L'intérêt tout relatif porté au sort des travailleurs précaires m'amène à une réflexion sur une amélioration de leur indemnisation qui me paraîtrait fondée.
Sauf erreur de ma part, la prime de précarité versée en fin de CDD est vue comme toutes les autres indemnités de rupture de contrat et à ce titre, n'est pas prise en compte dans le salaire de référence servant à fixer le montant de l'allocation. Or, cette prime de précarité a ceci de spécifique qu'elle est "quasi" certaine (sauf transformation en CDI) et qu'elle constitue en réalité une rémunération différée qui est tout à l'avantage de l'employeur, puisqu'il anticipe le versement de cette prime lorsqu'il fixe le montant du salaire.
Le salarié quant à lui est doublement pénalisé puisqu'il paie 2 fois sa "précarité" : une première fois parce que 10% de sa rémunération est reportée en fin de contrat; une deuxième fois parce qu'elle ne rentre pas dans la base de calcul de son indemnisation et que son allocation est aussi réduite de 10%.
Ce sujet a peut-être été débattu, voire défendu par nos représentants syndicaux, sans succès

Sachant qu'il paraît plus important pour beaucoup de communiquer sur une meilleure prise en charge des précaires plutôt que d'accroître le montant de leur indemnisation.

Qu'en pensent nos contributeurs de Pôle Emploi?