Depuis plusieurs mois, les économistes se demandent si les milliers de milliards que les Etats comptent emprunter sur les marchés pour sauver leurs pays de la débâcle, aider leurs banques, leur industrie automobile, leurs consommateurs, vont trouver preneurs. Si les Etats parviendront à se refinancer correctement. Si le marché ne va pas être saturé par cet afflux de dettes américaines, britanniques, françaises ou italiennes.
Cette semaine, les inquiétudes sont montées d'un cran. Depuis mercredi 10 décembre, quand l'Etat allemand a emprunté 7 milliards d'euros à échéance deux ans. Et que ces 7 milliards n'ont pas trouvé assez d'acheteurs. A tel point que la Bundesbank, la banque centrale allemande, a dû en souscrire pour 1,3 milliard.
Pis, une autre alerte a eu lieu le même jour aux Etats-Unis. L'Etat a émis 28 milliards de dollars (21 milliards d'euros) de dette d'échéance trois ans. Cette fois, les acheteurs étaient là, mais beaucoup, beaucoup moins nombreux que de coutume. "L'opération a été médiocre", relate l'agence Reuters.(...)
Au fil des mois, les gouvernements égrènent en effet les annonces de plans de relance de 200, 300, 700, voire 1 000 milliards d'euros ou de dollars. Les modalités de financement sont encore très imprécises. Mais les analystes savent que tout cela se traduira par des programmes colossaux d'émission de dettes publiques en 2009.(...)
Emprunts d'Etat: les prêteurs perdraient ils confiance?
Les taux d'intérêts vont exploser et la dette avec. Les privatisations vont exploser également quand la criiiiiiise se sera résorbée.
Les très riches gagnent sur tous les tableaux: ils spéculent et créent une grave crise financière de plus, l'Etat leur emprunte de l'argent avec un taux d'intérêt qui va sans doute être revu à la hausse. Pour résorber la dette, l'Etat privatise tout ce qu'il peut et ce sont les mêmes riches qui profitent de l'aubaine.
Les très riches gagnent sur tous les tableaux: ils spéculent et créent une grave crise financière de plus, l'Etat leur emprunte de l'argent avec un taux d'intérêt qui va sans doute être revu à la hausse. Pour résorber la dette, l'Etat privatise tout ce qu'il peut et ce sont les mêmes riches qui profitent de l'aubaine.