Travailler tue en toute impunité
Travailler tue en toute impunité
Suite à la pétition de la Fondation Copernic contre le travail qui tue et qui rend malade avec la complicité des politiques, des pouvoirs publics et même de la loi,
voir ici : http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=4471
La Fondation Copernic organise un forum sur ce thème avec les invités suivants :
- Annie Thébaud-Mony (sociologue Inserm, auteur de "Travailler nuit gravement à la santé").
- Caroline Mécary (avocate au Barreau de Paris, Présidente de la Fondation Copernic)
- Michel Bianco (père de Jérôme Bianco, décédé au travail)
- Pierre Laurent (coordinateur de la direction nationale du PCF)
- Martine Billard (députée Les Verts)
- Hervé Bramy (ancien président du Conseil général de Seine Saint Denis)
- Eric Beynel (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires)
- Philippe Billard (porte-parole de l’association Sous-Traitance/Santé dans le nucléaire et la chimie)
- Gérard Filoche (Inspecteur du Travail)
- Christine Poupin (exécutif du NPA, CGT-Chimie)
- Violaine Roussel (maître de conférence en science politique, Paris VIII)
- Louis-Marie Barnier (ancien membre d’un CHSCT, CGT, Fondation Copernic)
- Sylvie Catala (inspectrice du travail, association L611-10)
- Gérard Voide (coordination des associations en lutte pour la déconstruction de l’usine de broyage d’amiante d’Aulnay-sous-bois)
- Claire Villiers (vice-présidente du Conseil Régional d’Ile de France)
- Isabelle Taraud (Syndicat des Avocats de France)
- Alain Gueguen (secrétaire du syndicat Sud du Technocentre Renault-Guyancourt)
- Raquel Garrido (secrétaire nationale du Parti de Gauche, ancienne membre de la commission des normes à l’OIT)
- Laurent Garrouste (juriste du travail, Fondation Copernic)
- Michel Coste (CGT Chimie)
- Pierre Contessenne (Sud Aérien)
- Mot d’accueil de Willy Pelletier (coordinateur général de la Fondation Copernic)
Ce Forum est le premier d’une longue série.
Il aura lieu à Paris, samedi 21/03/09 de 10h à 18h à la Bourse du Travail du 3, rue du Château d’Eau, Paris Xème (salle Grande A. Croizat), métro République.
ENTRÉE LIBRE !
voir ici : http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=4471
La Fondation Copernic organise un forum sur ce thème avec les invités suivants :
- Annie Thébaud-Mony (sociologue Inserm, auteur de "Travailler nuit gravement à la santé").
- Caroline Mécary (avocate au Barreau de Paris, Présidente de la Fondation Copernic)
- Michel Bianco (père de Jérôme Bianco, décédé au travail)
- Pierre Laurent (coordinateur de la direction nationale du PCF)
- Martine Billard (députée Les Verts)
- Hervé Bramy (ancien président du Conseil général de Seine Saint Denis)
- Eric Beynel (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires)
- Philippe Billard (porte-parole de l’association Sous-Traitance/Santé dans le nucléaire et la chimie)
- Gérard Filoche (Inspecteur du Travail)
- Christine Poupin (exécutif du NPA, CGT-Chimie)
- Violaine Roussel (maître de conférence en science politique, Paris VIII)
- Louis-Marie Barnier (ancien membre d’un CHSCT, CGT, Fondation Copernic)
- Sylvie Catala (inspectrice du travail, association L611-10)
- Gérard Voide (coordination des associations en lutte pour la déconstruction de l’usine de broyage d’amiante d’Aulnay-sous-bois)
- Claire Villiers (vice-présidente du Conseil Régional d’Ile de France)
- Isabelle Taraud (Syndicat des Avocats de France)
- Alain Gueguen (secrétaire du syndicat Sud du Technocentre Renault-Guyancourt)
- Raquel Garrido (secrétaire nationale du Parti de Gauche, ancienne membre de la commission des normes à l’OIT)
- Laurent Garrouste (juriste du travail, Fondation Copernic)
- Michel Coste (CGT Chimie)
- Pierre Contessenne (Sud Aérien)
- Mot d’accueil de Willy Pelletier (coordinateur général de la Fondation Copernic)
Ce Forum est le premier d’une longue série.
Il aura lieu à Paris, samedi 21/03/09 de 10h à 18h à la Bourse du Travail du 3, rue du Château d’Eau, Paris Xème (salle Grande A. Croizat), métro République.
ENTRÉE LIBRE !
Chômer tue en toute impunité !
Il serait bon que quelques Actuchômeuses et Actuchômeurs participent à ce colloque pour rappeler que le chômage tue certainement plus que le travail. Faudrait pas oublier cette évidence !!!
Nous pouvons organiser un petit rassemblement "Chômage Année Noire" à cette occase.
Pas besoin d'être nombreux. 3, 4, 6… d'entre nous sur les lieux et l'affaire est entendue. Une banderole (on l'a) et quelques pébrocs (on les a).
J'en serai.
Et puis, ça permet, par la même, d'assister à un colloque fort intéressant.
Yves - Un animateur du site
Nous pouvons organiser un petit rassemblement "Chômage Année Noire" à cette occase.
Pas besoin d'être nombreux. 3, 4, 6… d'entre nous sur les lieux et l'affaire est entendue. Une banderole (on l'a) et quelques pébrocs (on les a).
J'en serai.
Et puis, ça permet, par la même, d'assister à un colloque fort intéressant.
Yves - Un animateur du site
Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
Nous pouvons organiser un petit rassemblement "Chômage Année Noire" à cette occase.

Dernière modification par Pili le 15 mars 2009, modifié 8 fois.
présence
Se faire voir, oui. Mais la Fondation Copernic et ses participants (dont certains que nous apprécions bcp pour leurs prises de position courageuses) ne méritent pas une "manif de protestation".
Pour avoir déjà assisté à l'un de leurs colloques, je sais que la prise de parole est possible et même incitée.
C'est aussi le premier forum d'une longue série. Il est en effet nécessaire d'élargir le débat des dégâts du travail au dégâts du non-travail. Nous y serons en tant qu'amis et collaborateurs, non en "râleurs" (pas besoin à mon avis).
Au fait, il y a une pétition à signer, c'est déjà ça :
http://www.fondation-copernic.org/petit ... petition=3
Pour avoir déjà assisté à l'un de leurs colloques, je sais que la prise de parole est possible et même incitée.
C'est aussi le premier forum d'une longue série. Il est en effet nécessaire d'élargir le débat des dégâts du travail au dégâts du non-travail. Nous y serons en tant qu'amis et collaborateurs, non en "râleurs" (pas besoin à mon avis).
Au fait, il y a une pétition à signer, c'est déjà ça :
http://www.fondation-copernic.org/petit ... petition=3
Aucun problème…
Sur ce coup-là, y'a rien de plus simple, comme je l'ai écrit. Pas besoin d'être 25 ou 30. On y sera.
Nous y serons en "amis", ça va de soi… sauf que beaucoup d'intellos et de chercheurs concentrent leurs travaux sur le "travail" car ils trouvent des moyens financiers pour les mener à bien.
Peu, en définitive, travaillent sur le "chômage".
Nous y serons comme "amis", mais cela ne nous empêchera pas de rappeler aux personnes présentes que le chômage tue certainement plus que le travail, notamment par suicides.
On s'émeut d'un salarié qui se donne la mort. Disons qu'un chômeur isolé "intéresse moins".
Et puis, on aura révisé nos gammes lors du colloque Pôle Emploi du 18 mars, de la manif du 19. On finira cette semaine par "Chômer tue en toute impunité !"
Nous y serons en "amis", ça va de soi… sauf que beaucoup d'intellos et de chercheurs concentrent leurs travaux sur le "travail" car ils trouvent des moyens financiers pour les mener à bien.
Peu, en définitive, travaillent sur le "chômage".
Nous y serons comme "amis", mais cela ne nous empêchera pas de rappeler aux personnes présentes que le chômage tue certainement plus que le travail, notamment par suicides.
On s'émeut d'un salarié qui se donne la mort. Disons qu'un chômeur isolé "intéresse moins".
Et puis, on aura révisé nos gammes lors du colloque Pôle Emploi du 18 mars, de la manif du 19. On finira cette semaine par "Chômer tue en toute impunité !"
le chômage tue en toute impunité
Quelques info sur le suicide des chômeurs et "précaires"...
Un très long article de Janvier 2004 - L'Humanité :
Etude récente sur un petit échantillon lors de 13e Journée nationale sur la prévention du suicide « Précarité et suicide »
Dans cette étude, il apparaît que le risque suicidaire est très élevé chez les bénéficiaires de prestations sociales (qui représentent 10% de l’échantillon représentatif des Français majeurs mais 70% de celui des personnes en demande d’aide), et dans une moindre mesure parmi les salariés ne bénéficiant pas d’un CDI.
http://hesa.etui-rehs.org/uk/newsevents ... uicide.pdf

http://www.humanite.fr/2004-01-09_Polit ... au-suicideQuand le chômage conduit au suicide
Honte, isolement, stigmatisation sociale, le désarroi psychologique provoqué par le chômage peut devenir insupportable, soulignent plusieurs études.
Peu de chiffres, peu d’études, une forme de tabou tenace. Une évidence néanmoins : le chômage use les chômeurs, le chômage en tue, et la perspective du chômage pour les salariés peut en conduire certains à mettre fin à leurs jours. Dans son livre la Violence du chômage (Presses universitaires de Strasbourg, 2002), Christian de Montlibert, sociologue et membre du collectif Raisons d’agir, relève les effets de l’apparition d’un désarroi psychologique parfois très intense chez les chômeurs, désarroi provoqué par la honte, par l’isolement, ou encore par la stigmatisation sociale : " Les chômeurs, fait-il observer, sont plus nombreux qu’une population du même âge et de même qualification à éprouver des insomnies (19 contre 5), à se sentir sous tension (23 contre 11), à être déprimés (34 contre 9), à perdre confiance en eux (20 contre 4). "
Dans une des rares études consacrée à la question et publiée en avril 1998 - Suicide et mal-être social -, Alfred Nizard, chercheur à l’Institut national des études démographiques, observait que " le chômage, la précarité de l’emploi, l’absence, la faiblesse ou la chute des revenus ont contribué au relâchement des liens familiaux et à l’isolement moral ou physique des individus, aussi le chômage est-il révélateur des difficultés de la vie qu’accompagne la montée des suicides ".
Dans une autre étude, Louis Chauvel, sociologue spécialiste des générations, décortique " la croissance du suicide et les problèmes de la société française après les Trente Glorieuses ". " Le chômage, ou simplement le non-emploi, est un facteur indubitable de sur-suicide au milieu de la vie, avançait-il. Le taux de suicide chez les chômeurs et les sans-emploi d’une quarantaine d’années est de l’ordre de 100 pour 100 000. Le point haut du suicide des moins de soixante-dix ans est maintenant autour de quarante-cinq ans, l’âge où, pour les populations le plus en difficulté, vient l’heure du constat d’une vie en échec, sans perspective de recommencement, où les chances d’accéder à une autre vie, par exemple avec une retraite aux revenus décents, apparaissent lointaines ou simplement douteuses, faute d’annuités suffisantes. (…) Pourtant il convient de concevoir ces rapprochements avec la plus grande circonspection : la tentation est forte de s’arrêter à l’idée simpliste d’un suicide "économique", et de réduire les causes du suicide au seul chômage, ou aux difficultés économiques, autrement dit aux aspects les plus matériels de la "crise". Ce serait se fourvoyer quant à l’explication du phénomène. Même si ce sont des facteurs indubitables de variation des risques de suicide, tous les chômeurs d’âge mûr ne se suicident pas, et tous les suicidés ne sont pas des chômeurs et des démunis. En effet, en période de progression du chômage, les risques de suicide s’accroissent aussi pour ceux qui ne sont en rien concernés. "
Du point de vue de la prévention, ce n’est que très récemment que l’attention a commencé à se porter sur les suicides liés aux conditions de travail ainsi qu’au chômage. " La violence qui a fait massivement irruption dans l’entreprise touche particulièrement les adultes dont le taux de suicide stagne actuellement, expliquait, en 2002, Michel Debout, président de l’Union nationale de la prévention du suicide (UNPS). Les plans sociaux accentuent le sentiment d’abandon et de précarité vécu par un certain nombre de salariés licenciés. Le désespoir peut dans des cas extrêmes conduire au suicide. Il existe peu de chiffres officiels, mais le problème est réel. Un silence total est observé par les entreprises à ce sujet. Le plus souvent, ces dernières cherchent des explications à l’extérieur du travail, dans des problèmes familiaux notamment. Mais l’exclusion du travail peu suffire. Renvoyés brutalement d’une communauté à laquelle ils se sont donnés pendant des années, ces salariés finissent par se sentir aussi exclus du monde des hommes, et retournent alors cette violence contre eux-mêmes. "

Dans cette étude, il apparaît que le risque suicidaire est très élevé chez les bénéficiaires de prestations sociales (qui représentent 10% de l’échantillon représentatif des Français majeurs mais 70% de celui des personnes en demande d’aide), et dans une moindre mesure parmi les salariés ne bénéficiant pas d’un CDI.
http://hesa.etui-rehs.org/uk/newsevents ... uicide.pdf
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
J'apprécie certains invités aussi mais je ne suis pas sûre de venir samedi. Je pars quelques jours et je ne sais pas encore si c'est dimanche ou lundi
Je vous fais confiance, surtout à Yves et Sophie pour intervenir et nous relater le tout
De toutes façons à jeudi, il devrait faire beau en plus on ne mouillera pas les parapluies
N.B. (ça m'embête de mettre PS) je viens de signer la pétition.

Je vous fais confiance, surtout à Yves et Sophie pour intervenir et nous relater le tout

De toutes façons à jeudi, il devrait faire beau en plus on ne mouillera pas les parapluies

N.B. (ça m'embête de mettre PS) je viens de signer la pétition.
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
Sacrée toi !N.B. (ça m'embête de mettre PS) je viens de signer la pétition.




Autre bon mot de Maguy à la manif du 29 janvier, des militants de la CFDT passant devant nous avec leurs drapeaux oranges : "Mais… pourquoi orange ? Je croyais que la couleur de la CFDT c'était le jaune ?"



Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
Je suis très content de votre intention de vous rendre à cette réunion pour rappeler l'existence des chômeurs et ce qu'ils subissent (n'oubliez pas de parler de la non-mobilisation des chômeurs, ce qui est le + grave, et ce qui prouve bien la persécution qui est faite envers les chômeurs).
Effectivement, presque tous les intellectuels préfèrent travailler (par opportunisme ?) sur les salariés, un groupe conséquent et surtout encore à peu près respecté par la population.
Effectivement, presque tous les intellectuels préfèrent travailler (par opportunisme ?) sur les salariés, un groupe conséquent et surtout encore à peu près respecté par la population.
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
On en a moultes fois parlé sur ce forum.n'oubliez pas de parler de la non-mobilisation des chômeurs, ce qui est le + grave, et ce qui prouve bien la persécution qui est faite envers les chômeurs
La mobilisation des chômeurs ne peut venir... que des chômeurs eux-mêmes, mais ils souffrent souvent d'un déni de leur situation.
Des personnes comme Gérard Filoche, qui s'est fait fermer son blog ou Claire Villiers ne peuvent être soupçonnées d'opportunisme, ce sont des purs, des combattants de la première heure.
Ils sont censés faire quoi, aller chercher les chômeurs un par un par la main pour les amener à militer ?
Oui mais non
C'est compliqué tout ça.
Beaucoup de celles et ceux qui se penchent sur le sort des chômeurs n'ont pas du tout connu le chômage. Moi, c'est une chose qui m'a toujours dérangé. Je ne veux pas dire par-là qu'il faut passer obligatoirement par la case chômage pour avoir la légitimité d'en parler et de travailler dessus… Mais pas loin quand même !
C'est quand on est au fond du trou qu'on constate l'absence de lumière ! Pas quand on l'observe d'en-haut !
Donc, j'y reviens.
L'État, les syndicats et même le patronat financent beaucoup de recherches sur le monde du travail, par l'intermédiaire d'instituts financés eux aussi par des fonds publiques, syndicaux et parfois privés.
On s'intéresse beaucoup moins aux questions de précarité et de chômage. Incontestablement ! Pourtant, ce sont elles qui créent le plus de stress, d'inquiétudes, d'angoisses, de névroses… et de mortalité.
Comme écrit plus haut : On parle beaucoup d'un salarié qui se suicide sur son lieu de travail (et à raison), peu ou pas du tout du chômeur qui se suicide chez lui, par désespoir.
Et nous sommes bien placés ici pour en parler puisque nous les voyons passer les études sur le monde du travail… et les études sur le chômage. On est dans une proportion de 1 à 20 ! De 1 à 30 même ! Peut-être plus.
Ce qui prouve bien qu'il faut toujours se rappeler au bon souvenir de tout le monde. Y compris Filoche. Peut-être pas Claire Villiers quand même.
Beaucoup de celles et ceux qui se penchent sur le sort des chômeurs n'ont pas du tout connu le chômage. Moi, c'est une chose qui m'a toujours dérangé. Je ne veux pas dire par-là qu'il faut passer obligatoirement par la case chômage pour avoir la légitimité d'en parler et de travailler dessus… Mais pas loin quand même !
C'est quand on est au fond du trou qu'on constate l'absence de lumière ! Pas quand on l'observe d'en-haut !
Donc, j'y reviens.
L'État, les syndicats et même le patronat financent beaucoup de recherches sur le monde du travail, par l'intermédiaire d'instituts financés eux aussi par des fonds publiques, syndicaux et parfois privés.
On s'intéresse beaucoup moins aux questions de précarité et de chômage. Incontestablement ! Pourtant, ce sont elles qui créent le plus de stress, d'inquiétudes, d'angoisses, de névroses… et de mortalité.
Comme écrit plus haut : On parle beaucoup d'un salarié qui se suicide sur son lieu de travail (et à raison), peu ou pas du tout du chômeur qui se suicide chez lui, par désespoir.
Et nous sommes bien placés ici pour en parler puisque nous les voyons passer les études sur le monde du travail… et les études sur le chômage. On est dans une proportion de 1 à 20 ! De 1 à 30 même ! Peut-être plus.
Ce qui prouve bien qu'il faut toujours se rappeler au bon souvenir de tout le monde. Y compris Filoche. Peut-être pas Claire Villiers quand même.
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
Comme d'habitude Yves, ce sont qui en savent le moins qui en parlent le "mieux"
D'ailleurs, le nouveau médiateur national (oups j'ai oublié le nom
) a dû répondre à une question très gênante : qui vous paie ??
Réponse : Pôle emploi.
Comment peut-il rester neutre dans ces conditions ?
Tiens, ça me fait penser à tous ces rapports pseudo-scientifiques commandés par des fabricants de produits qui entendent bien lire ce qu'ils ont envie sur l'inocuité de leurs trucs.
Je les classe comme "avis non autorisés"

D'ailleurs, le nouveau médiateur national (oups j'ai oublié le nom

Réponse : Pôle emploi.
Comment peut-il rester neutre dans ces conditions ?
Tiens, ça me fait penser à tous ces rapports pseudo-scientifiques commandés par des fabricants de produits qui entendent bien lire ce qu'ils ont envie sur l'inocuité de leurs trucs.
Je les classe comme "avis non autorisés"
Juste une petite parenthése
ça peut arriver...Comme d'habitude Yves, ce sont qui en savent le moins qui en parlent le "mieux"

C'est vrai, ça peut être dérangeant et même faire culpabiliser ceux qui travaillent et qui sont membres d'association de chômeurs et qui par conséquent se penchent sur le sujetBeaucoup de celles et ceux qui se penchent sur le sort des chômeurs n'ont pas du tout connu le chômage. Moi, c'est une chose qui m'a toujours dérangé. … Mais pas loin quand même !
Un jour,
- Pourquoi être membre d'une association de chômeurs alors que tu n'es pas au chômage?! m'ai-je entendu dire

Embarrassante comme question, une peu conne quand tu dois répondre alors que pour toi cela va de soi ...
- Ben en ce qui me concerne, j'ai été au chômage durant deux ans, deux ans difficiles ....pas oublié....répond-je complètement décalée
C'était juste une petite parenthèse
Dernière modification par Pili le 15 mars 2009, modifié 10 fois.
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
Beaucoup de celles et ceux qui se penchent sur le sort des chômeurs n'ont pas du tout connu le chômage. Moi, c'est une chose qui m'a toujours dérangé. Je ne veux pas dire par-là qu'il faut passer obligatoirement par la case chômage pour avoir la légitimité d'en parler et de travailler dessus… Mais pas loin quand même !

PS: Le chômage est une épreuve, somme toute assez personnelle dans les faits, même si il y a des constantes qu'on peut observer.
Re: Travailler tue en toute impunité : Forum Copernic
On ne peut en parler que lorsqu'on connait son sujet alors qu'on a une tribune ou un rôle officiel.Parfois, entendre ce genre de chose peut faire culpabiliser ceux qui ne sont pas au chômage et qui sont membre d'association de chômeurs
J'ai eu de nombreuses périodes de chômage dans ma vie, bien entendu plus courtes, mais rien de comparable à ces dernières années, surtout les deux dernières. Et d'ailleurs Pili je parlais surtout du nouveau médiateur.
Je peux aussi compatir avec les femmes battues, et je n'ai jamais été battue.
Je peux aussi ressentir de la compassion avec les gens qui ont faim et pourtant je n'ai jamais eu faim.
Ne mélangeons pas tout !