En cette rentré j'ai le choix (ou pas) entre 3 formations : conducteur de ligne automatisé, conducteur de bus, et infirmier.
La formation de conducteur de ligne se passe dans une salle non ventilé qui sent le plastique brulé au sein de l'AFPA.
Mais mettront ils un jour leurs installations au norme à l'AFPA. Je sais pas, mais j'ai l'impression qu'il sont habitués à travailler avec des étrangers qui ne parle pas bien le français, et qui se fiche du confort, dans la mesure ou l'on sent bien qu'ils en ont tous rien à secouer de la santé au travail... Désolé mais L'AFPA, à autant de crédit à mes yeux que le lycée technique de mon enfance, où l'on y envoyait les bons à rien...
Culturellement parlant, il y du boulot pour redorer le blason de tous ces édifices publics...
Conducteur de bus, je ne suis pas franchement emballé à l'idée de tourner en rond tout les jours dans la ville au volent d'un gros cul.
Formation de préparation au concours d'Infirmier...
Ici ce qui m’intéresse c'est de poursuivre mes études, et en cas de succès, d'avoir un plan de carrière.
Prérequis : bac obtenu, (accessoirement casier vierge, mais ce sujet n'a même pas été abordé, ils ont du faire le tri en amont).
J' m’étais inscrit à la réunion d'information l'année dernière, classé sans suite.
J'ai été invité à retenter ma chance cette année.
Une première matinée d'information sur le métier et l'offre de formation à Pôle emploi. Dans mon cas c'était du déjà vu, mais passons.
Et dans la mesure ou l'on est encadré, on aura tôt fait d'aller sonner des cloches en cas de pépins, je trouve que l'on à bien perdu son temps.
Explication des salaires, des horaires, des difficultés, etc... Bon aller, il faut bien que les animateurs et les formateurs fassent leur beurre. Et puis, il y a les candidats qui ont toujours besoins d'un chaperon. Quoi que, pour cette fois ci, non... Pas de questions...
Une autre matinée au sein d'un hôpital en partenariat avec l'IFSI, ou une équipe entièrement féminine, vous explique les enjeux de la formation. Formateur, représentant du conseille régional, secrétaire etc... Je ne sais pas mais à la fin de la séance j'aurais du leur envoyer des fleurs, comme elles avaient l'air trop heureuses de nous avoir lu sur le rétro projecteur, le résumé de la formation. Mais il m'avait frappé qu'elles s' auto-congratulées entre elles... Pour ma part j'avais l'impression d'être le cousin éloigné mal aimé, de cette famille si heureuse en ménage... Bon, la légèreté féminine en somme... "Des questions ?". Une fois, pas de réponse. Deux fois, moi j'aime pas ne pas poser de questions, alors j'y vais : "Infirmière niveau licence ???". "Oui, mais spécifique à la fonction public"... En principe, la licence après le DUT, on se spécialise, mais là... J'aurais aimer avoir au moins un trombinoscope, comme souvent, mais à quoi bon rêver hein ?
Le truc pas normal dans leur présentation c'est qu'il est écrit partout "infirmière", alors pour la parité homme femme on repassera, hein ! Dans 50 ans peut être... Mon ressenti c'est qu'être un homme dans ce corps de métier c'est un handicape. On à moins de cœur et plus de corps... Face à vous le juré est 110 % féminin. Alors à moins d'être un peut gay ou efféminé de nature, difficile de ne pas passer pour un rustre...
Pourtant on nous ressasse déjà : " Oui, infirmière c'est un métier difficile, il faut avoir des nerf d'acier, et aimer ses patients autant que ses enfants...". Moi j'en ai déduis que ces infirmières là, ont justement du mal encore aujourd'hui, a se pencher sur des patients sensibles de part la nature de la maladie, et aussi la nature de classe, et oui, dès fois que vous ayez la responsabilité de soigné un énarque, à cause du contrat de confidentialité... La, je sens le dégout monté en moi, devant ce spectacle hors cadre de toutes réalité... Ne sont elles pas dégoutés de longue date, pour avoir tout fait pour faire parti du personnel de formation, et quitter des yeux pour un temps, les moribonds, les indigents, les estropiés et les handicapés. Et former sereinement les nouveaux, sortant ainsi du stresse du travail, de la mauvaise santé quotidienne.
Le décor est planté, le papi boum c'est pour bientôt, il y a trop peut de vocation chez les jeunes, et je les comprends, et la demande explose. Des jeunes qui aime mettre la main dans la merde, il doit pas y en avoir tant que cela. Alors on vas chercher chez les locaux des malades, euh non, des chômeurs capable. Beaucoup de simagrées et de gesticulations pour pas grand chose. Je pensais entendre un aperçu des maladies et des malades. Non, pas un mot... On se demande presque de quoi pourrait on avoir peur, à part de la formation de 3 ans... Moi qui adorerais retourner sur les bancs de l'école, c'est pas vraiment cela qui me fait peur, d'autant qu'ils avaient là des locaux flambants neuf... Il y en a qui ont le sens des priorités, comprenez qu'ils ont mis le mal la où il n'y en avait pas. Contradiction typiquement française, où si l'on creuse un peut, on peut imaginer, que le personnel de la formation, à plus peur des échecs du parcours professionnel des candidats, que de la maladie des malades...
Bizarrement pour une formation de préparation au concours d'infirmier, moi je trouve cela plutôt moyen, mais bon allons y, jouons à leur petit jeu... Un concours pour la préparation d'un concours ! Et oui ça ce passe comme ça à l'IFSI. 30 minutes pour résoudre une dizaine de petits problèmes, et comprendre si on à le niveau bac ou pas... Et un entretien avec un sujet portant sur la campagne d'information sur la nutrition, les cinq fruits et légume, manger bouger, éliminer... Sujet totalement puéril s'il en est. Mes parents ayants connu la guerre. A ça oui, si on ne mange pas, on ne vit pas bien longtemps... Bon ça vas, il fallait certainement rebondir sur les vitamines et leur bien fait. Mais bon, j'avais pas révisé ma biochimie, pas de chance... "Et sinon, que pouvez vous apporter de bénéfique au patient ?". Et la je pète un câble en disant que je désir être formé. Et oui j'ai face à moi deux personnes qui sont en poste dans un hôpital depuis au moins dix ans, alors évidement il était attendu de moi, que je soi déjà infirmier ou au moins aide soignant, et que j'en sache déjà long sur les attitudes à adopter en tant qu'infirmière. Et non, je suis chômeur longue durée. Pouette, pouette.

Après les 30 glorieuses, les 40 calamiteuses, et c'est bien vrai... Même si c'est chiant, je me trouve toujours mieux au chômage chez moi, que de faire le singe chez eux...


Allez, une 4em rentrée de foutu... Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir.