des DE de longue durée progresse.
Bref on est en progrès. :D

Je prévois que le PS va se prendre une claque encore pire que prévu, dimanche prochain.
Paulina

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

Moi ça me démoralise. :(
J'ai l'impression que cette hausse n'est plus contrôlable.
cestpasvrai

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par cestpasvrai »

"Même si on a réussi à ralentir les choses" sur le chômage, "on ne l'a pas inversé, chacun le sait (...) c'est normal que les Français soient dans une forme de colère",

Finement observé :)
Une forme de colère... :lol:
Il faut entendre ce "mécontentement vis-à-vis de la situation économique et sociale qui n'est pas aujourd'hui à la hauteur de ce que les uns et les autres peuvent espérer", a-t-il ajouté.
C'est clair, c'est la faute à la situation économique et sociale, pas la leur.
Entendre, c'est un bon début, écouter ça serait nettement mieux. :evil:
Le gouvernement ne se contente cependant pas de cette explication et il espère toujours stabiliser la courbe d'ici à la fin de l'année
On est sauvé, ils ont la solution.
A l'Elysée, on mise désormais sur le pacte de responsabilité et ses 30 milliards de baisse des charges en faveur des entreprises, pour relancer la machine.
Cotisation plutôt que charge ?
Tout au mieux les économistes envisagent-ils une stabilisation du chômage, avec le coup de pouce des emplois aidés.
Voilà un programme à la hauteur des enjeux et transformations actuelles. :shock:
L'opposition a aussitôt sauté sur l'occasion de ces mauvais chiffres pour appeler à une sanction du gouvernement lors des municipales.
Je m'voyais déjà, en haut de l'affiche...
Paulina

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

Et que propose l'opposition ?
Pili

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Pili »

A lire en complément l'analyse de Guillaume Duval sur l'enquête emploi de Insee
http://alternatives-economiques.fr/blog ... u-chomage/
vioque54

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par vioque54 »

Vu le nombre d'usines qui à disparu,rien d'étonnant à ce déficit d'usines engendre encore plus de chômeurs,avec une élite républicaine qui n'a rien compris à la mondialisation,en laissant les chômeurs âgés en fin de droit avec 500 euros pour vivre la gauche fait le jeu des extrémistes de tout bord,la solution réformer ce pays d'urgence avant une explosion sociale de grande ampleur,il faut un pacte national,pole emploi qui comptabilise les chômeurs ne sert à rien vu les résultats ! Alors on réforme intelligemment ?
première mesure licenciement du ministre des chômeurs pour faute lourde professionnelle en effet il n’a pas tenu ses objectifs et met en difficulté les finances publiques avec des mesures inadaptés à la situation économique !
deuxième mesure embauche d’un homme providentiel pour redonner confiance au pays et rétablir l’intérêt général,ça c’est plus difficile vu les nuls en économie qui font de la politique pour leur intérêt personnel,pour l’instant aucun politicien semble en mesure de prendre le taureau par les cornes au niveau de l’emploi ! Pourtant ils sont tous super diplômés avec des tronches de premier de la classe,chercher l’erreur !
naejjm

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par naejjm »

Municipales à Paris : les chômeurs s'en prennent à NKM et Hidalgo
http://tempsreel.nouvelobs.com/video/x1 ... dalgo.html
Paulina

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

Il n'y a pas une cause mais de multiples causes au chômage. Pas de création d'emplois suffisante, dépôts de bilan dus à différentes causes, insuffisance d'offres de formation pour les chômeurs, manque d'innovation.....

Le gouvernement doit agir sur tous les fronts et se concentrer sur ce fléau. Il faut mettre en oeuvre plusieurs mesures pour favoriser la création d'emplois, maintenir les emplois existants, former les chômeurs pour qu'ils puissent répondre aux attentes des employeurs, favoriser la création d'entreprise pour ceux qui ont des projets viables....

C'est du boulot à plein temps pour le gouvernement.

Au chômeur on leur dit quoi : la recherche d'emplois c'est du boulot à plein temps, mais il faut arrêter de se foutre de nous, rechercher quoi ? une aiguille dans une botte de foin ? C'est vrai que ca donne de l'occupation. Mais plus d'espoir. Et ça donne de la dynamite pour les élections.
Statovore

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Statovore »

Paulina a écrit :Il n'y a pas une cause mais de multiples causes au chômage. Pas de création d'emplois suffisante, dépôts de bilan dus à différentes causes, insuffisance d'offres de formation pour les chômeurs, manque d'innovation.....
Les problèmes sont multiple mais pas forcement aussi nombreux que l'on croit si on discute un peu avec ceux qui gèrent des petites entreprises (la grosse part des emplois salarié) :
- Impôt trop complexe à gérer entre la multitude de taxe différente, les assiettes différente et avec des fonctionnements qui paraissent aberrant du genre payer les cotisations d'avance et les régulariser deux ans après ou payer un forfait exorbitant par rapport au bénéfice ou au chiffre d'affaire.
- Instabilité fiscale qui empêche d'avoir une vision à long terme.
- Code du travail devenu trop complexe à gérer aussi bien pour l'employeur que pour l'employé.
- On introduit des rigidités qui handicape les petites entreprises mais pas les grosses.


Les avances de cotisations sont un véritable trou pour la trésorerie d'une petite entreprise donc des emplois potentiel perdu.
Une imposition complexe combiné à une instabilité fiscale rend difficile de faire des projets à long terme. Si vous avez investit sur telle chose car il y avait une niche fiscale donné pour 5 ans et qui est viré au bout de 2 ans, l'entreprise n'en tire aucun bénéfice voir peut perdre de l'argent donc des emplois.
Une imposition complexe fait perdre du temps à l'entrepreneur qui perd donc du temps à faire de la gestion administrative au lieu de se consacrer à innover, vendre, créer ...
Un code du travail complexe compte tenu du nombre de conventions collective donc de régime privilégié (certains travailleurs valent mieux que d'autres) qui obligent le petit entrepreneur à potasser énormément car il n'a pas les moyens de se payer un juriste et encore moins les moyens d'essuyer les plâtres.

Des rigidités qui peuvent empêcher les petites entreprises d'embaucher, c'est la durée du travail invariable. Si tu as de quoi employer un salarié pendant 5h par semaine, tu n'ira pas l'embaucher si tu as un plancher de 24h par semaine.
Si tu as un budget disponible pour le salariat qui est variable d'une semaine à l'autre, tu es obligé d'avoir recours à des tas de petit contrat qui finissent par couter cher à la petite entreprise et qui est agaçant pour la personne qui vie de petit boulot.
Pire, pour protéger le salarié, on ne peut multiplier le nombre de CDD à la suite sans risquer la requalification en CDI. Donc le chef d'entreprise doit éviter de reprendre toujours les mêmes personnes pour le poste donc on crée encore un risque pour l'employeur qui va chercher à limiter le nombre d'heure qui va distribuer.
Paulina a écrit : Le gouvernement doit agir sur tous les fronts et se concentrer sur ce fléau. Il faut mettre en oeuvre plusieurs mesures pour favoriser la création d'emplois, maintenir les emplois existants, former les chômeurs pour qu'ils puissent répondre aux attentes des employeurs, favoriser la création d'entreprise pour ceux qui ont des projets viables....
Le véritable problème est que le systeme économique actuelle ne supporte que le tout ou rien. Croissance forte ou crise. Plein emploi ou chômage de masse. Temps plein ou contrat de courte durée.
Il n'y a pas de juste milieu.

S'il y a 315h de travail utile à faire et que l'on est 10 personnes, ça fait 9 contrats à 35h et donc un chômeur, soit ça fait aucun chômeur et tout le monde bosse 31h et demi.

Le gros problème est que l'absence de chômage est un problème pour ceux qui ont beaucoup d'argent car ça augmente la valeur du travail face à celui du capital puisque les revendication sociale mènent à une hausse des salaires.
En plus, la flexibilité et une juste répartition du travail va limiter sérieusement la course à la croissance ce qui est bien pour l'écologie car on arrêtera de gaspiller de l'énergie pour produire des trucs de plus en plus jetable et inutile mais c'est gênant pour ceux qui prêtent leur argent car on risque d'obtenir des taux d’intérêt négatif.
Paulina

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

De mon point de vue je vois autre chose par rapport à ce que je lis, entends et vois.

Les PME qui travaillent en sous-traitance avec les grandes entreprises se retrouvent avec des problèmes de trésorerie parce que les grandes entreprises d'une part les pressent comme des citrons pour avoir toujours des prix au plus bas et d'autre part se permettent de payer les factures en retard. Résultat des courses : elles sont obligées d'emprunter à la banque pour payer leurs factures qui ne suit pas toujours et de moins en moins et de là le dépot de bilan leur pend au nez, d'où licenciements. D'ailleurs parmi les causes de la hausse de février, on cite l'augmentation des licenciements.

Des patrons qui n'investissent pas dans le matériel, les machines, l'innovation, la formation pour donner plus aux actionnaires, mais à un moment l'entreprise se retrouve obsolète et les coûts pour la remettre sur pied deviennent trop importants, d'où licenciement.

Les normes dans la construction sont très importantes (un peu moins de 4000) que ça devient un casse-tête pour construire habitation ou commerce.

Concernant le Code du travail, il n'est pas plus épais que le Code fiscal. Les TPE confient ces exercices de remue-méninge à leur cabinet d'expertise comptable. Je n'ai jamais vu un boulanger avec un Code du travail à la main.

Concernant les CDD, le contrat privilégié est le CDI pour éviter l'abus de CDD. On peut simplifier le droit du travail comme en GB avec le contrat zéro heure. Les personnes sont embauchées sans savoir combien elles vont toucher à la fin du mois. Elles doivent se présenter tous les jours à l'entreprise et restent ou s'en vont suivant le travail à faire. Je ne voudrais pas voir cela en France.

Au niveau fiscal, oui on pourrait supprimer des taxes qui sont facturées qq euros mais qui demandent du travail de paperasse.

Concernant les avances de cotisations, là je ne comprends pas. Les entreprises paient à l'URSSAF au mois ou au trimestre en fontion des salaires versés.

Statovore a écrit :Pire, pour protéger le salarié, on ne peut multiplier le nombre de CDD à la suite sans risquer la requalification en CDI. Donc le chef d'entreprise doit éviter de reprendre toujours les mêmes personnes pour le poste donc on crée encore un risque pour l'employeur qui va chercher à limiter le nombre d'heure qui va distribuer.
Cela dépend des cas. J'ai eu en 2012 plusieurs contrats à la suite parce que je remplaçais un salarié en absence ; c'était selon les arrêts de travail. C'est moi que ça dérangeait, parce que j'étais prévenue un ou deux jours avant. Quel stress j'ai vécu pendant 3 mois. Avec un congé maternité, on est plus serein.

S'il s'agit d'un surcroit de travail, là le contrat est renouvelable une fois. Ensuite carence 1/3 que ce soit avec le même salarié ou un autre. Sinon cela n'aurait aucun sens. C'est au patron de savoir gérer son affaire. S'il pouvait renouveler des mois des années, cela voudrait dire qu'il ne s'agit plus d'un surcroit exceptionnel de travail mais l'activité normale de l'entreprise donc CDI. Il existe des CDD d'usage selon certains secteurs d'activité où là le patron a la liberté.

Je crois que pointer le Code du travail pour ne pas embaucher n'est pas valable. Si une entreprise a ses carnets de commande bien remplis, elle embauche tout d'abord en interim ou CDD et ensuite en CDI. La paperasse n'est pas un motif majeur de non embauche.

En cas de baisse temporaire d'activité, il existe le chômage partiel et si cela perdure il existe le licenciement pour motif économique. Alors ne mettons pas tout sur la cause du Code du travail. Depuis plusieurs années les droits des salariés ont été rognés ; on a donné plus de liberté aux entreprises. Je pense par exemple à l'aménagement du temps de travail. Avant lorsqu'on faisait plus d'heures, on était payé en heures sup, maintenant si accord aménagement du temps de travail, on a des semaines période basse et des semaines pérode haute, ou ce qui fait lisser le salaire et les entreprises sont les gagnantes, elles paient moins d'heures sup.
abadiejean

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par abadiejean »

"Le magazine people qui avait publié en janvier une série de photos révélant sa liaison avec François Hollande, propulsant l'actrice à la une de la presse mondiale, est condamné à payer 15.000 euros de dommages et intérêts"

La moindre des corrections serait de verser l'argent aux Restos du Cœur ou à POLE EMPLOI

Je vous rappelle qu'il avait autre chose à faire et notamment de s'occuper de l'Emploi et de la Précarité
Statovore

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Statovore »

Paulina a écrit :De mon point de vue je vois autre chose par rapport à ce que je lis, entends et vois.

Les PME qui travaillent en sous-traitance avec les grandes entreprises se retrouvent avec des problèmes de trésorerie parce que les grandes entreprises d'une part les pressent comme des citrons pour avoir toujours des prix au plus bas et d'autre part se permettent de payer les factures en retard. Résultat des courses : elles sont obligées d'emprunter à la banque pour payer leurs factures qui ne suit pas toujours et de moins en moins et de là le dépot de bilan leur pend au nez, d'où licenciements. D'ailleurs parmi les causes de la hausse de février, on cite l'augmentation des licenciements.
Mais les problèmes de trésorerie ne touche pas que les sous-traitants, ça touche la majorité des petites entreprises parce que l'état lui-même joue à ce jeu la aussi bien sur les marché publique que sur les taxes, impôts et cotisation.

Quant au fait d'être mis sous pression par les gros groupe, c'est une conjonction de cause.
La première, ce sont toute les taxes et charge avec un "plancher" que l'entreprise est obligé de payer bénéfice ou pas. Ca signifie que plus l'activité est petite, plus le taux de taxe en fonction du chiffre d'affaire est important.
C'est comme ça que les grosses entreprises se retrouve à payer presque trois fois moins d'impôt que les micro-entreprises.
La seconde est que beaucoup de petit employeur finissent par mettre tout les oeufs dans le même panier. Un gros contrat arrive et prend la quasi-totalité de la capacité de production et c'est vrai que c'est tentant de répondre au contrat en question. Mais à ce moment la, tu deviens dépendant de ton commanditaire et si tu le perd, la boite ferme car elle n'a pas d'autres ressource. Donc l'entreprise se retrouve piégé car on ne lui donne pas les moyens de pouvoir rester indépendante face aux grand groupes.
La troisième est lié au fait qu'il y a un certains nombre de "charge fixe" dans l'entreprise comme le coût des salaires qui ne dépendent directement du carnet de commande. Dans le systeme actuelle, on préférè qu'une personne perde son emploi à plein temps et se retrouve chômeur plutôt que de donner la possibilité aux petites entreprises de réduire la quantité de travail qu'ils donne aux salariés (dans la limite d'un plancher et de conditions raisonnable).

Bon, effectivement il y aurait bien le recours au chômage partiel mais le mécanisme est soumis à autorisation et je doute qu'on laisse un employeur l'utiliser pour limiter ses coûts et empêcher la boite de couler trop longtemps.
Paulina a écrit : Les normes dans la construction sont très importantes (un peu moins de 4000) que ça devient un casse-tête pour construire habitation ou commerce.

Concernant le Code du travail, il n'est pas plus épais que le Code fiscal. Les TPE confient ces exercices de remue-méninge à leur cabinet d'expertise comptable. Je n'ai jamais vu un boulanger avec un Code du travail à la main.
Mais ils sont trop épais de toute manière. Plus de 3000 pages pour le code du travail.

Oui un certains nombre confient ces tâches à des spécialistes mais cela à un coût et l'entrepreneur doit quand même comprendre ce que les spécialistes lui explique sinon ils ne dirige pas, il navigue à vue ...
Paulina a écrit : Concernant les CDD, le contrat privilégié est le CDI pour éviter l'abus de CDD. On peut simplifier le droit du travail comme en GB avec le contrat zéro heure. Les personnes sont embauchées sans savoir combien elles vont toucher à la fin du mois. Elles doivent se présenter tous les jours à l'entreprise et restent ou s'en vont suivant le travail à faire. Je ne voudrais pas voir cela en France.
La, on est d'un extrême à l'autre.

On passe de l'archétype du contrat à vie et à plein temps à celui d'employé jetable.
Le premier fait qu'on à une partie de la population qui travaille et l'autre qui est exclus. Le second incite au travail à perte ce qui devrait être illégal.

Aucun des deux n'est une solution contre le chômage et la précarité car les deux solutions sont trop extrême. On est soit trop ou trop peu flexible et surtout, on n'incite pas à une juste répartition de la charge de travail.
Paulina a écrit : Au niveau fiscal, oui on pourrait supprimer des taxes qui sont facturées qq euros mais qui demandent du travail de paperasse.

Concernant les avances de cotisations, là je ne comprends pas. Les entreprises paient à l'URSSAF au mois ou au trimestre en fontion des salaires versés.
Je parlais des cotisations du travailleur non salarié parce qu'il n'y a pas que les travailleurs salarié.
93% des entreprises ont moins de 10 salariés.
2 millions d'entreprise n'ont aucun salarié et une bonne partie d'entre elle pourrait soit ne pas couler voir mieux embaucher même quelques journées par mois si ont les y aidait. On a la un formidable potentiel d'emploi car tenir une entreprise absolument seul est difficilement tenable dans un certains nombre de cas (ne serais-ce que prendre le temps d'aller faire certaines démarche ou un travail qui peut difficilement être interrompu en court , il faut quelqu'un pour "tenir la boutique").

Paulina a écrit : Cela dépend des cas. J'ai eu en 2012 plusieurs contrats à la suite parce que je remplaçais un salarié en absence ; c'était selon les arrêts de travail. C'est moi que ça dérangeait, parce que j'étais prévenue un ou deux jours avant. Quel stress j'ai vécu pendant 3 mois. Avec un congé maternité, on est plus serein.
Et tu crois que les arrêts de travail plus ou moins prévisible ne dérangeait pas la gestion de l'entreprise ? Si tu es un petit chef d'entreprise et que tu dois composer avec ce genre d’ennui, je pense que tu serais aussi agacé par le fait de devoir refaire la paperasse sans arrêt.
Paulina a écrit : S'il s'agit d'un surcroit de travail, là le contrat est renouvelable une fois. Ensuite carence 1/3 que ce soit avec le même salarié ou un autre. Sinon cela n'aurait aucun sens. C'est au patron de savoir gérer son affaire. S'il pouvait renouveler des mois des années, cela voudrait dire qu'il ne s'agit plus d'un surcroit exceptionnel de travail mais l'activité normale de l'entreprise donc CDI. Il existe des CDD d'usage selon certains secteurs d'activité où là le patron a la liberté.
Tu as beau savoir gérer ton affaire, tu ne sais pas de quoi demain sera fait. Quand tu as une belle commande pour un volume donné sur une durée donnée, c'est facile d'ajuster la quantité de personnel en utilisant des contrats long avec une durée du travail fixe.
Par contre, quand les commandes sont irrégulière, arrivent par période plus ou moins longue, cela devient plus compliqué à prévoir donc il te faut pouvoir ajuster le quotient effectif * temps de travail et la tu te prend toute les contraintes dans la figure.
Paulina a écrit : Je crois que pointer le Code du travail pour ne pas embaucher n'est pas valable. Si une entreprise a ses carnets de commande bien remplis, elle embauche tout d'abord en interim ou CDD et ensuite en CDI. La paperasse n'est pas un motif majeur de non embauche.
Pour une grosse entreprise, oui ça n'est pas un problème car ils ont des services dédié à çà. Pour une petite entreprise, c'est tout de suite plus compliqué.
Paulina a écrit : En cas de baisse temporaire d'activité, il existe le chômage partiel et si cela perdure il existe le licenciement pour motif économique. Alors ne mettons pas tout sur la cause du Code du travail. Depuis plusieurs années les droits des salariés ont été rognés ; on a donné plus de liberté aux entreprises. Je pense par exemple à l'aménagement du temps de travail. Avant lorsqu'on faisait plus d'heures, on était payé en heures sup, maintenant si accord aménagement du temps de travail, on a des semaines période basse et des semaines période haute, ou ce qui fait lisser le salaire et les entreprises sont les gagnantes, elles paient moins d'heures sup.
Le problème est ce que l'on fait de l'économie réalisé sur les heures sup. Est-ce que ca part dans les poches du patron ? Dans l'investissement matériel ? Dans la paye d'un salarié supplémentaire ?

Tout n'est pas de la faute du code du travail et heureusement, mais depuis le temps qu'il existe, il faudrait peut-être le revoir (avant tant d'autres) à partir de la feuille blanche pour trouver un nouvel équilibre.
Paulina

Re: Chomage de FEVRIER 2014

Message par Paulina »

La seconde est que beaucoup de petit employeur finissent par mettre tout les oeufs dans le même panier. Un gros contrat arrive et prend la quasi-totalité de la capacité de production et c'est vrai que c'est tentant de répondre au contrat en question
Oui cela existe même au niveau des PME. J'en ai connu une. Le contrat n'est pas interrompu du jour au lendemain. Soit le contrat commercial est à durée déterminée, soit à durée indéterminée et dans ce dernier cas, si rupture, cela se fait selon un délai de prévenance. Le directeur de cette PME a su réagir à temps et trouvé un autre client. C'est là que l'on voit les patrons réactifs et les autres qui sont là de passage.

Il ne faut pas oublier qu'être patron, ce n'est pas être salarié, cela veut dire qu'on peut gagner beaucoup ou perdre beaucoup.

le systeme actuelle, on préférè qu'une personne perde son emploi à plein temps et se retrouve chômeur plutôt que de donner la possibilité aux petites entreprises de réduire la quantité de travail qu'ils donne aux salariés (dans la limite d'un plancher et de conditions raisonnable).
Là c'est faux. Une entreprise qui n'a plus assez de travail pour un salarié de façon permanente peut demander au salarié une modification de son contrat de travail qui peut l'accepter ou pas. En cas de refus (légitime car modification du salaire en conséquence) il est licencié économiquement. Mais il peut accepter. A chacun de voir selon son âge, ses compétences, le montant de la baisse, le marché du travail, le montant de l'ARE à percevoir, si c'est tenable ou pas.

En plus la loi sur la sécurisation de l'emploi publiée l'été dernier a accordé la possibilité aux entreprises de baisser le salaire pendant une période de 2 ans maxi.
Accords de maintien dans l’emploi : en cas de graves difficultés conjoncturelles, l’entreprise a la possibilité, sous réserve de signature d’accords majoritaires, et pendant 2 ans maximum, d’avoir recours au chômage partiel ou à des changements de rémunérations, sauf pour celles égales ou inférieures à 120 % du Smic
http://www.service-public.fr/profession ... 00940.html


Les employeurs ont tous les outils juridiques en main pour se prémunir en cas de difficultés. Le problème n'est plus là, à mon avis. Aller plus loin, cela veut dire quoi ? Supprimer le SMIC ? supprimer la durée légale du travail ? autoriser le CDD à tout va ?


C'est du côté fiscal maintenant qu'il faut réformer.
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