conditions de vie et minima sociaux
Publié : 27 févr. 2014
Une étude vient de paraitre qui est reprise aujourd'hui par les Echos, et qui examine les conditions de vie des personnes bénéficiant des minima sociaux, tous ces petits veinards
...... espérons qu'elle sera reprise et diffusée !

C'est ici que j'ai pris connaissance de cette article au départAllocataires de minima sociaux : des conditions de vie très difficiles
Les bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse et des autres minima sociaux ont beaucoup plus de difficultés que les autres à régler leurs factures, à se loger ou encore à s'alimenter correctement. Ce n'est évidemment pas une surprise, mais l'enquête que la Drees (ministère des Affaires sociales) a menée auprès de 8.450 allocataires a le mérite de décrire précisément les privations et les problèmes matériels qu'ils subissent au quotidien.
La grande majorité des personnes qui touchent les minima sociaux sont considérées comme « pauvres en conditions de vie ». Cela signifie qu'elles cumulent au moins 8 difficultés, sur une liste de 27 retenues, en termes de contraintes budgétaires, de retards de paiement, de restriction de consommation et de problèmes de logement. Les plus défavorisés sont les bénéficiaires du « RSA socle », la prestation qui a remplacé le RMI : plus des deux tiers d'entre eux sont dans cette situation. Suivent les chômeurs en fin de droits qui touchent l'allocation de solidarité spécifique. C'est aussi le cas de près de la moitié des retraités qui sont au minimum vieillesse et de plus d'un tiers des personnes qui touchent l'allocation adultes handicapés (voir graphique). Les 35-54 ans sont plus frappés que les jeunes et les seniors, notamment ceux qui ont des enfants. « Vivre en région parisienne, être né à l'étranger ou être isolé sont autant de facteurs qui aggravent cette pauvreté », observe la Drees.
Plus du tiers des allocataires des minima sociaux déclarent qu'ils n'ont pas les moyens de « manger de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours ». C'est nettement plus que la population générale bien sûr, mais aussi deux fois plus que la moyenne des 20 % de ménages les plus modestes. Pis, un quart des personnes qui touchent le RSA ont passé « une journée sans prendre au moins un repas complet, par manque d'argent, au cours des deux dernières semaines ».
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