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Le ballet des "faux culs" continue ! Mercredi dernier, c’était Thibault, Chéréque et Mailly d’être reçu "discrètement"à l’Elysée.
Aujourd’hui, c’est le tour des syndicats de l’éducation.
Mais que vont-ils tous faire à l’Elysée ? Elaborer un plan pour saboter le mouvement social du 29 janvier. On ne sait jamais, si d’aventure la grève perdurait au dela du 29 janvier.
Bandes de traitres !
"Les dirigeants des principaux syndicats de l’éducation ont été discrètement reçus mardi par Nicolas Sarkozy pour un tour d’horizon "sur les dossiers actuels", a annoncé l’Elysée dans un communiqué, un peu plus d’une semaine avant la vaste mobilisation annoncée pour la journée de grèves et de manifestations du 29 janvier. Lire la suite l’article Le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri, la co-secrétaire générale du SNES (premier syndicat des collèges et lycées) Frédérique Rollet et le secrétaire général du SNUIPP (premier syndicat chez les professeurs du primaire) Gilles Moindrot ont indiqué avoir répondu à l’invitation du président.
Cet entretien, qui n’était pas annoncé à l’agenda du président, "a donné lieu à un échange informel sur la situation à l’Education nationale et sur les dossiers actuels", avance l’Elysée. "Le président voulait connaître l’état d’esprit de la profession", a expliqué M. Aschieri à quelques journalistes.
Les questions de la maternelle, la réforme du lycée ainsi que la revalorisation de la condition des enseignants ont été abordées, ont rapporté les syndicalistes.
Cette rencontre interviennent à quelques jours de la journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles, à laquelle appellent tous les syndicats de France dont ceux de l’Education, destinée à interpeller le gouvernement et le patronat sur la situation des salariés face à la crise, et pour la défense des services publics. AP "
Il convient de rester vigilant, vous avez raison. Mais attendons le 29 janvier. Si la mobilisation est de vraiment grande ampleur - il est probable qu'elle le soit - les syndicats auront du mal à trahir la rue.
Et s'ils trahissaient la rue, ils en paieraient très cher les conséquences.
Il y a un moment où la paix sociale ne s'achète pas ! Notamment quand les gens sont (vraiment) inquiets pour leur travail (et pas seulement pour leur pouvoir d'achat ou leurs acquis).
Aujourd'hui, nous ne connaissons pas encore les vraies conséquences de la crise (notamment dans l'automobile - mais les indicateurs sont très préoccupants), pas plus les syndicats que Sarkozy.
Aujourd'hui, personne ne sait comment ça va évoluer, pas plus les syndicats que Sarkozy. Pas plus que moi d'ailleurs.
peut-être que maintenant, ils ont quand même appris comment agissait Sarkokarcher 1er, et qu'ils ne se laisseront pas rouler dans la farine une nouvelle fois, au nom de je ne sais quel argument avancé par le nain, comme par exemple la paix sociale afin d'éviter l'embrasement général dans le pays !
Appel à la grève de la Confédération Nationale du Travail le jeudi 29 janvier 2009
Depuis septembre dernier « La Crise » est le mot d’ordre. Les licenciements, les fermetures d’entreprises, les restrictions budgétaires, tout trouve sa justification dans « La Crise ». L’offensive du gouvernement et du patronat n’a pas commencé là.
Combien de nos acquis sociaux sont partis en fumée depuis que Sarkozy est arrivé au pouvoir ? Combien de nos libertés ont été remises en causes ? Combien de services publics ont été grièvement blessés ? Combien de reculs ont été négociés par les centrales syndicales majoritaires ? Et combien encore de sacrifices nous attendent encore avec « La crise » actuelle ?
Face à une classe dirigeante politique et économique qui n'a d'autre vision que de sauver la face d’un système capitaliste en perdition, les organisations syndicales doivent aujourd'hui lancer une riposte à la hauteur de l’enjeu. Nous devons arrêter de céder du terrain aux organisations patronales et au gouvernement.
Arrêtons de subir la flexibilité et la précarité imposées par la rigidité patronale. Arrêtons de pleurer sur le sort des entreprises quand les profits et les rémunérations de leurs cadres dirigeants et actionnaires ne cessent d'augmenter et que ceux des travailleurs sont qualifiées de « coût » et rognés systématiquement.
Fini les grèves d'un jour chacun dans son coin, fini les pétitions, fini les rassemblements symboliques, fini les négociations-compromis au sommet. Tout cela ne mène qu'à accepter de perdre chaque fois un peu plus de postes d'enseignants, d'années de retraite, d'allocations chômage, de stabilité de l'emploi, de notre santé, de liberté d'expression, de temps
libre… de nos vies tout simplement.
Aujourd'hui ce sont les MEDEF, CGPME, UMP et compagnie qui sont surs d'eux et de leur pouvoir, ce sont eux qui sont conscients de leurs intérêts de classe, ce sont eux qui dictent nos vies.
Et pourtant, c'est nous, travailleurs, qui produisons, c'est nous qui créons les richesses que s'accaparent nos dirigeants. Une entreprise sans patron peut fonctionner, un patron sans travailleurs ne peut pas faire grand-chose.
Gouvernement et patronat ne lâcheront rien sans un mouvement fort, interprofessionnel et prolongé. C’est ainsi que les grandes conquêtes sociales (congés payés, Smic, retraites,...) ont été obtenues. Aujourd’hui nous n’obtiendrons rien en un jour, ni l’arrêt des licenciements, ni d’augmentation de salaire, ni l’arrêt des suppressions de postes dans la
fonction publique, ni la sauvegarde et la reconquête de nos libertés.
Aussi la CNT appelle tous les travailleurs, du privé, du public, ceux qui sont chômeurs ou retraités, à participer à la grève interprofessionnelle qui commencera le 29 janvier et à construire le rapport de force qui seul nous permettra d'imposer à nos dirigeants économiques et politiques une réelle redistribution des richesses.
Ce n'est qu'un début. Ne capitulons pas encore une fois, construisons une
grève interprofessionnelle reconductible.
Expression très maladroite. C'est ce qu'on nous répète en boucle dans les média pour accréditer la thèse qu'il ne s'agit que d'un incident de parcours, avec pour conclusion donc, que le capitalisme peut être réformé pour avoir un visage humain.
La vérité est que c'est son fonctionnement normal, cette <<crise>> ne l'achèvera pas, il ne tombera pas et prépare déjà la prochaine <<crise>>
qui pourrait être encore pire que celle-ci (et nous ne savons pas à l'heure actuelle l'ampleur de la <<crise>> présente)
De toute façon, ce sont les salariés qui vont payer pour cette crise. Et on le voit bien, le rythme d'adoption des contre-réformes n'a pas baissé bien au contraire, ils sont très pressés d'obtenir leur dividende d'une façon ou d'une autre.