Les premiers militants anti-chômage sont ceux qui veulent retrouver du travail.
La vraie question est de savoir comment on peut donner de son temps (pour une cause ou une autre) ?
C'est ce que nous faisons ici… donner de notre temps.
Les gens qui viennent ici sont des militants : ils témoignent, ils échangent, ils partagent…
Et puis, ils partent aussi… C'est le destin.
Parfois, ils donnent autre chose aussi (plus rare) : de leur argent… un peu… beaucoup.
Tout est une question d'engagement, de conviction… Et la conviction, c'est ce qu'il y a de plus difficile à motiver.
Mais, finalement, il y a pas mal de militants (même "anti-chômage").
Le problème, c'est la dispersion des initiatives, des structures et donc des gens.
Et puis, pour "recruter", il faut des sous… rien que pour se faire connaître, rien que pour fournir du matériel militant à celles et ceux qui veulent diffuser… C'est un peu le cercle vicieux.
L'Appel à mobilisation que nous avons lancé a un autre but que de "remonter du pognon", c'est d'évaluer notre "force".
Je pense que d'ici la fin du mois d'octobre, 300 à 350 personnes auront rejoint le "mouvement" (150 en 10 jours).
300 "militants", ce n'est pas négligeable pour une association comme la nôtre.
En quelque sorte, en ce moment sur Actuchomage, nos "recrutons" nos militants.
