Je ne vais pas la plaindre. Les conditions sont claires : comptage du temps à partir de 7 h 45. Si elle a envie de faire du zèle, c'est son problème.
En principe, d'accord avec toi, Paulina. Mais on ne connaît rien sur la situation personnelle de ce "Bertrand" de l'article. Il se sent peut-être obligé d'agir ainsi pour ne pas être mal vu, il peut avoir peur de NOUS rejoindre s'il ne fait pas plus de ce qu'on lui demande, il a peut-être une famille et/ou des dettes…. donc, je ne le blâme pas, je peux comprendre.
D'un autre côté, faut aussi être vigilant de ne pas se faire bouffer : Au premier poste que j'ai eu quand je suis arrivée à Paris à l'époque, on m'avait indiqué que les horaires étaient de 8h30 à 17h30. Le premier jour, 17h30 arrive, personne ne bouge (c'était une TPE d'environ 10 personnes). 17h45 arrive, toujours rien. A 18h00, c'étais moi qui suis partie la première, occasionnant quelque gros yeux étonnés près de la porte…. A partir du deuxième jour, j'ai toujours quitté à l'heure (sauf 2, 3 situations exceptionnelles en près de 15 ans), sans jamais avoir eu la moindre remarque critique du patron à cause de cela. J'ai été augmentée comme tous les autres, parfois même plus. Mais: j'ai pas passé mes jours à papoter au téléphone avec ma meilleure copine, je n'ai pas dépassé mes pauses à répétition, mon travail a toujours été fait. En même temps, d'autres collègues se sont fait incendier parce qu'elles avaient le "malheur" de vouloir "exceptionnellement" quitter à 18h00...
Ce n'est pas toujours facile de s'imposer dans ces situations, l'ambiance dans l'entreprise doit aussi jouer. Mieux vaut en tout cas le faire dès le début je pense, après c'est plus difficile de corriger ces "habitudes" si on le souhaite.
Et puis, à l'époque, on n'avait pas encore peur de perdre notre boulot, on pouvait encore en retrouver! C'était une autre vie, un autre siècle, une autre mentalité…. it's a long, long time ago !
