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... Ceux qui se lèvent tôt

Publié : 01 mai 2008
par zoée
Bonjour,

Le camembert s'est rendu, en toute hypocrisie à Rungis pour "rendre hommage à ceux qui se lèvent tôt".
Encore une méchanceté indirecte et un mépris total pour les DE, voire pour les personnes qui travaillent de nuit, qui, forcément se lèvent tard...
Jusqu'où va-il-aller dans sa volonté de vouloir monter les personnes les unes contres les autres, de maintenir une dualité permanente ?
(Ceux qui travaillent, qui ne travaillent pas, ceux qui gagnent des fortunes et les smicards, ceux qui ont des papiers qui sont "bien français...).
Heureusement, je ne travaille pas à Rungis tous les 1ers mai car une vision d'horreur dès le matin, c'est à vous gâcher une journée... :oops:

Publié : 01 mai 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

:D c'est vrai que si j'étais à sa place
j'éviterais de vexer ceux qui veillent sur
ma sécurité la nuit ... :lol:

Publié : 01 mai 2008
par tristesir
de maintenir une dualité permanente
Cette dualité, ils ont une méthode pour la résoudre:
Pour beaucoup de gens, qu'ils bossent ou qu'ils ne bossent pas de toute façon ils dormiront dehors et feront la queue au resto du coeur.

Publié : 02 mai 2008
par foufouille
on va vers une dictature soft. ou une gueurre si les "terroristes" bougent leur cul

Publié : 02 mai 2008
par auxi
Entendu pendant la campagne des présidentielles, lors d'une visite de Foutriquet II à Rungis :

" Les Français au boulot, y'aura moins de clodos, merci m'sieu Sarko "

proféré par un connard " qui se lève tôt ", regarde TF1 et n'a jamais entendu parler de la spéculation immobilière.

Ancien délégué du personnel, aux temps lointains où je travaillais, je regrette chaque jour un peu plus de m'être engagé et investi – au point d'y laisser mon emploi – au service de pareils crétins. Chaque jour, je hais un peu plus le " prolétaire ", sa veule soumission, son inculture crasse et revendiquée. Marre de ce troupeau d'admirateurs du pétomane Bigard, d'électeurs de Sarkolène / Ségozy, de zélateurs de la " valeur travail "… Notez que les coups les plus durs envers les chômeurs viennent toujours de ces gens-là. Ils sont bien morts, les révoltés magnifiques de 1936 ! Le prolo 2008, abruti de propagande consumériste, se couvre de crédits, et donc de chaînes, afin de singer les riches, sans même se rendre compte qu'il n'y parviendra jamais… Rampe devant le cheffaillon, tape sur les chômeurs, et se vautre avec délices dans la servitude volontaire, tel un porc dans sa fange.

Publié : 02 mai 2008
par foufouille
belle lecon d'egoisme

la manipulation des masses tu connais ?

Publié : 02 mai 2008
par auxi
@ foufouille

C'est dans doute l'égoïsme que m'a poussé à devenir délégué du personnel, dans une de ces boîtes où règnent la terreur des petits chefs, le flicage, la pointeuse, les menaces constantes, les harcèlements moraux et sexuels (personnel à majorité féminine), les humiliations diverses et variées, bref, tout ce qui fait la joie et le bonheur de vivre en entreprise. Et d'espionnage de ma vie privée en sabotage de mon boulot, rien ne m'a été épargné, crois-le bien. Pendant des années, je me suis levé chaque matin en me demandant quelle saloperie on m'avait préparé. Ladite saloperie n'a jamais manqué un rendez-vous…
La manipulation des masses, tu connais ?
Un peu, mon neveu ! Je ne t'ai pas attendu pour étudier la question. Seulement, il faudrait quand même cesser de sacraliser et surtout d'idéaliser le prolo. Je précise tout de suite que j'en suis un : fils de femme de ménage et de manœuvre, éjecté du système scolaire pour cause de " j'aime pas les maths " (tare inexpiable !) et titulaire d'un humble CAP d'ouvrier typographe, je ne pense pas que ma " prolétaritude " puisse être mise en doute. J'étais au boulot à l'âge de seize ans.

Tout de même, ce pays n'est pas peuplé de rentiers émargeant au CAC 40. Foutriquet II à bien été élu, non ? Et par qui, sinon par les prolos ? Je sais : entre le nabot et la cruche socio-collabo… Mais il y un premier tour, non ? Foufouille, va donc traîner un peu dans les bistrots, qui sont, paraît-il, le " parlement du peuple ". Ne dis rien et ouvre l'oreille. Tu en auras, du " chômeur fainéant ", des " du boulot, y'en a ", "te les r'mettrai au taf à coup de pieds au cul ", "fout' dehors les bougnoules ", " takabosser dans le bâtiment ", "c'est not' pognon pour les engraisser "…

Je ne revendique évidemment pas une quelconque exemplarité, mais enfin, si moi, petit prolo sans le sou, j'ai toujours préféré la bibliothèque à la télé, c'est bien que cela se peut, non ? Dans le couple manipulateur / manipulé (ou bourreau / victime, si tu préfère), il faut tout de même une sorte de consentement du manipulé. Consentement inconscient, sans doute, mais bien réel. Si le prolétaire était naturellement détenteur d'un conscience politique qu'il suffirait d'éveiller, cela se saurait, à présent. Pili a écrit, dans une autre file, que " lorsque on est pauvre et cultivé, on est rejeté par les pauvres parce qu'on est cultivé, et par les riches parce qu'on est pauvre ". On ne saurait mieux dire. Je ne tire aucun orgueil de ma " culture ", au demeurant pleine de trous et de lacunes, mais je ne vais tout de même pas avoir honte de préférer un Miles Davis à toute une caisse de Michel Sardou !
La culture, pour " eux ", c'est du snobisme, point. Combien de fois me l'ont-ils servie, celle-là, mes chers camarades prolétaires ! Si j'en avais le don, je pourrais écrire un – très gros – bouquin là-dessus. Et les " prétentieux ", " tu pètes plus haut que ton cul ", et j'en passe…

" Tu vas quand même pas lire le Monde, t'es un ouvrier, c'est le Parisien ! "
(Rigoureusement authentique)

Alors, le prétexte de la " manipulation des masses ", ça commence à bien faire. Essaie seulement d'élever un tout petit peu le débat avec un " prolo ". Je te souhaite bien du courage. Pas tous " comme ça " ? Bien sûr. Mais c'est un cheval – une alouette. Comme l'écrivait à peu près le trop méconnu et très regretté Paul Lafargue, " les prolétaires sont amoureux de leurs chaînes ".

Sans rancune et bien à toi.

Publié : 02 mai 2008
par tristesir
il faudrait quand même cesser de sacraliser et surtout d'idéaliser le prolo. Je précise tout de suite que j'en suis un
Un prolétaire est quelqu'un qui ne vit que grâce à sa "force" de travail. (le travail peut être intellectuel)

La plupart des cadres sont donc des prolétaires puisque sans leur emploi ils ne pourraient pas vivre décemment longtemps.

Ceux qui ne sont pas prolétaires sont donc rentiers (et je ne suis pas en train de parler de chômeurs ou d'exclus assujettis au minimas sociaux)

L'utilisation du diminutif "prolo" est souvent péjorative et sert à semer la division parmi tous les prolétaires.

Publié : 02 mai 2008
par foufouille
la manipulation des masses s'utilise ds les 2 sens. j'ai 2 freres beauf plus ou moins.
c'est pas facile de les convaicres. faut trouver le bon argument. en genaral ils se sentent inferieur.. ils sont sensible a l'autorite mais pas a la reflexion
c'est pas par ce que toi tu peut que les autres peuvent
des fois c'est pas possible de changer quoi que ce soit
des fois il faut etre chef a la place du chef
les beauf reste des prolo et si on les laisse aux mains des "vrais" chefs rien ne changera jamais
la mamipulation des masses s'utilise a tout les niveaux comme les images subliminales.
la mojorite des gens y sont sensible mais ne le savent pas car les plans des puissants sont etablis sur le long terme

hair le beauf c'est aussi se sentir superieur et non differend. c'est courrir le risque de devenir comme les dirigeants....

Publié : 02 mai 2008
par tristesir
les beauf reste des prolo
Même ceux qui ne sont pas beaufs et qui ne sont même pas des abrutis sont pour la plus grande part d'entre eux des prolos aussi.

J'aimerai bien que le diminutif "prolo" ne soit pas utilisé comme synonyme d'abruti.

Parce que ceux qui font cela ne se rendent pas compte qu'ils participent à accréditer la thèse que tous ceux qui ne sont pas rentiers sont des brutes épaisses abruties et que par conséquent il n'y a pas de raisons morales qui s'opposent à les exploiter comme des mulets.

Publié : 02 mai 2008
par foufouille
la plupart des prolo sont des abrutis car travail physique= fatigue mental aussi. travail physique= geste repetitif et donc abrutissant. c'est pas obligatoire mais c'est notre epoque

rentier = gros bouffon reveur avec un "floutage mental automatique" : je ne vois pas le sdf, chomeur et le discount vend des produits perimes

au moins avec le prolo on peut se marrer.

le rentier etant tres couincer on peut juste dire oui oui

Publié : 02 mai 2008
par auxi
Un prolétaire est quelqu'un qui ne vit que grâce à sa "force" de travail.
(Tristesir)

Soit. Ne jouons pas sur les mots, même s'ils sont importants. Disons " ouvrier " ou " classe ouvrière ", si tu préfère.
L'utilisation du diminutif "prolo" est souvent péjorative et sert à semer la division parmi tous les prolétaires.
(Tristesir)

Parce qu'ils sont unis ? Dernière nouvelle ! À part se tirer dans les pattes, se jalouser et baver d'admiration devant Johnny-la-belle-bagnole…
en genaral ils se sentent inferieur.. ils sont sensible a l'autorite mais pas a la reflexion
(Foufouille)

Nous sommes bien d'accord sur ce point.
les beauf reste des prolo et si on les laisse aux mains des "vrais" chefs rien ne changera jamais
(Foufouille)

Disons que les prolos – ou les ouvriers, afin de ne pas fâcher Tristesir – restent des beaufs… …si on les laisse aux mains des " vrais " chefs . Assez d'angélisme ! C'est surtout si on compte sur eux que rien ne changera jamais ! Finissons-en avec cette mentalité de missionnaires censés éclairer " les masses " !
c'est pas par ce que toi tu peut que les autres peuvent
(Foufouille)

SI !!! Qu'ai-je donc de plus qu'eux ?
hair le beauf c'est aussi se sentir superieur et non differend. c'est courrir le risque de devenir comme les dirigeants...
(Foufouille)

Parce que ces beaufs qui m'enverraient volontiers au travail forcé pour trois cacahuètes, je suis censé les aimer ? Les respecter ? Mais ils n'ont même pas le respect d'eux-mêmes ! Quand à se sentir supérieur, au risque de choquer, eh bien, oui. Sûrement pas au sens social du terme : la " réussite sociale " qui consiste à confondre l'être et l'avoir m'a toujours consterné. Mais parce qu'ils se complaisent dans leur médiocrité intellectuelle. Parce qu'ils s'en flattent. " J'suis un ouvrier, moi ! J'lis le Parisien ! " Et je vote Sarko.

Publié : 02 mai 2008
par auxi
Témoignage de doz01
dossier " culture chômeurs "
fil " j'ai (très) mal au travail "

" Je vis (comme beaucoup d'autres personnes) une vraie galère à mon travail. Je suis intérimaire, je fais souvent de la manutention, doit composer avec les humeurs des salariés déja en poste depuis des années et qui parfois vous traitent tout simplement comme une merde. Comme beaucoup d'intérimaires qui vivent cette situation, j'ai l'impression (ou plutôt la conviction) d'être l'exutoire pour les frustrations qu'ils vivent au sein de leur entreprise. Faute (ou peur) de dire ce qui ne va pas à leur supérieur hièrarchique, ils s'en prennent à nous. "

" …ils s'en prennent à nous. " Et aux chômeurs ! Bel exemple de solidarité prolétarienne, pardon, ouvrière. " Brutes épaisses abruties", vous avez dit "brutes épaisses abruties", Tristesir ? Comme c'est bizarre…

Publié : 02 mai 2008
par tristesir
Auxl:
Veux tu m'apprendre que le meilleur ennemi du <<pauvre>> est un autre <<pauvre>>? 8)
Comment crois tu qu'une classe ultra minoritaire a pu s'octroyer tous les pouvoirs et les conserver? 8)
Soit. Ne jouons pas sur les mots, même s'ils sont importants. Disons " ouvrier " ou " classe ouvrière ", si tu préfère.
Un cadre et un bureaucrate ne sont pas des ouvriers mais ils sont pour la plupart des prolétaires au sens marxiste.

Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le critère de définition du prolétariat est qu'il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le capital et se voit donc dans l'obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. Ainsi le prolétariat regroupe l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi).

Le mot prolétaire désigne à l'origine un citoyen romain qui n'a que ses enfants comme richesse. Il forme la classe la moins considérée du civitas (ensemble des citoyens), constituée de ceux qui ne peuvent s'acheter aucune pièce d'armure et qui ne possèdent le droit de vote qu'en théorie. C'est la dernière classe sociale. Bien sûr l'intérêt du prolétaire est d'obtenir le plus possible de son travail, tandis que réciproquement le propriétaire des moyens de production cherche à minimiser ce coût. Le prolétariat a donc des intérêts exactement contraires à ceux du bourgeois. D'où un conflit entre eux, la « lutte des classes ».


Il est curieux que certains termes qui sont porteurs d'une idéologie dérangeante pour cette classe minoritaire voient leur sens déformé et ridiculisé.

Exemple: prolétaire, souvent utilisé sous le diminutif "prolo" dont le sens est déformé en: gros abruti, probablement aviné.

Est ce pour faire oublier le sens premier de ce mot et faire oublier que la lutte des classes n'a jamais cessé bien au contraire?

Autre terme déformé:
Anarchie dont le sens est devenu: gros bordel, voire chaos.
Est ce pour faire oublier une idéologie qui revendique le fait que l'être humain n'a pas besoin de patron, de maitre ou de dieu pour l'enchainer?

Publié : 02 mai 2008
par foufouille
Citation :
c'est pas par ce que toi tu peut que les autres peuvent
(Foufouille)

SI !!! Qu'ai-je donc de plus qu'eux ?
tu es ne ne comme ca. tu crois qd meme pas que les gens naissent beau, intelligent etfort ds les choux ?

il ne ne t'aime pas car tu es differend. c'est pas une raison pour voter sakoleon ou les hair. (je ne hait pas les animaux)
tu as eut un plus au depart eux non. il peut y avoir differen,te raison qui les on pousser a devenir ce qu'ils sont. toi meme tu aurait pu devenir un CRS obeissant/raciste avec un peu de "chance"
eux on une faible volonte (qd l'idee n'est pas comprehensible ou ne leur ressemble pas=manipulation des masses)
si tu veut qqun hait segozy/depute............qui pensent que vivre avec 20000 c'est etre proche du peuple. hait le CAC40 encore plus car ce sont eux qui dirige le monde

apprend a te battre et affute tes armes
au cas ou.........