Le NPA est actuellement selon moi un faux espoir, car hélas il n'est pas le seul à proposer une alternative face au ps : il existe d'autres partis à la gauche du ps (pcf, lo, et le poi) qui vont continuer à se présenter aux prochaines élections. En étant divisé, on risque pas de se faire élir, ni même d'être pris au sérieux par les français.
Quand ces partis seront unis électoralement, les choses seront différentes. Mais hélas cette unité n'est pas prêt de voir le jour. Un espoir serait que lo et le poi soient "écrasés" sous le poids du npa, et se résignent temporairement à ne pas présenter de candidats aux élections (mais ça va prendre du temps : d'ici là la France rassemblera à un état américain, et l'état aura étouffé le npa grâce à la propagande médiatique). Le pcf quand à lui, en se rapprochant du ps (ce qui est en cours) apporte au moins 1 point positif : il ne se présentera pas seul, mais allié avec le ps. Cela laissera donc plus de "place" au npa.
Quand au ps, ce n'est pas parce que la direction est de droite qu'il faut leur cracher dessus : à ce que je sache, le programme de Royal n'était pas de criminaliser les demandeurs d'emploi. Alors moi c'est l'inverse de vous, pour 2012 je pense voter pour la 1ère fois "utile" (le moins pire qui pourra battre la droite).
Si vous voulez que le npa se fasse réellement entendre le + vite possible, je vous invite à aller revoir les collectifs unitaires antilibéraux, qui existent toujours. Si vous vous contentez d'être au npa, vous ferez le jeux de la "vrai droite" : une petite partie de la population votera pour le npa au détriment du ps. Concrètement, aux européennes de 2009, aucun résultat (il faut faire au moins 7 % pour espérer être élu. Le npa n'y arrivera pas à cause de ses "camarades" (lo et poi, voir en + pcf) qui seront là pour faire chier). Aux régionales de 2010, presque pareil. Quand à 2012, le ps manquera de soutien médiatique, et du coup perdra au second tour (les médias distrairont la population avec le npa, comme ils l'ont fait avec le pen en 2002. Et ces cher anticapitalistes refuseront de voter pour un parti "libéral" (le ps), permettant à l'ump de gagner encore).
Et sinon, sachez que le npa ne parle pas beaucoup des chômeurs : il met en avant son interdiction des licenciements que seuls les personnes étant contre le capitalisme peuvent comprendre. Il ne cherche pas du tout à mieux faire passer ce message, en expliquant comment compenser la fuite des investisseurs.
Mais pire, le npa semble vouloir, tel un syndicat, accrocher les demandeurs d'emplois pour en faire de nouvelles recrues défendant la lutte précarité au lieu de la lutte anti-chômage. Il a d'ailleurs organisé une rencontre la dessus
http://www.npa2009.org/node/198 , pendant laquelle le chômage n'a été que très peu abordé.