Forte augmentation du chômage dans les zones d'emploi jusqu'ici préservées
C'est une tendance lourde : les zones les plus impactées sont celles où le chômage était jusqu'ici le plus bas. Sur les 35 zones d'emploi qui affichent la progression la plus forte entre novembre 2011 et novembre 2012, près de 80% avaient ainsi un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale au troisième trimestre 2012.
A l'image de Vitré (Ille-et-Vilaine), 5,7% de taux de chômage mais 22,6% d'inscrits de plus en un an, soit la quatrième hausse la plus forte au niveau national, les zones jusqu'ici préservées ont été heurtées de plein fouet. En 2008, la crise avait déjà frappé plus fortement qu'ailleurs des zones industrielles comme Cholet, Morteau ou la région rennaise, elles ont été à nouveau fortement impactées en 2012. Mais des villes comme Rodez, Beaune, Dijon, Brive-la-Gaillarde, qui ne faisaient pas partie des principales victimes de la crise de 2008, sont cette fois-ci durement touchées. Sur les 35 zones au taux de chômage le plus bas au niveau national, 27 ont ainsi connu une hausse annuelle des demandeurs d'emploi supérieure à la moyenne.
A l'opposé du spectre, sur les 35 zones qui ont le mieux résisté à l'explosion du chômage cette année, les deux tiers avaient un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. Comme si ces zones, impactées depuis longtemps par la crise, avaient développé une résistance. (...) Reste que sur les 35 zones au taux de chômage le plus élevé, un peu plus de la moitié ont tout de même connu une hausse du nombre de demandeurs d'emploi supérieure à la moyenne.
(...) Il reste encore en France quelques rares zones de presque plein emploi et où l'année 2012 ne s'est pas révélée trop dure. C'est notamment le cas de Coulommiers (Seine-et-Marne) qui, avec un taux de chômage de 7,5% et une hausse des demandeurs d'emploi contenue à 4,7% en un an, apparaît comme un des derniers havres de résistance à la crise. Nemours, Poitiers, Pau, Granville, Lons-le-Saunier, Plaisir ou Loudéac font également partie, dans une moindre mesure, de cette – petite – catégorie.
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http://www.lemonde.fr/emploi/article/20 ... 98637.html
Olivier, ne vous faites pas d'illusion : le chômage est partout.
La meilleure solution, c'est de rester (ou d'aller) là où vous avez le plus de proches — famille, amis —, ou bien là où le cadre de vie vous est le plus agréable. Car, faute d'emploi et de fric, rien ne vaut l'amour/l'amitié/un bon environnement, choses ô combien indispensables pour supporter une société devenue complètement folle.