je suis à deux doigts de trouver du travail
je suis à deux doigts de trouver du travail
Merci monsieur Sapin,toujours en panne d'inspiration pour dialoguer avec pole emploi,il nous suggère une réponse maison,oui monsieur le conseiller je suis à deux doigts de trouver un job,c'est positif ça coûte rien ,bravo ,je m’inquiète des capacités innovantes de ce ministre pour trouver des solutions réalistes pour les chômeurs,il devrait démissionner au lieu de faire de l'enfumage à chaque résultat du nombre des chômeurs et encore heureusement que les contrats d'avenir et autres sont là,car le nombre de chômeurs en catégorie A serait de + de 3 800 000,tous les jours des sociétés ferment et licencient,la dernière une société industrielle( la liquidation redoutée du dernier carrossier d'autocars en France, Carrier, qui emploie 180 salariés à Alençon, a été prononcée, ce mardi, par le tribunal de commerce )i faut s'en sortir vers le haut en favorisant la création d'entreprise innovante et exportatrice et remettre à plat le système de formation chômeurs et salariés même droit.
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Euh…, salut Vioque54,
Finalement, es-tu à deux doigts de retrouver du travail ? Parce que là, ce n'est pas très clair.
Si c'est le cas, voilà une bonne nouvelle !
Ah moins que ce soit ironique…
Finalement, es-tu à deux doigts de retrouver du travail ? Parce que là, ce n'est pas très clair.

Si c'est le cas, voilà une bonne nouvelle !
Ah moins que ce soit ironique…
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Je pense que c'est ironique.
Par contre, il faut arrêter de dire "il faut exporter plus", "il faut produire plus" ...
Le monde est fini et il est impossible :
- que tout les pays aient simultanément une balance commerciale qui soit exportatrice.
- qu'il n'y ai une croissance perpétuelle pour des questions de ressource énergétique, de place, de capacité de consommation ...
- d'avoir le plein emploi à temps plein fixe
Dans ces conditions, le coups de la création d'entreprise innovante et exportatrice est une vaste blague.
Les 30 glorieuses ne sont pas si glorieuse que ca : http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageS ... e=criteres
Le volume d'heure important, pendant les 10 à 15 premières années, est principalement lié à la reconstruction liée aux destructions massive de la seconde guerre mondiale et en partie au ré-équipement du pays (téléphone, télévision, électroménager ...) d'où le plein emploi.
Après, ca à commencer à décliner et cela bien avant le "choc pétrolier" qui est censé avoir provoquer cette crise.
La réalité, c'est que la modernisation est telle que l'on a besoin de moins en moins de travailler pour faire tourner le pays. Seulement voila, l'économie se base sur les heures de travail "utile" et non sur les heures de travail "futile".
Une heure de travail utile, c'est l'agriculteur qui récolte son champ, le mécanicien qui répare un véhicule abimé, la secrétaire du garage qui répond aux appels de client et prend les rendez-vous de ceux-ci.
Une heure de travail futile, c'est ce que l'on trouve dans pas mal d'administration où l'on adore utiliser des systèmes différent ce qui fait que l'on paye des gens à faire un travail qui à déjà été fait sous une autre forme. On fait et défait les lois et dispositifs afin de générer du travail. On créer des dispositifs incomplet permettant de créer des situations incongrue qui vont mobiliser du temps humain inutilement. C'est s'amuser à gérer le chômage alors qu'on pourrait l'éradiquer.
Oui, il y a une solution pour éradiquer le chômage mais dés qu'on l'a propose on vous sort des arguments à faire peur tel que le risque d'hyperinflation, la précarité et autre.
Précarité parce que si l'on considère que tout le monde à un travail et que le volume d'heure NECESSAIRE est variable, ça veut dire que tout le monde sera à temps variable.
Oui mais d'un autre côté, si l'on considère que tout le monde travail à temps fixe, cela veut dire que certains devront travailler pendant que d'autres ne travailleront pas.
Pourtant, ça serais une bonne base de départ pour une flexi-sécurité. Une fiscalité qui incitent les entreprises à embaucher en utilisant le bénéfice par employé comme base pour le calcul du taux d'imposition. L'entreprise qui recrute dés que possible et qui payent bien ses salariés va payer moins d'impôts que celle qui fait de gros bénéfice avec peu d'employé payé au lance-pierre.
En contre-partie de la flexibilité gagné par l'entreprise, il faut que celle-ci soient contrainte de payer les frais de déplacements ce qui limitera les abus notamment sur les horaires découpés, les contrats hyper-court et les problèmes de cout écologique du déplacement.
On nous sort l'hyperinflation parce que l'on considère qu'une pénurie de main-d'oeuvre entraine une hausse des salaires qui va entrainer une hausse des prix des produits dans tout les secteurs.
Sauf qu'en réalité, il n'y aura pas pénurie de main-d'oeuvre, si les produits de première nécessitée sont trop demandée, les prix de ceux-ci grimpe ce qui permet à l'entreprise qui les produits d'augmenter les salaires afin d'avoir du personnel pour la production.
Ceux qui produisent des choses "futiles" vendant moins, ils devront baisser les salaires ce qui va pousser des gens à faire un travail plus utile pour la société.
Il est sur que ce ne va pas plaire à ceux qui vivent sur la production de futilité perpétuelle qui sont au coeur des effets de mode.
Utopique ? A voir.
Par contre, il faut arrêter de dire "il faut exporter plus", "il faut produire plus" ...
Le monde est fini et il est impossible :
- que tout les pays aient simultanément une balance commerciale qui soit exportatrice.
- qu'il n'y ai une croissance perpétuelle pour des questions de ressource énergétique, de place, de capacité de consommation ...
- d'avoir le plein emploi à temps plein fixe
Dans ces conditions, le coups de la création d'entreprise innovante et exportatrice est une vaste blague.
Les 30 glorieuses ne sont pas si glorieuse que ca : http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageS ... e=criteres
Le volume d'heure important, pendant les 10 à 15 premières années, est principalement lié à la reconstruction liée aux destructions massive de la seconde guerre mondiale et en partie au ré-équipement du pays (téléphone, télévision, électroménager ...) d'où le plein emploi.
Après, ca à commencer à décliner et cela bien avant le "choc pétrolier" qui est censé avoir provoquer cette crise.
La réalité, c'est que la modernisation est telle que l'on a besoin de moins en moins de travailler pour faire tourner le pays. Seulement voila, l'économie se base sur les heures de travail "utile" et non sur les heures de travail "futile".
Une heure de travail utile, c'est l'agriculteur qui récolte son champ, le mécanicien qui répare un véhicule abimé, la secrétaire du garage qui répond aux appels de client et prend les rendez-vous de ceux-ci.
Une heure de travail futile, c'est ce que l'on trouve dans pas mal d'administration où l'on adore utiliser des systèmes différent ce qui fait que l'on paye des gens à faire un travail qui à déjà été fait sous une autre forme. On fait et défait les lois et dispositifs afin de générer du travail. On créer des dispositifs incomplet permettant de créer des situations incongrue qui vont mobiliser du temps humain inutilement. C'est s'amuser à gérer le chômage alors qu'on pourrait l'éradiquer.
Oui, il y a une solution pour éradiquer le chômage mais dés qu'on l'a propose on vous sort des arguments à faire peur tel que le risque d'hyperinflation, la précarité et autre.
Précarité parce que si l'on considère que tout le monde à un travail et que le volume d'heure NECESSAIRE est variable, ça veut dire que tout le monde sera à temps variable.
Oui mais d'un autre côté, si l'on considère que tout le monde travail à temps fixe, cela veut dire que certains devront travailler pendant que d'autres ne travailleront pas.
Pourtant, ça serais une bonne base de départ pour une flexi-sécurité. Une fiscalité qui incitent les entreprises à embaucher en utilisant le bénéfice par employé comme base pour le calcul du taux d'imposition. L'entreprise qui recrute dés que possible et qui payent bien ses salariés va payer moins d'impôts que celle qui fait de gros bénéfice avec peu d'employé payé au lance-pierre.
En contre-partie de la flexibilité gagné par l'entreprise, il faut que celle-ci soient contrainte de payer les frais de déplacements ce qui limitera les abus notamment sur les horaires découpés, les contrats hyper-court et les problèmes de cout écologique du déplacement.
On nous sort l'hyperinflation parce que l'on considère qu'une pénurie de main-d'oeuvre entraine une hausse des salaires qui va entrainer une hausse des prix des produits dans tout les secteurs.
Sauf qu'en réalité, il n'y aura pas pénurie de main-d'oeuvre, si les produits de première nécessitée sont trop demandée, les prix de ceux-ci grimpe ce qui permet à l'entreprise qui les produits d'augmenter les salaires afin d'avoir du personnel pour la production.
Ceux qui produisent des choses "futiles" vendant moins, ils devront baisser les salaires ce qui va pousser des gens à faire un travail plus utile pour la société.
Il est sur que ce ne va pas plaire à ceux qui vivent sur la production de futilité perpétuelle qui sont au coeur des effets de mode.
Utopique ? A voir.
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
D'accord avec Vioque54 : cela aurait été bien mieux si Mr SAPIN avait été à 2 doigts de réussir l'ENA....
@Statovore : entièrement d'accord avec l'analyse mais seulement si tous les pays du monde étaient dans le même état que la FRANCE (déficit, chômage)
Malgré un monde fini et une démographie croissante, beaucoup de pays s'en sortent très bien...
@Statovore : entièrement d'accord avec l'analyse mais seulement si tous les pays du monde étaient dans le même état que la FRANCE (déficit, chômage)
Malgré un monde fini et une démographie croissante, beaucoup de pays s'en sortent très bien...
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
+1
Ce "monde fini" ne l'est pas pour tous ! Les évolutions sont tout à fait imprévisibles. Exemple.
Qui aurait imaginé que les États-Unis - premier importateur mondial de pétrole pendant des décennies - seront auto-suffisants dans quelques années (avec le gaz de schiste et ses dérivés) ?
Conséquence : le prix du baril se stabilise et certains analystes envisagent même une baisse importante dans les mois à venir.
La France n'est pas le monde. Nos problèmes ne sont pas ceux des autres pays qui, pour beaucoup, sortent du sous-développement, et pour d'autres poursuivent leur marche en avant.
Le vrai problème de la France est que ses élites sont à court d'idées. Notre économie s'enracine dans la "rente" que nous tirons encore des richesses créées et accumulées par nos aînés : industries, infrastructures, biens immobiliers… Si la France reste un pays riche, elle ne renouvelle pas ses potentialités.
Nous sommes - par exemple - passés à côté du développement phénoménal d'Internet, alors que les Français étaient connectés bien avant les Américains.
Eh oui, on l'oublie trop souvent. Au début des années 80, la France était le pays le mieux équipé au monde en "terminaux" (le fameux Minitel). Mais depuis, nous avons abandonné toute ambition dans les domaines informatiques (réseaux, matériels, technologies, logiciels…) alors que c'est le levier de croissance de ces 30 dernières années.
La valeur boursière d'Apple est de 500 milliards. (rectification après vérification : Wikipédia évoque 682 milliards).
Le PIB français est de 2.500 milliards (à peine 5 fois plus !!!).
Le PIB du Niger (un des pays les plus pauvres du monde) : 17 milliards.
Qui aurait parié en 1980 qu'une entreprise comme Apple générerait une telle richesse ?
Ce "monde fini" ne l'est pas pour tous ! Les évolutions sont tout à fait imprévisibles. Exemple.
Qui aurait imaginé que les États-Unis - premier importateur mondial de pétrole pendant des décennies - seront auto-suffisants dans quelques années (avec le gaz de schiste et ses dérivés) ?
Conséquence : le prix du baril se stabilise et certains analystes envisagent même une baisse importante dans les mois à venir.
La France n'est pas le monde. Nos problèmes ne sont pas ceux des autres pays qui, pour beaucoup, sortent du sous-développement, et pour d'autres poursuivent leur marche en avant.
Le vrai problème de la France est que ses élites sont à court d'idées. Notre économie s'enracine dans la "rente" que nous tirons encore des richesses créées et accumulées par nos aînés : industries, infrastructures, biens immobiliers… Si la France reste un pays riche, elle ne renouvelle pas ses potentialités.
Nous sommes - par exemple - passés à côté du développement phénoménal d'Internet, alors que les Français étaient connectés bien avant les Américains.
Eh oui, on l'oublie trop souvent. Au début des années 80, la France était le pays le mieux équipé au monde en "terminaux" (le fameux Minitel). Mais depuis, nous avons abandonné toute ambition dans les domaines informatiques (réseaux, matériels, technologies, logiciels…) alors que c'est le levier de croissance de ces 30 dernières années.
La valeur boursière d'Apple est de 500 milliards. (rectification après vérification : Wikipédia évoque 682 milliards).
Le PIB français est de 2.500 milliards (à peine 5 fois plus !!!).
Le PIB du Niger (un des pays les plus pauvres du monde) : 17 milliards.
Qui aurait parié en 1980 qu'une entreprise comme Apple générerait une telle richesse ?
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Une démographie croissante si elle est suffisante fait croitre la consommation intérieure donc favorise le plein emploi et la réduction des déficits. Les problèmes arrivent lorsque la démographie se stabilise à cause de problème idéologique.abadiejean a écrit :entièrement d'accord avec l'analyse mais seulement si tous les pays du monde étaient dans le même état que la FRANCE (déficit, chômage)
Malgré un monde fini et une démographie croissante, beaucoup de pays s'en sortent très bien...
En période de croissance économique (donc croissance de la consommation), on constate que le chômage baisse. Le chômage baissant, on reparti le poids de la dette sur plus de monde ce qui permet un remboursement plus facile de celle-ci.
Le problème c'est que l'on croit que le Saint Graal, c'est la croissance perpétuelle et on va donc tout faire pour alimenter cette croissance au détriment de ce qui arriverais si elle venait à disparaitre. On va pousser les gens, les entreprises et l'état à emprunter au nom de l'investissement pour maintenir une hypothétique croissance. On va les pousser à consommer de plus en plus de chose futile pour alimenter la machine en les poussant à s'endetter.
On en arrive à une espèce de cavalerie (forme d'escroquerie) qui ne tient que par la croissance de la consommation.
Le gros problème, c'est que la croissance de la consommation n'a jamais été perpétuelle et ne le sera jamais. Tu ne va pas t'amuser à jeter à la poubelles des appareils qui fonctionnent encore sous-prétexte de booster la croissance et qu'ils faut consommer plus (même si certains font de l'obsolescence programmée et des effets de modes pour te pousser à le faire). Tu ne va pas construire sans arrêt des maisons individuelle sur des terrains vierges ou des terres agricoles sans impacter l'agriculture. Tu aura beau construire des grattes-ciel, il y a aussi une limite à la densité de population.
A un moment, la consommation sature et c'est la qu'arrive le drame.
Les ménages consomment autant que l'année précédente mais on a fait des progrès technique donc il faut moins moins d'heures travaillée. Moins d'heures travaillé veut dire moins d'argent dans la poche des travailleurs (création de chômage et de temps partiel). Moins d'argent dans les ménages signifie qu'ils vont avoir plus de mal à rembourser les crédits qu'ils ont contracté pour soutenir la croissance et donc ils vont moins consommer. Et c'est le début de la boucle infernale qui mène à la crise économique avec tout ses effets amplificateurs (fermeture d'usine, resserrement des crédits, effondrement de d'autres secteurs économique ...) et fait exploser le surendettement.
C'est ce qui s'est passé avec la crise des subprimes en 2008. On a refilé du crédit immobilier à tout le monde en considérant que le marché immobilier étaient en tension et que les prix allaient grimper sans arrêt. Seulement, l'activité économique s'est tassé, les revenus ont baissé et certaines personnes n'ont pu honorer leurs crédit. Les banques ont donc mis en vente les biens en question mais on été trop nombreuse à le faire en même temps faisant alors baisser les prix de ventes si bien que les crédits n'ont pu être remboursé entièrement mettant en difficulté les banques concernées, resserrant les conditions de crédit qui ont alors étouffer les acteurs économiques qui ne fonctionnaient pas avec leurs fonds propre mais avec les crédits.
Le système actuel (mais il n'est pas récent) est construit de telle manière qu'une période de non croissance voir pire de décroissance mène à la catastrophe et parfois même à la guerre comme seule moyen de sortir de la spirale en invoquant l'effort de guerre pour mettre en route toute les industries, créer des destructions pour pouvoir reconstruire, s'accaparer les ressources des autres ...
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Oui, il y a des progrès technique qui permettent d'avancer, mais ça se fait par bond et bulles successive. Ca n'est pas constant et il est bien la le problème car notre système économique ne supporte pas les variations.Yves a écrit : Ce "monde fini" ne l'est pas pour tous ! Les évolutions sont tout à fait imprévisibles. Exemple.
Baisse des prix qui ne durera surement pas et l'économie replongera un jour ou l'autre parce que le système économique ne supporte pas les passages à vide.Yves a écrit : Qui aurait imaginé que les États-Unis - premier importateur mondial de pétrole pendant des décennies - seront auto-suffisants dans quelques années (avec le gaz de schiste et ses dérivés) ?
Conséquence : le prix du baril se stabilise et certains analystes envisagent même une baisse importante dans les mois à venir.
La France n'est pas le monde. Nos problèmes ne sont pas ceux des autres pays qui, pour beaucoup, sortent du sous-développement, et pour d'autres poursuivent leur marche en avant.
Parce que l'on a un certains nombre de personnes qui sont contre les progrès technique à cause de notre modèle économique.Yves a écrit : Le vrai problème de la France est que ses élites sont à court d'idées. Notre économie s'enracine dans la "rente" que nous tirons encore des richesses créées et accumulées par nos aînés : industries, infrastructures, biens immobiliers… Si la France reste un pays riche, elle ne renouvelle pas ses potentialités.
Nous sommes - par exemple - passés à côté du développement phénoménal d'Internet, alors que les Français étaient connectés bien avant les Américains.
Eh oui, on l'oublie trop souvent. Au début des années 80, la France était le pays le mieux équipé au monde en "terminaux" (le fameux Minitel). Mais depuis, nous avons abandonné toute ambition dans les domaines informatiques (réseaux, matériels, technologies, logiciels…) alors que c'est le levier de croissance de ces 30 dernières années.
Le courrier électronique à tué une partie des emploi de courrier.
Les robots piquent le travail des salariés dans les usines.
Il n'y aura plus "d'hôtes de caisse" car on aura bientôt des scanners RFID qui font le compte de ce que tu as dans les caddies.
Free Mobile qui à cassé les prix des marchés télécom et tuent l'emploi au point que des syndicats ouvriers se sont mis du coté des patrons qui se font de grosse marge.
...
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Vioque faisait allusion à ceci, je pense :
http://www.leparisien.fr/economie/choma ... 535511.php
"à quelques jours, à quelques mois"
...à quelques décennies, on n'est pas à ça près.
Ou alors, peut-être allusion à Jean-Claude Duss, qui lui, était "à deux doigts de conclure".
extrait de :Michel Sapin admettait: «Nous n'avons pas atteint l'objectif. La courbe du chômage ne s'est pas inversée, mais nous sommes à deux doigt de le faire (...) Cet objectif est atteignable. On est à deux doigts de cela, à quelques jours, à quelques mois», a-t-il insisté, parlant d'un «objectif» qui n'a pas encore été atteint, plutôt que d'un «pari raté».
http://www.leparisien.fr/economie/choma ... 535511.php
"à quelques jours, à quelques mois"


Ou alors, peut-être allusion à Jean-Claude Duss, qui lui, était "à deux doigts de conclure".

Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Bonjour,
Pourquoi vouloir que tout le monde bosse ? On est CENSES être en démocratie, donc on devrait pouvoir choisir.
Donc une des solutions qui pourraient s'appliquer est de supprimer les dispositifs chômage et d'instaurer un revenu minimum d'existence, identique pour tout le monde, permettant d'assurer le logement, la nourriture, la santé, les transports avec un petit plus pour les loisirs. Les personnes désirant bosser pourraient le faire en plus, les autres ne seraient plus fliquées, déprimées, angoissées par la peur du terme ou de la radiation, etc.
Ce RME serait financé par les lignes budgétaires actuellement dédiées aux allocations chômage, ASS, RSA, minimum vieillesse, exonérations de charges patronales etc.
L'idée n'est pas nouvelle et n'est pas de moi, mais elle mériterait d'être tentée. La fin de l'emploi obligatoire, une utopie réaliste ?
Pourquoi vouloir que tout le monde bosse ? On est CENSES être en démocratie, donc on devrait pouvoir choisir.
Donc une des solutions qui pourraient s'appliquer est de supprimer les dispositifs chômage et d'instaurer un revenu minimum d'existence, identique pour tout le monde, permettant d'assurer le logement, la nourriture, la santé, les transports avec un petit plus pour les loisirs. Les personnes désirant bosser pourraient le faire en plus, les autres ne seraient plus fliquées, déprimées, angoissées par la peur du terme ou de la radiation, etc.
Ce RME serait financé par les lignes budgétaires actuellement dédiées aux allocations chômage, ASS, RSA, minimum vieillesse, exonérations de charges patronales etc.
L'idée n'est pas nouvelle et n'est pas de moi, mais elle mériterait d'être tentée. La fin de l'emploi obligatoire, une utopie réaliste ?
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail


Elle est excellente, celle là. On ne l'entend pas beaucoup.
Mais pourquoi pas ?
Le problème, c'est que ce n'est pas dans la nature humaine.
Et imagine que tout le monde prenne goût au revenu minimum d'existence.
ET qu'il n'y ait plus personne qui est envie de bosser (infirmière, transport...)
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
A ce sujet, 2 documentaires intéressants avaient été diffusés sur Arte : "la grande pompe à phynances" et "Le bal des vautours".C'est ce qui s'est passé avec la crise des subprimes en 2008. On a refilé du crédit immobilier à tout le monde en considérant que le marché immobilier étaient en tension et que les prix allaient grimper sans arrêt. Seulement, l'activité économique s'est tassé, les revenus ont baissé et certaines personnes n'ont pu honorer leurs crédit. Les banques ont donc mis en vente les biens en question mais on été trop nombreuse à le faire en même temps faisant alors baisser les prix de ventes si bien que les crédits n'ont pu être remboursé entièrement mettant en difficulté les banques concernées, resserrant les conditions de crédit qui ont alors étouffer les acteurs économiques qui ne fonctionnaient pas avec leurs fonds propre mais avec les crédits.
Ce que j'en ai compris, c'est qu'une grande agence de notation avait participé à la titrisation des emprunts reconnus dès l'origine à haut risque, mis cette titrisation dans un groupe d'actions moins risqué, accordé une bonne note de perspective sur ce paquet, et vendu le tout sur les marchés, avides de bonnes affaires rapides et lucratives. Les pots cassés de cette escroquerie ont été payés par l'argent public et mis en berne l'économie.
Hollande avait promis de séparer dans les banques les activités spéculatives et de dépôt. On attend toujours...
On ne laisse pas de place aux gens qui souhaitent vivre différemment, qui accordent plus d'importance à la qualité de vie et des relations qu'à l'amassage d'argent. Or pour pouvoir acquérir un logement, planter des légumes dans son jardin, il faut de plus en plus d'argent, donc la nécessité de gagner le plus possible, de se coller un crédit lourd, d'accepter des conditions de travail archaïques.Donc une des solutions qui pourraient s'appliquer est de supprimer les dispositifs chômage et d'instaurer un revenu minimum d'existence, identique pour tout le monde, permettant d'assurer le logement, la nourriture, la santé, les transports avec un petit plus pour les loisirs. Les personnes désirant bosser pourraient le faire en plus, les autres ne seraient plus fliquées, déprimées, angoissées par la peur du terme ou de la radiation, etc.
Il y a aussi le problème de redistribution des richesses.
Inégalités : 1% de la population mondiale détient près de la moitié des richesses
http://www.leparisien.fr/economie/inega ... 512325.php
"La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d'Europe (217 milliards d'euros) dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 (200 milliards d'euros)."
"Les causes de ce creusement sont nombreuses: la déréglementation financière, les règles et les systèmes facilitant l'évasion fiscale, mais aussi les mesures d'austérité."
"L'Oxfam dénonce aussi la confiscation des recettes issues du pétrole et de l'extraction minière."
"D’un côté, les profits des entreprises, les salaires des dirigeants et les transactions boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe de ralentissement, tandis que de l’autre, le chômage et la précarité augmentent», souligne Sébastien Fourmy d’Oxfam France. A cela s'ajoute, les réseaux des paradis fiscaux qui permettent aux plus riches de mettre à l'abri une partie de leur patrimoine."
La France au 7e rang mondial pour la richesse des ménages"Sans une véritable action pour réduire ces inégalités, les privilèges et les désavantages se transmettront de génération en génération comme sous l'Ancien régime."
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 05335.html
Les grands patrons gagnent plus de 400 fois le SMIC.Selon une étude publié mercredi, le patrimoine mondial des ménages a augmenté de 4,9% en 2013. La France se classe au 7e rang de la richesse moyenne par ménage dans le monde. Elle compte 2,2 millions de millionnaires.
http://www.reporterre.net/spip.php?article3684
Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 400 et 1 500 années de Smic par an... Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages.
Multiplier par au moins 2 pour avoir l'équivalent en année de RSA/ASS.Les PDG ne sont pas les seuls à être les mieux rémunérés. Des très hauts cadres de certaines professions ou des sportifs peuvent avoir un revenu annuel moyen astronomique : 35 années de Smic pour un sportif de haut niveau, 23 années pour un cadre du secteur de la finance, 18 années pour un dirigeant d’entreprise salarié...
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Salut à Vous.
À lire vos différentes interventions - souvent pertinentes et argumentées - pourquoi ne rédigez-vous pas des articles ou chroniques qui pourraient étoffer le contenu du site Actuchomage ?
Je rappelle à celles et ceux qui fréquentent uniquement nos forums que Actuchomage est avant tout un site consulté entre de 60.000 et 80.000 fois par mois (je ne parle pas ici des forums). http://www.actuchomage.org
Intervenir sur les forums, c'est bien. Passer du temps à rédiger des contributions, c'est sympa. Mais comme vous avez souvent toute la matière (sources d'informations) et, pour certaines et certains, les compétences rédactionnelles, pourquoi ne pas vous lancer dans un travail d'écriture plus abouti ?
Plutôt que d'être lu par quelques dizaines de personnes - celles qui participent à une discussion ou la suivent - votre production peut être consultée (dès lors qu'elle est mise en ligne en page d'accueil) par des milliers de lecteurs (la plupart de nos articles dépassent les 1.000 à 2.000 vues, avec des pointes à plus de 5.000, voire 7.000), reprise sur d'autres sites Internet et référencée par les moteurs de recherche.
Une bonne façon de faire passer vos convictions, vos analyses, vos décryptages de l'actualité.
Je reste à l'écoute de vos propositions.
Bien@Vous
Yves
contact@actuchomage.org
À lire vos différentes interventions - souvent pertinentes et argumentées - pourquoi ne rédigez-vous pas des articles ou chroniques qui pourraient étoffer le contenu du site Actuchomage ?
Je rappelle à celles et ceux qui fréquentent uniquement nos forums que Actuchomage est avant tout un site consulté entre de 60.000 et 80.000 fois par mois (je ne parle pas ici des forums). http://www.actuchomage.org
Intervenir sur les forums, c'est bien. Passer du temps à rédiger des contributions, c'est sympa. Mais comme vous avez souvent toute la matière (sources d'informations) et, pour certaines et certains, les compétences rédactionnelles, pourquoi ne pas vous lancer dans un travail d'écriture plus abouti ?
Plutôt que d'être lu par quelques dizaines de personnes - celles qui participent à une discussion ou la suivent - votre production peut être consultée (dès lors qu'elle est mise en ligne en page d'accueil) par des milliers de lecteurs (la plupart de nos articles dépassent les 1.000 à 2.000 vues, avec des pointes à plus de 5.000, voire 7.000), reprise sur d'autres sites Internet et référencée par les moteurs de recherche.
Une bonne façon de faire passer vos convictions, vos analyses, vos décryptages de l'actualité.
Je reste à l'écoute de vos propositions.
Bien@Vous
Yves
contact@actuchomage.org
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
C'est une autre facette du même cube. C'est un point de vue qui permet de dire "houu, le vilain acteur bancaire qui à cassé tout le systeme" et de ne pas remettre en cause l'integralité du systeme. On fera des semblants d'ajustement et on continuera de la même maniere.cestpasvrai a écrit : A ce sujet, 2 documentaires intéressants avaient été diffusés sur Arte : "la grande pompe à phynances" et "Le bal des vautours".
Ce que j'en ai compris, c'est qu'une grande agence de notation avait participé à la titrisation des emprunts reconnus dès l'origine à haut risque, mis cette titrisation dans un groupe d'actions moins risqué, accordé une bonne note de perspective sur ce paquet, et vendu le tout sur les marchés, avides de bonnes affaires rapides et lucratives. Les pots cassés de cette escroquerie ont été payés par l'argent public et mis en berne l'économie.
Un emprunt à haut risque est un emprunt dont on sait que les gens ont des risques de ne pas rembourser en cas d'accident de la vie (perte d'emploi par exemple). Mais le "filet de sécurité", c'était l'augmentation des prix de l'immobilier. Si la personne à risque ne pouvait pas payer, on revendait son bien et la banque rentrait dans ses frais ce qui est logique.
Sauf que comme l'opération de crédit à risque à été massive et qu'à la suite d'un tassement économique, les défauts ont été important, les banquiers ont paniqué et on mis en vente rapidement afin de récupérer leurs mises et d'éviter à avoir à afficher des déficits. Les prix du marché immobilier se sont donc effondré car trop d'habitation à vendre et pas assez d'acheteur puisque tout ceux qui pouvaient contracter un crédit l'avait déjà fait (raison pour laquelle on s'était tourné vers les crédits "à risque").
Les établissements ayant financer ces crédits par l'achat de titre de créance (même si elles, pour certaines, ont été bernée) se sont donc retrouvé déficitaire et ceux qui en avaient trop acheté se sont retrouvé en faillite.
S'il n'y avait pas eu cette magouille, la crise aurait quand même eu lieu mais plus tôt et avec un impact plus faible.
En France, on assiste aussi à une bulle immobilière qui tient à la fois de la spéculation (donc risque d'éclatement) mais aussi, et c'est ca le plus étonnant, de la législation qui fait tout pour éviter un tel éclatement.
Comment ? En créant artificiellement un manque de logement en menant la vie dure aux petits bailleurs (qui sont potentiellement les plus nombreux) en surprotégeant les locataires. Ainsi, après deux ou trois ennuies avec des locataires indélicat, le petit bailleur en a marre et décide de ne plus mettre son bien en location.
Sous prétexte de "protéger les locataires", on a éliminé du marché un certains nombre de "micro-logement" sans tenir compte de l'habitabilité réelle de ces logements alors que l'on à le droit d'y habiter si on est propriétaire.
En détruisant certaines tours d'habitation un peu trop ancienne pour les remplacer par des habitations individuelles.
On a mis en place une mesure qui a pour but de ralentir les mises en ventes dans le secteur immobilier en créant la fameuse taxe sur les plus-value immobilière ce qui fait qu'un certains nombre de personnes vont repousser la mise en vente de leurs bien d'une ou deux années par exemple. Ça permet de maintenir le prix en évitant qu'il y ai trop d'offre par rapport au capacité d'endettement des ménages surtout dans une période comme la nôtre.
Les aides aux logements sont aussi une façon de soutenir la montée des prix. Une augmentation de la valeur de ces aides ou mieux du nombre de personne qui y ont droit va faire que les bailleurs restant sur le marché auront plus de candidat et pourront choisir celui qui offre plus permettant de la encore faire monter les prix des loyers parce que le rapport entre l'offre et la demande de logement sera la même.
Certes, il faut limiter les abus des uns et des autres mais comme nos dirigeant passent leurs temps à nous mentir et à jouer dans l'émotionnel, il faut considérer que les arguments qu'ils nous donnent ne sont jamais les vrais raisons de leurs choix.
Malheureusement, la solution "simple" est de ne pas travailler pour des patrons et de ne pas emprunter d'argent, c'est a dire monter sa boite sans emprunter ce qui est compliqué sur tous les aspects.cestpasvrai a écrit : Il y a aussi le problème de redistribution des richesses.
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Tout à fait d'accord avec toi.Ainsi, après deux ou trois ennuies avec des locataires indélicat, le petit bailleur en a marre et décide de ne plus mettre son bien en location.
Sous prétexte de "protéger les locataires", on a éliminé du marché un certains nombre de "micro-logement" sans tenir compte de l'habitabilité réelle de ces logements alors que l'on à le droit d'y habiter si on est propriétaire.
On n'ose pas le dire fort, parce que c'est tout de suite un discours "de droite". Mais quand un couple à la retraite met la maison qu'il a mis 20 ans à payer, en location pour compléter sa petite retraite, on comprend qu'il a absolument besoin d'un loyer régulièrement versé.
J'ai l'exemple d'une voisine qui voulait louer sa maison, tout à fait propre et sympa. L'agent immobilier qui est venu voir lui a dit que c'est impossible de louer dans cet état car il faut installer des garde-corps aux deux fenêtres de l'étage, vu que la hauteur entre le bas de la fenêtre et le plancher est de gngngn cm. C'est obligatoire parce que si la fenêtre était ouverte et si un enfant etc...
Mais si les locataires n'ont pas d'enfants ?
Oui mais non, parce que c'est obligatoire et puis si des enfants viennent chez eux...
Oui mais les enfants ça s'éduque et ils peuvent tout aussi bien enjamber le garde-corps.
Ah oui mais non mais faut des garde-corps.
Elle en aurait pour le montant de 3 mois de loyer pour faire poser les garde-corps. Alors c'est simple, elle n'a pas mis en location. Mais... elle a prêté la maison à des amis...

Trop de réglementation c'est un pousse-à-la-dépense, et un pousse-au-noir.
Re: je suis à deux doigts de trouver du travail
Parce que le dire franchement risquerais de casser la gue-guerre entre locataires et bailleurs qui font que des milliers de gens se disputent pour des broutilles. Ça permet de couvrir les manoeuvres politique de droite comme de gauche en faisant semblant de satisfaire les uns ou les autres alors que le but est tout autre.serabeth a écrit : On n'ose pas le dire fort, parce que c'est tout de suite un discours "de droite". Mais quand un couple à la retraite met la maison qu'il a mis 20 ans à payer, en location pour compléter sa petite retraite, on comprend qu'il a absolument besoin d'un loyer régulièrement versé.
Tu veux booster la construction pour créer une croissance locale ? Tu fait une loi fiscale pour créer du logement neuf.
Bien entendu, si tu passes ça comme ca, ca va hurler "encore de l'argent publique balancer par les fenêtres" ou "encore un avantage pour les riches" donc on va dorer la pillule. On va conditionner cet avantage à une norme "écologique" ou "à la crise du logement" et ca passera mieux en car on jouera sur l'émotionnel (la pauvre nature, le pauvre SDF avec emploi...).
Dernière modification par Statovore le 30 janv. 2014, modifié 1 fois.