Licencié pour avoir critiqué son entreprise sur internet
Licencié pour avoir critiqué son entreprise sur internet
Un salarié de Michelin licencié pour s'être épanché sur le net
L'entreprise n'a guère apprécié que l'un de ses employés compare ses conditions de travail à celles d'un «bagnard». La CGT a saisi le conseil des Prud'hommes. (...)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... e-net-.php
L'entreprise n'a guère apprécié que l'un de ses employés compare ses conditions de travail à celles d'un «bagnard». La CGT a saisi le conseil des Prud'hommes. (...)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... e-net-.php
Comme je l'ai déjà dit : il faut entrer en entreprise comme on entre en religion. Chanter des psaumes à sa gloire, des louanges en tous temps, en tous lieux, en toutes occasions.
Il y a vraiment une dérive sectaire, type Témoins de Jéhovah ou Opus Dei, dans les exigences de l'entreprise. Déjà qu'on y est réduit au silence, il faudrait qu'à l'extérieur on continue de la boucler.
L'entreprise est un monde totalitaire ; ce totalitarisme se répand dans toute la société. D'ailleurs, on entend fréquemment les libéraux dire qu'il faut gérer un pays "comme une entreprise". On sent bien que des sectes comme la scientologie sont infiltrées au plus haut niveau de l'État.
Quelqu'un connaît une planète habitable pas trop loin ?
Il y a vraiment une dérive sectaire, type Témoins de Jéhovah ou Opus Dei, dans les exigences de l'entreprise. Déjà qu'on y est réduit au silence, il faudrait qu'à l'extérieur on continue de la boucler.
L'entreprise est un monde totalitaire ; ce totalitarisme se répand dans toute la société. D'ailleurs, on entend fréquemment les libéraux dire qu'il faut gérer un pays "comme une entreprise". On sent bien que des sectes comme la scientologie sont infiltrées au plus haut niveau de l'État.
Quelqu'un connaît une planète habitable pas trop loin ?
Explications : D'un forum à un cyber-CV
Cette mésaventure préfigure celles que beaucoup d'entre nous risquent de connaître si on laisse les marchands de données brouiller les frontières entre expression publique et vie privée.
Cet ouvrier de chez Michelin s'était inscrit sur «Copains d'avant», un site où l'on peut retrouver ses copains de lycée, justement, et discuter tranquillement avec eux. Donc, il parle boulot. Et évoque Michelin (son employeur) en termes peu aimables. Mais cette conversation se retrouve… sur un CV en ligne qu'il n'a même pas rempli lui-même, publié sur un site professionnel. Pourquoi ? Parce que «Copains d'avant» et le Journal du Net Réseau appartiennent au même groupe, qui tient à rentabiliser ses précieuses «données» par le biais de «passerelles» invisibles. Michelin découvre ainsi les injures dont il est l'objet. Et le salarié est licencié.
Copainsdavant.com est l'un des premiers réseaux sociaux mis en place en France. L'idée de départ est de retrouver ses copains d'école maternelle ou de lycée, perdus de vue depuis 10 ans en s'inscrivant sur le site (s'ils sont inscrits aussi, bien entendu). Jusqu'en octobre 2007, le site permettait de consulter la «fiche» de ses anciens camarades inscrits, mais il fallait payer pour pouvoir les contacter. Face à la concurrence des autres réseaux et notamment Facebook, «Copains d'avant» est passé au tout gratuit il y a un an. Les services se sont enrichis : comme sur tout réseau social, on peut préciser à l'intention de ses amis quel sont ses goûts, ses hobbies, mais aussi son activité professionnelle.
Copainsdavant.com appartient au groupe Benchmark, également éditeur de L’Internaute et du Journal du Net, sur lequel l'on a pu lire la prose désobligeante pour Michelin. Aussi appelé JDN-Réseau, c'est un réseau social à vocation professionnelle, très utile aux personnes qui cherchent du travail ou qui veulent recruter : on peut y retrouver facilement une personne par branche d'activité ou par entreprise. Il en existe d'autres comme Linkedin ou Viadeo.
Benchmark a choisi d'établir des passerelles entre ces deux réseaux. Conséquence : quand un utilisateur de «Copains d'avant» indique ses informations professionnelles, celles-ci sont automatiquement transmises à JDN-Réseau.
S'il n'est pas possible de refuser cette option «passerelle» à l'inscription, il est possible par la suite d'y renoncer (pour peu qu'on sache tout ce qu'elle induit). En bas de sa «fiche personnelle», on peut lire : «Si vous ne souhaitez pas apparaître sur JDN Réseau, cliquez ici».
Problème : si vous n'avez aucune idée de ce qu'est JDN-Réseau et que vous êtes là pour trouver vos anciens amis, vous risquez fort de passer à côté et d'emprunter la fameuse passerelle à votre insu !
(Source : @si.net)
Cet ouvrier de chez Michelin s'était inscrit sur «Copains d'avant», un site où l'on peut retrouver ses copains de lycée, justement, et discuter tranquillement avec eux. Donc, il parle boulot. Et évoque Michelin (son employeur) en termes peu aimables. Mais cette conversation se retrouve… sur un CV en ligne qu'il n'a même pas rempli lui-même, publié sur un site professionnel. Pourquoi ? Parce que «Copains d'avant» et le Journal du Net Réseau appartiennent au même groupe, qui tient à rentabiliser ses précieuses «données» par le biais de «passerelles» invisibles. Michelin découvre ainsi les injures dont il est l'objet. Et le salarié est licencié.
Copainsdavant.com est l'un des premiers réseaux sociaux mis en place en France. L'idée de départ est de retrouver ses copains d'école maternelle ou de lycée, perdus de vue depuis 10 ans en s'inscrivant sur le site (s'ils sont inscrits aussi, bien entendu). Jusqu'en octobre 2007, le site permettait de consulter la «fiche» de ses anciens camarades inscrits, mais il fallait payer pour pouvoir les contacter. Face à la concurrence des autres réseaux et notamment Facebook, «Copains d'avant» est passé au tout gratuit il y a un an. Les services se sont enrichis : comme sur tout réseau social, on peut préciser à l'intention de ses amis quel sont ses goûts, ses hobbies, mais aussi son activité professionnelle.
Copainsdavant.com appartient au groupe Benchmark, également éditeur de L’Internaute et du Journal du Net, sur lequel l'on a pu lire la prose désobligeante pour Michelin. Aussi appelé JDN-Réseau, c'est un réseau social à vocation professionnelle, très utile aux personnes qui cherchent du travail ou qui veulent recruter : on peut y retrouver facilement une personne par branche d'activité ou par entreprise. Il en existe d'autres comme Linkedin ou Viadeo.
Benchmark a choisi d'établir des passerelles entre ces deux réseaux. Conséquence : quand un utilisateur de «Copains d'avant» indique ses informations professionnelles, celles-ci sont automatiquement transmises à JDN-Réseau.
S'il n'est pas possible de refuser cette option «passerelle» à l'inscription, il est possible par la suite d'y renoncer (pour peu qu'on sache tout ce qu'elle induit). En bas de sa «fiche personnelle», on peut lire : «Si vous ne souhaitez pas apparaître sur JDN Réseau, cliquez ici».
Problème : si vous n'avez aucune idée de ce qu'est JDN-Réseau et que vous êtes là pour trouver vos anciens amis, vous risquez fort de passer à côté et d'emprunter la fameuse passerelle à votre insu !
(Source : @si.net)
Ce site par défaut autorise les recherches par Google.
Si quelqu'un n'a pas coché le formulaire qui va bien pour ne pas que Google répertorie sa fiche, une recherche par nom dans ce moteur de recherche permet d'exhiber une fiche de ce site.
Ce site m'a permis de retrouver des gens que j'avais perdu de vue. (dont quelqu'un que j'avais perdu de vue il y a plus de 30 ans)
Beaucoup de gens y ont une fiche.
Si quelqu'un n'a pas coché le formulaire qui va bien pour ne pas que Google répertorie sa fiche, une recherche par nom dans ce moteur de recherche permet d'exhiber une fiche de ce site.
Ce site m'a permis de retrouver des gens que j'avais perdu de vue. (dont quelqu'un que j'avais perdu de vue il y a plus de 30 ans)
Beaucoup de gens y ont une fiche.
Le plus terrible c'est que l'article donne assez de renseignements pour savoir qui est ce Marc L***, j'en suis convaincu.Pourquoi il faut éviter de déballer sa vie sur les "réseaux sociaux"...
PS:
Avec la pub involontaire que lui a faite France-info aujourd'hui, son anonymat est vraiment tout relatif même avec son nom dissimulé.
Licenciée pour avoir trop utilisé son e-mail
Une femme d'une trentaine d'années, licenciée pour avoir envoyé 156 mails personnels en deux mois depuis son lieu de travail, a été déboutée vendredi par le conseil des Prud'hommes d'Angers qu'elle avait saisi pour "atteinte à la vie privée".
La jeune femme "avait besoin de dialoguer avec sa mère après le décès de son compagnon", avait plaidé son avocate, Me Brigitte Sublard, lors de l'audience le 4 juin 2008, selon le quotidien Ouest-France qui a révélé l'information samedi. Elle a ajouté que ces courriers étaient rédigés pendant les pauses alors qu'elle mangeait sur son poste de travail.
"Elle était en pleine déprime", il s'agissait d'une "conversation normale entre une fille et sa mère qui ne portait pas atteinte au bon fonctionnement de l'entreprise", a expliqué à l'AFP l'avocate, qui dénonce un "licenciement abusif".
L'assistante de gestion, licenciée en mai 2007 pour "utilisation abusive d'internet sur son lieu de travail", réclamait 26.000 euros de dommages et intérêt de son ex-employeur, l'Association de gestion et de comptabilité du Maine-et-Loire.
"Ce dossier met en avant le problème grave de l'immixtion des employeurs dans la vie privée de leurs salariés", a souligné Me Sublard, en se référant au code civil qui interdit de consulter les correspondances informatiques des salariés.
L'employeur a affirmé qu'il avait découvert cette correspondance en recherchant l'origine d'un virus dans le système informatique, et soutenu qu'il n'avait pas ouvert les messages mais seulement constaté leur existence. Il a estimé qu'une dizaine de courriers électroniques par jour représentaient "une heure de travail négligée".
Le juge départiteur qui a tranché l'affaire a reconnu qu'on pouvait utiliser occasionnellement la messagerie à des fins personnelles, tout en estimant qu'on pouvait reprocher à la salariée "la fréquence et l'importance en volume de telles communications". "Le licenciement pour motif personnel à caractère disciplinaire est pleinement justifié", a-t-il jugé, écartant l'atteinte à la vie privée au motif que "les messages n'ont pas été ouverts par l'employeur".
Pour Me Sublard, "le fait de fouiller sur l'ordinateur de la jeune femme sans son avis et de regarder ses destinataires constitue en soi une atteinte à la vie privée". Selon elle, "le supérieur hiérarchique avait pris la jeune femme en grippe et la harcelait alors qu'elle avait de bonnes évaluations. On aurait pu lui donner un avertissement, mais elle a été licenciée sur le champ".
L'avocate a indiqué réfléchir à l'opportunité de faire appel.
La jeune femme "avait besoin de dialoguer avec sa mère après le décès de son compagnon", avait plaidé son avocate, Me Brigitte Sublard, lors de l'audience le 4 juin 2008, selon le quotidien Ouest-France qui a révélé l'information samedi. Elle a ajouté que ces courriers étaient rédigés pendant les pauses alors qu'elle mangeait sur son poste de travail.
"Elle était en pleine déprime", il s'agissait d'une "conversation normale entre une fille et sa mère qui ne portait pas atteinte au bon fonctionnement de l'entreprise", a expliqué à l'AFP l'avocate, qui dénonce un "licenciement abusif".
L'assistante de gestion, licenciée en mai 2007 pour "utilisation abusive d'internet sur son lieu de travail", réclamait 26.000 euros de dommages et intérêt de son ex-employeur, l'Association de gestion et de comptabilité du Maine-et-Loire.
"Ce dossier met en avant le problème grave de l'immixtion des employeurs dans la vie privée de leurs salariés", a souligné Me Sublard, en se référant au code civil qui interdit de consulter les correspondances informatiques des salariés.
L'employeur a affirmé qu'il avait découvert cette correspondance en recherchant l'origine d'un virus dans le système informatique, et soutenu qu'il n'avait pas ouvert les messages mais seulement constaté leur existence. Il a estimé qu'une dizaine de courriers électroniques par jour représentaient "une heure de travail négligée".
Le juge départiteur qui a tranché l'affaire a reconnu qu'on pouvait utiliser occasionnellement la messagerie à des fins personnelles, tout en estimant qu'on pouvait reprocher à la salariée "la fréquence et l'importance en volume de telles communications". "Le licenciement pour motif personnel à caractère disciplinaire est pleinement justifié", a-t-il jugé, écartant l'atteinte à la vie privée au motif que "les messages n'ont pas été ouverts par l'employeur".
Pour Me Sublard, "le fait de fouiller sur l'ordinateur de la jeune femme sans son avis et de regarder ses destinataires constitue en soi une atteinte à la vie privée". Selon elle, "le supérieur hiérarchique avait pris la jeune femme en grippe et la harcelait alors qu'elle avait de bonnes évaluations. On aurait pu lui donner un avertissement, mais elle a été licenciée sur le champ".
L'avocate a indiqué réfléchir à l'opportunité de faire appel.