Après le droit de grève menacé (ainsi que les grévistes forcés de le dire 48 heures avant), toujours plus fort
Kidnapping d’Etat : Un arrêt de bus pour Sarkozy
Le Canard enchaîné mercredi 28 Janvier 2009 n° 4605
A la sortie n° 15 de l’autoroute A 5, mardi 20 Janvier, un car de tourisme est intercepté par les pandores. Contrôle. Et pas seulement pour le chauffeur ou les papiers du véhicule … Chaque passager doit décliner son identité. Bienvenue dans le fichier Stic.
Les 55 voyageurs, fonctionnaires du ministère du Développement durable, ont quitté la banlieue parisienne de bon matin. Ils se dirigent vers Sourdun, près de Provins en seine et Marne,. Motif de cette virée : Sarkozy y est attendu pour vendre sa réforme de la carte militaire. La riante bourgade 1487 habitants perd son régiment de hussards et « en échange » sa caserne désaffectée accueillera les fonctionnaires en question qui veulent manifester leur opposition à cette délocalisation.
Les gendarmes, eux, restent muets sur cette interpellation en rase campagne. Si ce n’est, lâche un militaire, que l’ « opération était en préparation depuis huit jours » et le car « pisté depuis la veille ».
Après ce premier arrêt, les redoutables manifestants reprennent la route. A l’arrivée dans Provins, rebelote. Halte ! la gendarmerie à reçu le renfort des poulets. Pas davantage d’explications. Cette fois le chauffeur reçoit l’ordre de ne pas ouvrir les portières.
Au bout de vingt minutes, une dame éprouve quelques difficultés à respirer. Une simulatrice tranchent les flics, qui refusent de lui laisser prendre l’air. Il faudra appeler les pompiers, qui recommandent d’autoriser les voyageurs à sortir. Après une heure de palabres, la petite troupe est finalement encadrée, à pied vers la sous-préfecture, lieu de la manif. Evidemment entre-temps Sarkozy est reparti.
Questions : de quel droit a-t-on contrôlé l’identité de tous les voyageurs ?
Ou était le - trouble de l’ordre public – prévu par la Loi ?
Quelle infraction avaient – commise ou tenté de commettre – les contrôlés ?
Quand on leur a interdit de sortir du car, étaient-il en garde à vue ?
Interrogée par- le Canard -, la gendarmerie explique pour se jusrifier, le premier contrôle, qu’ « un accident se serait produit dans le coin », Sic, et silence gêné.
Question subsidiaire : et si l’autocar avait transporté des militants UMP avec des pancartes à la gloire de Sarkozy ? La réponse est facile : les pandores auraient reciu l’ordre de leur ouvrir la voie, toutes sirènes hurlantes.
Vive la Liberté !… Se peut-il qu’il faudra désormais se cacher et taire tous projets … cela rappelle une période bien sombre …
source
Que des fonctionnaires se prêtent à de telles exactions sans rougir est incroyable.
Qu'ils décident que cette dame qui a eu un malaise est une simulatrice frôle la "non-assistance de personne en danger"
Kidnapping d'Etat
Tous les dictateurs sont parano, c'est une constante.Parano vous avez dit Parano ?
Mais lui fait carrément dans son froc, car non seulement on éloigne les gens, on bloque les quartiers empêchant les riverains d'entrer/sortir de chez eux, les médecins d'aller visiter les malades, on ne peut faire taire les slogans, les huées et les sifflets : résultat après la visite de St-Lô, le prefet et le directeur de la police virés ou mis au placard, comme le préfet de Corse après que quelques personnes aient osé fouler la pelouse de l'autre.
voir ce témoignage de S. Portelli
BUONAPARTE = nabot a peur (anagramme du 19ème)