La Poste va gerer notre misere!
La Poste va gerer notre misere!
ans une circulaire du 17 janvier 2008, la délégation générale à l'emploi et
à la formation professionnelle (DGEFP) fixe les priorités de l'action du
Service public de l'emploi pour 2008 : augmentation du taux de sortie du
chômage des publics prioritaires (seniors, jeunes chômeurs de longue durée,
travailleurs handicapés, bénéficiaires des minima sociaux et chômeurs de
très longue durée). Au niveau national, le nombre de sorties durables vers
l'emploi de ces publics doit ainsi progresser de 9.725 par mois par rapport
au niveau des sorties constatées en 2007. Des objectifs chiffrés pour
chacune des régions sont également fixés. Pour la région Ile-de-France, par
exemple, le nombre de sorties durables vers l'emploi doit progresser de
1.843 par mois, et de 884 pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Pour
répondre à ces objectifs, plusieurs modifications ont été apportées à la
politique de l'emploi. La circulaire de la DGEFP les passe en revue :
suppression du soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE) au
bénéfice du contrat d'initiative emploi (CIE), évolution du taux de prise en
charge des contrats d'avenir (75% la première année de la convention, 50%
les suivantes), suppression des exonérations "accident du travail et
maladies professionnelles" pour les contrats aidés et soutien aux parcours
animation sport.
La circulaire rappelle que les aides de l'Etat doivent être concentrées sur
les personnes rencontrant le plus de difficultés sur le marché du travail et
dans les territoires où le taux de chômage reste plus élevé que la moyenne.
Elle s'intéresse aux moyens dédiés à cette politique en 2008. Ainsi,
75.000entrées en contrat initiative emploi sont prévues dans le cadre
de la loi de
finances 2008. Des contrats qui seront réservés aux jeunes de moins de 26
ans peu ou pas qualifiés et aux seniors. Concernant les aides à l'embauche
dans le secteur non-marchand, un objectif de 230.000 entrées en contrats
aidés est envisagé, sur la base de deux tiers de contrats d'accompagnement
dans l'emploi (CAE) et un tiers pour les contrats d'avenir (CAV). Le délégué
général à l'emploi et à la formation professionnelle insiste enfin sur
l'importance de "mobiliser en priorité les moyens disponibles à l'ANPE et
dans le Fonds pour l'insertion professionnelle des jeunes". Autre source de
financement : les partenariats avec les collectivités locales, que la DGEFP
demande de "rechercher systématiquement".
RMI
Accord de partenariat entre la Cnaf et La Poste pour faciliter le paiement
des minima sociaux
publié le 26 février 2008
http://www.localtis.info/servlet/Conten ... 3926418587
La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et le groupe La Poste
ont signé, sous le parrainage du ministre du Travail, des Relations sociales
et de la Solidarité, une convention de partenariat. Celle-ci a pour objet
d'assurer "un meilleur service rendu aux allocataires sociaux clients de La
Poste, notamment du point de vue du versement des prestations sociales et de
leur insertion sociale, et une efficacité accrue des services rendus aux
allocataires, notamment du point de vue de la maîtrise des risques, en vue
d'une performance renforcée de l'action de chacune des parties au bénéfice
de la collectivité".
Cette convention concerne le versement du RMI, ainsi que celui des deux
autres minima sociaux gérés par la branche famille : l'allocation parent
isolé (API) et l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Elle doit
permettre de généraliser, sur tout le territoire, une expérimentation
conduite en 2007 par La Poste et la CAF de Paris.
En pratique, les deux institutions signataires s'engagent notamment - dans
le respect du secret professionnel et du secret bancaire - "à s'échanger
mutuellement des informations, outils, formations et tout autre élément
utile permettant d'accompagner les clients et de les orienter vers les
solutions les plus adaptées à leurs besoins". Chaque partie va également
désigner en son sein un double réseau de correspondants, animé par un
correspondant national. Le premier réseau sera dédié aux questions touchant
le versement des minima sociaux et l'accompagnement des bénéficiaires. Le
second aura pour objet la qualité du service du courrier des CAF à
destination de leurs allocataires. Sur un plan technique, les signataires
s'engagent dès à présent à étudier la faisabilité et l'opportunité de
l'étalement du paiement mensuel des prestations sociales sur une période
élargie, ainsi que les modalités de sa mise en oeuvre. Les deux partenaires
vont également mobiliser "les partenaires associatifs locaux", afin de
renforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et
d'épargne. Dans le domaine du courrier, les premiers travaux concerneront la
mise en place d'une réflexion commune entre les deux institutions sur la
qualité de la base adresses des CAF et sur le traitement, par les deux
parties, des retours de courrier "NPAI" (n'habite pas à l'adresse indiquée).
Ce travail pourrait également bénéficier aux services sociaux des
départements, confrontés eux aussi aux difficultés dans la continuité du
suivi engendrées par la mobilité de certains allocataires.
Un tiers des demandeurs d'emploi travaille
publié le 27 février 2008
http://www.localtis.info/servlet/Conten ... 3926421777
à la formation professionnelle (DGEFP) fixe les priorités de l'action du
Service public de l'emploi pour 2008 : augmentation du taux de sortie du
chômage des publics prioritaires (seniors, jeunes chômeurs de longue durée,
travailleurs handicapés, bénéficiaires des minima sociaux et chômeurs de
très longue durée). Au niveau national, le nombre de sorties durables vers
l'emploi de ces publics doit ainsi progresser de 9.725 par mois par rapport
au niveau des sorties constatées en 2007. Des objectifs chiffrés pour
chacune des régions sont également fixés. Pour la région Ile-de-France, par
exemple, le nombre de sorties durables vers l'emploi doit progresser de
1.843 par mois, et de 884 pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Pour
répondre à ces objectifs, plusieurs modifications ont été apportées à la
politique de l'emploi. La circulaire de la DGEFP les passe en revue :
suppression du soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE) au
bénéfice du contrat d'initiative emploi (CIE), évolution du taux de prise en
charge des contrats d'avenir (75% la première année de la convention, 50%
les suivantes), suppression des exonérations "accident du travail et
maladies professionnelles" pour les contrats aidés et soutien aux parcours
animation sport.
La circulaire rappelle que les aides de l'Etat doivent être concentrées sur
les personnes rencontrant le plus de difficultés sur le marché du travail et
dans les territoires où le taux de chômage reste plus élevé que la moyenne.
Elle s'intéresse aux moyens dédiés à cette politique en 2008. Ainsi,
75.000entrées en contrat initiative emploi sont prévues dans le cadre
de la loi de
finances 2008. Des contrats qui seront réservés aux jeunes de moins de 26
ans peu ou pas qualifiés et aux seniors. Concernant les aides à l'embauche
dans le secteur non-marchand, un objectif de 230.000 entrées en contrats
aidés est envisagé, sur la base de deux tiers de contrats d'accompagnement
dans l'emploi (CAE) et un tiers pour les contrats d'avenir (CAV). Le délégué
général à l'emploi et à la formation professionnelle insiste enfin sur
l'importance de "mobiliser en priorité les moyens disponibles à l'ANPE et
dans le Fonds pour l'insertion professionnelle des jeunes". Autre source de
financement : les partenariats avec les collectivités locales, que la DGEFP
demande de "rechercher systématiquement".
RMI
Accord de partenariat entre la Cnaf et La Poste pour faciliter le paiement
des minima sociaux
publié le 26 février 2008
http://www.localtis.info/servlet/Conten ... 3926418587
La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et le groupe La Poste
ont signé, sous le parrainage du ministre du Travail, des Relations sociales
et de la Solidarité, une convention de partenariat. Celle-ci a pour objet
d'assurer "un meilleur service rendu aux allocataires sociaux clients de La
Poste, notamment du point de vue du versement des prestations sociales et de
leur insertion sociale, et une efficacité accrue des services rendus aux
allocataires, notamment du point de vue de la maîtrise des risques, en vue
d'une performance renforcée de l'action de chacune des parties au bénéfice
de la collectivité".
Cette convention concerne le versement du RMI, ainsi que celui des deux
autres minima sociaux gérés par la branche famille : l'allocation parent
isolé (API) et l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Elle doit
permettre de généraliser, sur tout le territoire, une expérimentation
conduite en 2007 par La Poste et la CAF de Paris.
En pratique, les deux institutions signataires s'engagent notamment - dans
le respect du secret professionnel et du secret bancaire - "à s'échanger
mutuellement des informations, outils, formations et tout autre élément
utile permettant d'accompagner les clients et de les orienter vers les
solutions les plus adaptées à leurs besoins". Chaque partie va également
désigner en son sein un double réseau de correspondants, animé par un
correspondant national. Le premier réseau sera dédié aux questions touchant
le versement des minima sociaux et l'accompagnement des bénéficiaires. Le
second aura pour objet la qualité du service du courrier des CAF à
destination de leurs allocataires. Sur un plan technique, les signataires
s'engagent dès à présent à étudier la faisabilité et l'opportunité de
l'étalement du paiement mensuel des prestations sociales sur une période
élargie, ainsi que les modalités de sa mise en oeuvre. Les deux partenaires
vont également mobiliser "les partenaires associatifs locaux", afin de
renforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et
d'épargne. Dans le domaine du courrier, les premiers travaux concerneront la
mise en place d'une réflexion commune entre les deux institutions sur la
qualité de la base adresses des CAF et sur le traitement, par les deux
parties, des retours de courrier "NPAI" (n'habite pas à l'adresse indiquée).
Ce travail pourrait également bénéficier aux services sociaux des
départements, confrontés eux aussi aux difficultés dans la continuité du
suivi engendrées par la mobilité de certains allocataires.
Un tiers des demandeurs d'emploi travaille
publié le 27 février 2008
http://www.localtis.info/servlet/Conten ... 3926421777
Pour la pédagogie budgétaire j'ai une petite idée: <<arrêter de boire du champagne millésimé en dégustant du caviar. Privilégier les pâtes et le riz.>>Les deux partenaires vont également mobiliser "les partenaires associatifs locaux", afin de renforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et d'épargne.

Mais pour l'épargne?
Cela ne doit pas être facile d'épargner de l'argent quand les seuls revenus disponibles sont autour de 400 euros par mois.
Humm autrement dit, il ne vont pas communiquer ce qui reste sur les comptes des allocataire mais saisir un code dans une base qui signifie "à surveiller" ? Et boum, un controleur à domicile si plus qu'un RMI en banque !En pratique, les deux institutions signataires s'engagent notamment - dans
le respect du secret professionnel et du secret bancaire - "à s'échanger
mutuellement des informations, outils, formations et tout autre élément
utile permettant d'accompagner les clients et de les orienter vers les
solutions les plus adaptées à leurs besoins".
Solution les plus adapté à leur besoin ? Pas de carte bleue (meme bridée) ou un chéquier par an ? Un guichet "spécial minimas" pour qu'ils n'encombrent pas les files d'attente ? Des micro crédit pour les encourager à consommer un petit peu plus ?
En terme de gestion, on pourrait leur donner des leçonsrenforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et d'épargne

Quels tartuffes, ils veulent vraiment nous infantiliser au maximum

Heuuuu Romain, sans te fâcher, tu aurais pu remettre le texte en page, c'est difficilement lisible, quand on recopie un texte il faut souvent enlever des retours de pages.

Encore plus fort : c'est meme pas infantiliser (un enfant cherche à réfléchir, forme son espril, grandir quoi !), C'est formater et asservir une catégorie de personne pour consommer le peu qui est gagné. A mon avis c'est pour pousser à bout des "Minimas sociaux" pour les encourager à prendre le premier job mal payé et pénible pour leur promettre de nouvelle oppotunité bancaires.. Vous savez, il s'agit des jobs que le Prince de Neuilly ne pratiquera jamais, même pas en job d'été !maguy a écrit :En terme de gestion, on pourrait leur donner des leçonsrenforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et d'épargne![]()
Quels tartuffes, ils veulent vraiment nous infantiliser au maximum
Le pire est encore que les plus fragiles, culpabilisés par leur indignité de chômeurs risquent de céder.
Ils veulent en arriver à quoi, à une crise des subprimes comme aux US
Cette semaine, pratiquement tous les midis, j'ai eu des appels de banques, caisses d'épargne, Canal+, tout ça pour refourguer leur truc.
Ya même des banques qui jouent à l'assureur ! L'une d'elles voulait à toute force me vendre une assurance-vie
J'avais beau lui expliquer que je n'avais pas de descendance, elle insistait lourdement pffff
Quand ces conseilleurs feront aussi bien que moi, je leur accorderai le droit de me conseiller, non mais !!!!!!
C'est incroyable les offres que l'on reçoit, les pubs télé on peut les zapper, les pubs boite aux lettres on peut les jeter (me fais raler pour les arbres) mais maintenant relances à domicile, cela devient lourdingue
Cette façon de vouloir imposer un RV avec un "conseiller" pour vendre leurs trucs !
Ils veulent en arriver à quoi, à une crise des subprimes comme aux US

Cette semaine, pratiquement tous les midis, j'ai eu des appels de banques, caisses d'épargne, Canal+, tout ça pour refourguer leur truc.
Ya même des banques qui jouent à l'assureur ! L'une d'elles voulait à toute force me vendre une assurance-vie

Quand ces conseilleurs feront aussi bien que moi, je leur accorderai le droit de me conseiller, non mais !!!!!!
C'est incroyable les offres que l'on reçoit, les pubs télé on peut les zapper, les pubs boite aux lettres on peut les jeter (me fais raler pour les arbres) mais maintenant relances à domicile, cela devient lourdingue

Cette façon de vouloir imposer un RV avec un "conseiller" pour vendre leurs trucs !
C'est ce que je crains Toit de chôme, le début de la spirale infernale. Quand les gens comprendront-ils qu'il n'y a rien de gratuit dans ce bas monde ?Des micro crédit pour les encourager à consommer un petit peu plus ?
Bonjour,
La convention en question :
Convention de partenariat
entre la Caisse Nationale des Allocations Familiales et le groupe La Poste
sous le parrainage du Ministère du Travail, des Relations Sociales et de la Solidarité
Je ne vois pas bien où ils veulent en venir ...
Ce qui est certain c'est que c'est la poste qui va gérer les exclus des comptes bancaires,
vu qu'elle est obligée par l'état qui est obligé par la loi : Avoir un compte est un droit (C'est en général la banque de france qui désigne un établissement).
Faut comprendre aussi que votre banquier n'a aucun mal à connaitre votre situation : un virement caf de 360 et quelques euros chaque 5 du mois est une signature incontournable.
La caf devrait avoir plus d'intérêts à connaitre les infos du compte.
Cette convention précise que chaque partie doit respecter sa propre déontologie, donc en principe la poste ne peut délivrer aucune information sur l'état du compte. (Ps: le mec qui dépose son black à la banque devra se démerder je peux rien pour lui)
Vraiment pas claire cette convention:
je ne vois pas bien ce que la poste peut y gagner ...
la caf .... en revanche,
Et bien elle aura collé sur chaque minima social un
GPS Automatique !
La convention en question :
Convention de partenariat
entre la Caisse Nationale des Allocations Familiales et le groupe La Poste
sous le parrainage du Ministère du Travail, des Relations Sociales et de la Solidarité
Je ne vois pas bien où ils veulent en venir ...
Ce qui est certain c'est que c'est la poste qui va gérer les exclus des comptes bancaires,
vu qu'elle est obligée par l'état qui est obligé par la loi : Avoir un compte est un droit (C'est en général la banque de france qui désigne un établissement).
Faut comprendre aussi que votre banquier n'a aucun mal à connaitre votre situation : un virement caf de 360 et quelques euros chaque 5 du mois est une signature incontournable.
La caf devrait avoir plus d'intérêts à connaitre les infos du compte.
Cette convention précise que chaque partie doit respecter sa propre déontologie, donc en principe la poste ne peut délivrer aucune information sur l'état du compte. (Ps: le mec qui dépose son black à la banque devra se démerder je peux rien pour lui)

Vraiment pas claire cette convention:
je ne vois pas bien ce que la poste peut y gagner ...
la caf .... en revanche,

Et bien elle aura collé sur chaque minima social un
GPS Automatique !
Il s'agit peut être d'éduquer/controler les titulaires de minimas sociaux afin qu'ils ne sombrent pas dans le surendettement?renforcer leur action d'accompagnement en matière de pédagogie budgétaire et d'épargne
J'avais échangé grace à internet avec un marocain qui m'expliquait qu'il avait bénéficié d'un micro-crédit pour monter une petite affaire en informatique (une boutique je crois) mais que son affaire n'avait pas marché et que maintenant il devait rembourser sans être plus riche qu'avant de s'être endetté.Des micro crédit pour les encourager à consommer un petit peu plus ?
Rembourser de l'argent qui ne t'a pas permis d'en gagner un peu plus, c'est toujours un problème même si c'est un micro-crédit.
Ca me donne envie de vous conter une histoire qu'on m'a raconté sur le thème "apprenez leur à pêcher..." comme disent les libéraux:
Un ami, un jour se fait aborder par un gars qui fait la manche.
Mon ami qui est érémiste lui fait comprendre en lui montrant sa carte solidarité transport (carte délivrée par le Conseil régional aux assujettis au RMI) qu'il est lui même un pauvre (la scène se passe dans le métro parisien).
Le type voyant la carte lui demande ce que c'est.
Mon ami lui explique que tout érémiste peut en faire la demande.
Grace à cette information ce type a gagné plus que la pièce de un euro qu'il attendait de mon ami

J'aime bien cette histoire et sa morale un peu décalée par rapport au principe "apprenez leur à pêcher..."

Ça pourrait s'appeller : mendiez efficace!
Très winwin, comme approche!
En fait, les administrations ne font pas du tout leur boulot d'information envers les plus démunis. L'aide à l'assurance complémentaire, pour ceux qui sont 20% au-dessus du seuil CMU et CMU+, ne touche pas tout ceux qui pourraient en bénéficier. En lisant un courrier adressé à ma grand-mère, j'ai cru comprendre que mon foyer y avait le droit depuis que ça existe... (pour ceux qui pensent qu'être indé, c'est vivre grassement...
) Donc, je vais remplir un dossier, parce depuis que je me suis retrouvée au chômage, le poids de la complémentaire santé devient limite insupportable, alors qu'on a viré presque toutes les garanties que nous avions jusque là!
Très winwin, comme approche!
En fait, les administrations ne font pas du tout leur boulot d'information envers les plus démunis. L'aide à l'assurance complémentaire, pour ceux qui sont 20% au-dessus du seuil CMU et CMU+, ne touche pas tout ceux qui pourraient en bénéficier. En lisant un courrier adressé à ma grand-mère, j'ai cru comprendre que mon foyer y avait le droit depuis que ça existe... (pour ceux qui pensent qu'être indé, c'est vivre grassement...

En fait, les administrations ne font pas du tout leur boulot d'information envers les plus démunis. L'aide à l'as
Elles y ont interet.! Les subventions peuvent ensuite servir à faire des routes!
C'est bien souvent les usagers , les associations de defense qui sont obliges d'informer les administrations, les assistantes sociales et autres de leurs propres droits. J'ai connu une époque où je me baladais avec les textes de loi dans la main , pour aller reclamer mon du aupres des administrations ou auprès de l'A.S. Après , on m'a considerer dangeureuse.
Maintenant , cela va mieux , il n'y a plus de droits du tout.

Elles y ont interet.! Les subventions peuvent ensuite servir à faire des routes!

C'est bien souvent les usagers , les associations de defense qui sont obliges d'informer les administrations, les assistantes sociales et autres de leurs propres droits. J'ai connu une époque où je me baladais avec les textes de loi dans la main , pour aller reclamer mon du aupres des administrations ou auprès de l'A.S. Après , on m'a considerer dangeureuse.
Maintenant , cela va mieux , il n'y a plus de droits du tout.


Fliquer les Rmistes, avec la Poste, c’est possible !
mardi 4 mars 2008 par collectif rto
La CGT refuse de voir ces personnels transformés en auxiliaires de police du fait de leur connaissance de terrain et des dossiers des personnes.,
Elle va à l’encontre des notions de service public basé sur l’égalité de traitement des usagers et l’accessibilité pour tous.,
Les plus pauvres sous haute surveillance : ça continue !
Communiqué de la FAPT Cgt et des administrateurs Cgt de la Cnaf
La Cnaf et La Poste viennent de passer une convention concernant les bénéficiaires des minima sociaux sous le parrainage du ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité.
Cette convention, sous l’habillage de « simplifier l’accueil et l’accompagnement des bénéficiaires des minima sociaux », a pour finalité l’échange d’informations entre les Caf et les services de La Poste.
Plusieurs articles traitent de l’échange de données personnelles des publics considérés, et ce faisant, portent atteinte aux droits fondamentaux de la confidentialité de la correspondance à laquelle a droit tout citoyen de notre pays.
Le fait que les personnels des Caf ainsi que les postiers soient assermentés garantit la déontologie de leurs professions, ils jouissent ainsi de la confiance de la population, ils créent par ailleurs du lien social particulièrement précieux.
La CGT refuse de voir ces personnels transformés en auxiliaires de police du fait de leur connaissance de terrain et des dossiers des personnes.
Derrière un objectif louable, mieux servir les allocataires de la Caf, la convention met en œuvre un traitement spécifique des plus démunis et confirme la stratégie de La Poste qui ne vise plus à traiter ses clients ou usagers de manière égalitaire mais différenciée selon que l’on pourra payer un service spécial ou passer une convention.
Concernant l’accueil en bureaux de poste il est envisagé un étalement sur plusieurs journées du paiement des prestations ce qui pourrait accentuer la réduction d’effectifs voulue par La Poste et qui sont affectés actuellement au traitement de cette affluence. De ce point de vue la présente convention est loin de s’intégrer dans une politique globale de lutte contre l’exclusion et de meilleure insertion sociale et économique des personnes alors que La Poste supprime près de 10 000 emplois/an et que les Caf en ont perdu environ 1 200 sur quatre ans.
De la même manière, il est proposé une réflexion sur le traitement des courriers « NPAI » (n’habite plus l’adresse indiquée). Ceux-ci sont aujourd’hui sacrifiés au nom de la rentabilité et des réductions d’effectifs, et traités avec des délais démesurés. C’est pourtant un élément important de la qualité du service public.
Ce texte légitime une fois de plus des échanges de fichiers entre les Caf et La Poste, pour identifier des défauts d’adresses qui auront pour conséquence la suppression des minima sociaux pour nombre de bénéficiaires. Cette conception qui consiste à marginaliser les plus pauvres, rejoint la proposition du gouvernement qui veut installer un "livret pour les plus démunis" à la place du livret A banalisé.
Elle va à l’encontre des notions de service public basé sur l’égalité de traitement des usagers et l’accessibilité pour tous.
Dans quelle société vivons-nous qui entretient un climat délétère, qui n’agit que pour creuser le fossé entre une minorité de plus en plus riche et une grande majorité de plus en plus pauvre ?
Soutenue par le gouvernement, cette convention participe à la stigmatisation d’une partie de la population la plus défavorisée en ne voulant voir dans ces allocataires que d’éventuels fraudeurs. Selon la Cnaf, les fraudes représentent 35 millions d’euros sur 64 milliards de prestations versées.
Il n’est pas question d’ignorer ces fraudes et de ne pas accepter les contrôles, mais de relativiser leur importance. Encore une fois, le gouvernement affiche sa détermination à médiatiser la question des fraudes pour ne pas répondre aux vraies questions sociales posées par les salarié-e-s, les personnes en précarité et exclues de l’emploi, les retraité-e-s.
Cette convention est loin de répondre à l’affichage trompeur d’un meilleur traitement des publics en difficulté. Pour la CGT, une véritable politique ambitieuse d’insertion doit se traduire par la création de milliers d’emplois, y compris publics, par une augmentation significative du montant des minima sociaux et un accompagnement personnalisé de leurs bénéficiaires vers un emploi stable et bien rémunéré.
Montreuil le, 28 février 2008
source
mardi 4 mars 2008 par collectif rto
La CGT refuse de voir ces personnels transformés en auxiliaires de police du fait de leur connaissance de terrain et des dossiers des personnes.,
Elle va à l’encontre des notions de service public basé sur l’égalité de traitement des usagers et l’accessibilité pour tous.,
Les plus pauvres sous haute surveillance : ça continue !
Communiqué de la FAPT Cgt et des administrateurs Cgt de la Cnaf
La Cnaf et La Poste viennent de passer une convention concernant les bénéficiaires des minima sociaux sous le parrainage du ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité.
Cette convention, sous l’habillage de « simplifier l’accueil et l’accompagnement des bénéficiaires des minima sociaux », a pour finalité l’échange d’informations entre les Caf et les services de La Poste.
Plusieurs articles traitent de l’échange de données personnelles des publics considérés, et ce faisant, portent atteinte aux droits fondamentaux de la confidentialité de la correspondance à laquelle a droit tout citoyen de notre pays.
Le fait que les personnels des Caf ainsi que les postiers soient assermentés garantit la déontologie de leurs professions, ils jouissent ainsi de la confiance de la population, ils créent par ailleurs du lien social particulièrement précieux.
La CGT refuse de voir ces personnels transformés en auxiliaires de police du fait de leur connaissance de terrain et des dossiers des personnes.
Derrière un objectif louable, mieux servir les allocataires de la Caf, la convention met en œuvre un traitement spécifique des plus démunis et confirme la stratégie de La Poste qui ne vise plus à traiter ses clients ou usagers de manière égalitaire mais différenciée selon que l’on pourra payer un service spécial ou passer une convention.
Concernant l’accueil en bureaux de poste il est envisagé un étalement sur plusieurs journées du paiement des prestations ce qui pourrait accentuer la réduction d’effectifs voulue par La Poste et qui sont affectés actuellement au traitement de cette affluence. De ce point de vue la présente convention est loin de s’intégrer dans une politique globale de lutte contre l’exclusion et de meilleure insertion sociale et économique des personnes alors que La Poste supprime près de 10 000 emplois/an et que les Caf en ont perdu environ 1 200 sur quatre ans.
De la même manière, il est proposé une réflexion sur le traitement des courriers « NPAI » (n’habite plus l’adresse indiquée). Ceux-ci sont aujourd’hui sacrifiés au nom de la rentabilité et des réductions d’effectifs, et traités avec des délais démesurés. C’est pourtant un élément important de la qualité du service public.
Ce texte légitime une fois de plus des échanges de fichiers entre les Caf et La Poste, pour identifier des défauts d’adresses qui auront pour conséquence la suppression des minima sociaux pour nombre de bénéficiaires. Cette conception qui consiste à marginaliser les plus pauvres, rejoint la proposition du gouvernement qui veut installer un "livret pour les plus démunis" à la place du livret A banalisé.
Elle va à l’encontre des notions de service public basé sur l’égalité de traitement des usagers et l’accessibilité pour tous.
Dans quelle société vivons-nous qui entretient un climat délétère, qui n’agit que pour creuser le fossé entre une minorité de plus en plus riche et une grande majorité de plus en plus pauvre ?
Soutenue par le gouvernement, cette convention participe à la stigmatisation d’une partie de la population la plus défavorisée en ne voulant voir dans ces allocataires que d’éventuels fraudeurs. Selon la Cnaf, les fraudes représentent 35 millions d’euros sur 64 milliards de prestations versées.
Il n’est pas question d’ignorer ces fraudes et de ne pas accepter les contrôles, mais de relativiser leur importance. Encore une fois, le gouvernement affiche sa détermination à médiatiser la question des fraudes pour ne pas répondre aux vraies questions sociales posées par les salarié-e-s, les personnes en précarité et exclues de l’emploi, les retraité-e-s.
Cette convention est loin de répondre à l’affichage trompeur d’un meilleur traitement des publics en difficulté. Pour la CGT, une véritable politique ambitieuse d’insertion doit se traduire par la création de milliers d’emplois, y compris publics, par une augmentation significative du montant des minima sociaux et un accompagnement personnalisé de leurs bénéficiaires vers un emploi stable et bien rémunéré.
Montreuil le, 28 février 2008
source
C'est stigmatiser encore plus une population pour valoriser une autre, laborieuse, qui ne s'en sort pas mieux que bon nombre de Rmistes parce qu'elle dépense beaucoup pour travailler (ca consomme un peu donc ça consomme). Les Rmistes sont encore plus fliqués pour mieux les mettre à l'index, esperer les rendre docile pour les pousser à rejoindre la cohorte de celles et ceux qui travaillent pour ....presque rien. Comme la poste est obligée d'accepter les Rmistes elle va encore plus les traiter à part, espèrant provoquer chez eux un sursaut pour accepter "n'importe quel job de daube". Or c'est même tres tres dur d'avoir un job de daube pour un Rmiste (considé comme peu compétitif, dur à l'adaptation ....)
Je suis tres tres pessimiste, car ce n'est que le début. Le jour où l'on pourra implanter une puce RFID sous la peau d'un Rmiste en échange d'allocation, ce sera fait : il faut des dominés pour les dominants, des tres pauvre pour des moyens pauvres et des moyens pauvres pour les salaires moyens, des salaires moyens pour les hauts salaires.
Je suis tres tres pessimiste, car ce n'est que le début. Le jour où l'on pourra implanter une puce RFID sous la peau d'un Rmiste en échange d'allocation, ce sera fait : il faut des dominés pour les dominants, des tres pauvre pour des moyens pauvres et des moyens pauvres pour les salaires moyens, des salaires moyens pour les hauts salaires.