Une aide au transport... vous n'y pensez pas !
Publié : 06 sept. 2008
Vu au journal France 3 Aquitaine :
La journaliste annonce que le gouvernement et les « partenaires sociaux » devraient rapidement se rencontrer dans le courant de la semaine prochaine afin de "statuer sur un éventuel accord concernant le versement d’une prime d'aide au transport !"
Si celle-ci est à nouveau décrétée sur la base du volontariat des entrepreneurs : elle sera à nouveau morte-née comme la précédente.
Pour preuve un employeur interrogé sur la question du versement de cette prime et sur sa répercussion sur l’embauche, avait une réponse d’une franchise radicale et plutôt prévisible :
- "Accepteriez de mettre en place une prime de remboursement d’une partie des frais de transport dans votre société ?"
Réponse du patron (qui au vu de ses locaux ne semble pas prêt d’être à la rue demain ! Société informatique florissante) :
- « Prenons l’exemple de deux candidatures identiques en terme de compétence et de qualification… Qui croyez-vous que j’embaucherai au final ? Sur quelle base ? »
- " Je choisirai bien entendu le candidat résident le plus près de mon entreprise !!! Il est hors de question que mon entreprise perde de l’argent dans ce contexte… »
Si demain un accord est trouvé… les salariés des communes rurales (subissant déjà de nombreuses difficultés pour retrouver un emploi) postulant à plusieurs dizaines de kilomètres de leur futur lieu de travail ne devront pas s’étonner de voir leur candidature systématiquement rejetée (bien entendu sans mentionner cette raison inavouable).
Elie Cohen (économiste CNRS) martelait la même idée. "Il est clair que beaucoup de patrons raisonneront de la même façon que celui que nous venons d'entendre !"
65 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises du secteur privé en 2007 (chiffres officiels) pour à peine 30.000 créations de nouveaux emplois autant dire que les employeurs ne respectent pas du tout leurs engagements et si demain une prime de transport visant à soulager le budget de 3/4 des salariés était instituée ils refuseraient tout simplement d'embaucher les salariés pouvant en bénéficier tuant dans l'oeuf une aide pourtant essentielle...
NOS EMPLOYEURS SONT POUR LES AIDES DES LORS QUE CELLES-CI LEUR SONT DESTINEES...
Nous en sommes donc arrivé là !
Serenity.
La journaliste annonce que le gouvernement et les « partenaires sociaux » devraient rapidement se rencontrer dans le courant de la semaine prochaine afin de "statuer sur un éventuel accord concernant le versement d’une prime d'aide au transport !"
Si celle-ci est à nouveau décrétée sur la base du volontariat des entrepreneurs : elle sera à nouveau morte-née comme la précédente.
Pour preuve un employeur interrogé sur la question du versement de cette prime et sur sa répercussion sur l’embauche, avait une réponse d’une franchise radicale et plutôt prévisible :
- "Accepteriez de mettre en place une prime de remboursement d’une partie des frais de transport dans votre société ?"
Réponse du patron (qui au vu de ses locaux ne semble pas prêt d’être à la rue demain ! Société informatique florissante) :
- « Prenons l’exemple de deux candidatures identiques en terme de compétence et de qualification… Qui croyez-vous que j’embaucherai au final ? Sur quelle base ? »
- " Je choisirai bien entendu le candidat résident le plus près de mon entreprise !!! Il est hors de question que mon entreprise perde de l’argent dans ce contexte… »
Si demain un accord est trouvé… les salariés des communes rurales (subissant déjà de nombreuses difficultés pour retrouver un emploi) postulant à plusieurs dizaines de kilomètres de leur futur lieu de travail ne devront pas s’étonner de voir leur candidature systématiquement rejetée (bien entendu sans mentionner cette raison inavouable).
Elie Cohen (économiste CNRS) martelait la même idée. "Il est clair que beaucoup de patrons raisonneront de la même façon que celui que nous venons d'entendre !"
65 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises du secteur privé en 2007 (chiffres officiels) pour à peine 30.000 créations de nouveaux emplois autant dire que les employeurs ne respectent pas du tout leurs engagements et si demain une prime de transport visant à soulager le budget de 3/4 des salariés était instituée ils refuseraient tout simplement d'embaucher les salariés pouvant en bénéficier tuant dans l'oeuf une aide pourtant essentielle...
NOS EMPLOYEURS SONT POUR LES AIDES DES LORS QUE CELLES-CI LEUR SONT DESTINEES...
Nous en sommes donc arrivé là !
Serenity.