Je pense que c'est ironique.
Par contre, il faut arrêter de dire "il faut exporter plus", "il faut produire plus" ...
Le monde est fini et il est impossible :
- que tout les pays aient simultanément une balance commerciale qui soit exportatrice.
- qu'il n'y ai une croissance perpétuelle pour des questions de ressource énergétique, de place, de capacité de consommation ...
- d'avoir le plein emploi à temps plein fixe
Dans ces conditions, le coups de la création d'entreprise innovante et exportatrice est une vaste blague.
Les 30 glorieuses ne sont pas si glorieuse que ca :
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageS ... e=criteres
Le volume d'heure important, pendant les 10 à 15 premières années, est principalement lié à la reconstruction liée aux destructions massive de la seconde guerre mondiale et en partie au ré-équipement du pays (téléphone, télévision, électroménager ...) d'où le plein emploi.
Après, ca à commencer à décliner et cela bien avant le "choc pétrolier" qui est censé avoir provoquer cette crise.
La réalité, c'est que la modernisation est telle que l'on a besoin de moins en moins de travailler pour faire tourner le pays. Seulement voila, l'économie se base sur les heures de travail "utile" et non sur les heures de travail "futile".
Une heure de travail utile, c'est l'agriculteur qui récolte son champ, le mécanicien qui répare un véhicule abimé, la secrétaire du garage qui répond aux appels de client et prend les rendez-vous de ceux-ci.
Une heure de travail futile, c'est ce que l'on trouve dans pas mal d'administration où l'on adore utiliser des systèmes différent ce qui fait que l'on paye des gens à faire un travail qui à déjà été fait sous une autre forme. On fait et défait les lois et dispositifs afin de générer du travail. On créer des dispositifs incomplet permettant de créer des situations incongrue qui vont mobiliser du temps humain inutilement. C'est s'amuser à gérer le chômage alors qu'on pourrait l'éradiquer.
Oui, il y a une solution pour éradiquer le chômage mais dés qu'on l'a propose on vous sort des arguments à faire peur tel que le risque d'hyperinflation, la précarité et autre.
Précarité parce que si l'on considère que tout le monde à un travail et que le volume d'heure NECESSAIRE est variable, ça veut dire que tout le monde sera à temps variable.
Oui mais d'un autre côté, si l'on considère que tout le monde travail à temps fixe, cela veut dire que certains devront travailler pendant que d'autres ne travailleront pas.
Pourtant, ça serais une bonne base de départ pour une flexi-sécurité. Une fiscalité qui incitent les entreprises à embaucher en utilisant le bénéfice par employé comme base pour le calcul du taux d'imposition. L'entreprise qui recrute dés que possible et qui payent bien ses salariés va payer moins d'impôts que celle qui fait de gros bénéfice avec peu d'employé payé au lance-pierre.
En contre-partie de la flexibilité gagné par l'entreprise, il faut que celle-ci soient contrainte de payer les frais de déplacements ce qui limitera les abus notamment sur les horaires découpés, les contrats hyper-court et les problèmes de cout écologique du déplacement.
On nous sort l'hyperinflation parce que l'on considère qu'une pénurie de main-d'oeuvre entraine une hausse des salaires qui va entrainer une hausse des prix des produits dans tout les secteurs.
Sauf qu'en réalité, il n'y aura pas pénurie de main-d'oeuvre, si les produits de première nécessitée sont trop demandée, les prix de ceux-ci grimpe ce qui permet à l'entreprise qui les produits d'augmenter les salaires afin d'avoir du personnel pour la production.
Ceux qui produisent des choses "futiles" vendant moins, ils devront baisser les salaires ce qui va pousser des gens à faire un travail plus utile pour la société.
Il est sur que ce ne va pas plaire à ceux qui vivent sur la production de futilité perpétuelle qui sont au coeur des effets de mode.
Utopique ? A voir.