L'extrême gauche progresse chez les chômeurs : http://www.lemonde.fr/la-crise-financie ... 01386.html
Le chômage radicalise les préférences politiques : http://www.lemonde.fr/la-crise-financie ... 01386.html
Petit poisson d'avril en retard ...
Re: Petit poisson d'avril en retard ...
Je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire.Les derniers mois, marqués par la crise économique, montrent une spectaculaire chute de leur proximité au FN (passée de 10 à 5,7 %, alors qu'elle passait de 7,5 à 6,5 % chez les salariés). Celle-ci semble bénéficier à l'extrême gauche : 13,6 %, des demandeurs d'emploi s'en réclament désormais, contre 7,3 % l'an dernier.
Re: Petit poisson d'avril en retard ...
Eh bien moi, je n'y crois pas à ces chiffres. J'imagine que les questions sont tournées d'une manière qui permet d'obtenir ces résultats. Dans la réalité, il n'y a pas plus de chômeurs qui s'intéressent à l'extreme gauche, puisque les chomeurs ne s'intéressent A RIEN D'AUTRE que leur personne. Par contre, l'extreme gauche connait sans doute une petite progression dans le reste de la population : un npa qui attire quelques jeunes et salariés n'ayant jamais été encartés, et un Parti de Gauche qui attire quelques jeunes retraités dégoutés du PS.
Re: Petit poisson d'avril en retard ...
Qu'est-ce que cela veut dire s'en réclamer?13,6 %, des demandeurs d'emploi s'en réclament désormais
Et c'est 13,6%
Peu de chômeurs je pense. Beaucoup de syndicalistes. La plupart des militants adhèrent à un syndicat je pense.un npa qui attire quelques jeunes et salariés n'ayant jamais été encartés
(certains même à la CFDT)
Au meeting de Montreuil le 2 avril, il y avait des personnes de tous les âges, de tous les sexes. (on pouvait même entendre des bébés pleurer

Ils sont différents des autres travailleurs?puisque les chomeurs ne s'intéressent A RIEN D'AUTRE que leur personne.

Perdre son emploi est plutôt une expérience violente qui détruit tes certitudes et te fait douter de toi et de la société.
Ce n'est pas étonnant donc que les chômeurs soient plus sceptiques, plus méfiants que la moyenne nationale sur le fait de s'engager politiquement, associativement pour changer les choses.
Et je pense que le chômeur a la tête dans le guidon de sa recherche d'emploi (on nous encourage à s'investir totalement de la sorte de plus en plus fortement) et il ne voit plus grand chose du paysage.