Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Annoncée par François Hollande en juillet dernier, la conférence de lutte contre la pauvreté et les exclusions "se tiendra les 10 et 11 décembre 2012 au palais d'Iéna (CESE) à Paris", a annoncé la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti, en précisant que "le président de la République ouvrira les travaux et le Premier ministre les conclura".
http://www.social-sante.gouv.fr/actuali ... 15104.html
A suivre...
http://www.social-sante.gouv.fr/actuali ... 15104.html
A suivre...
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
A noter que le taux de pauvreté 2010 et son seuil doivent être publiés par l'Insee ce vendredi 7/09.
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Pour information, je viens de voir qu'il existe une Plateforme européenne contre la pauvreté et l'exclusion sociale
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=961
Une liste des organismes associés à cette plateforme se trouve à la fin du .pdf intitulé "Stakeholder Dialogue: 3rd meeting of the EU Stakeholders Group of the European Platform Against Poverty and Social Exclusion - 6 February 2012 English ((en))" en lien sur cette page.
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=961
Une liste des organismes associés à cette plateforme se trouve à la fin du .pdf intitulé "Stakeholder Dialogue: 3rd meeting of the EU Stakeholders Group of the European Platform Against Poverty and Social Exclusion - 6 February 2012 English ((en))" en lien sur cette page.
Dernière modification par Invité le 08 sept. 2012, modifié 2 fois.
Quatre pistes simples pour lutter contre la pauvreté
Pour lutter contre la pauvreté en France, qui touche plus de 8 millions de personnes, les minima sociaux devraient être relevés, les loyers régulés, et les tarifs de l'énergie adaptés. C'est ce que préconise le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) dans un rapport rendu public ce mercredi.
http://www.humanite.fr/societe/quatre-p ... ete-503335
Au contraire, elles doivent continuer à suivre l'évolution de l'inflation (prévue à +2,8% fin 2012) !
Pas terrible, le CNLE.
Ses propositions ont "le tranchant d'une asperge", comme dit Frédéric Lordon...
http://www.humanite.fr/societe/quatre-p ... ete-503335
ÇA COMMENCE MAL ! Il est totalement absurde d'indexer les revalorisations sur un taux de croissance… nulle.A l'opposé de l'ancien gouvernement Fillon qui stigmatisait les pauvres comme des assistés, le CNLE prône dans son rapport une vraie politique d'accompagnement. Avec :
• "une réévaluation des minima sociaux (notamment le RSA) et leur indexation sur le taux de croissance",

Au contraire, elles doivent continuer à suivre l'évolution de l'inflation (prévue à +2,8% fin 2012) !

Pas terrible, le CNLE.

Ses propositions ont "le tranchant d'une asperge", comme dit Frédéric Lordon...

Il faut revaloriser le RSA !
par Guillaume Duval, Alternatives Economiques
Le RMI puis le RSA ont vu leur évolution décrocher durablement de celle du SMIC et des autres revenus depuis le début des années 2000 : le RSA ne représente plus aujourd'hui que la moitié du seuil de pauvreté !
Le Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE) a rendu un rapport le 4 septembre dernier invitant le gouvernement à revaloriser significativement le Revenu de solidarité active (RSA) qui a succédé en 2010 au Revenu minimum d’insertion (RMI), et d’indexer à l’avenir son évolution sur celle du PIB et non plus seulement sur l’inflation. Le RMI puis le RSA ont vu en effet leur évolution décrocher durablement de celle du SMIC et des autres revenus depuis le début des années 2000 : le RSA "socle" équivaut à 33% du Smic brut (40% du net) et ne représente plus aujourd'hui que la moitié du seuil de pauvreté !

Malgré la situation budgétaire difficile, c’est en effet une question minimale de justice sociale d'augmenter enfin ce minima social après tant d'années où son évolution a été comprimée au nom de l'idée qu’il faudrait éviter une soi disant "trappe à pauvreté", héritée des pires dérives du libéralisme anglais du 19e siècle. Le RSA coûte environ 9 milliards d'euros par an, l'augmenter de 10% représente une dépense de 900 millions d'euros soit 0,05% du PIB. Il serait parfaitement légitime d'y consacrer cette faible part de l'argent récupéré en annulant certains des cadeaux fiscaux aux plus aisés qui avaient été décidés par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs depuis le début des années 2000. De plus, contrairement à ce qui se passe avec l’argent perdu par les pouvoirs publics à cause de nombre de niches fiscales réservées aux plus riches, on peut être tout à fait sûr que ces sommes seraient immédiatement réinjectées dans le circuit économique !
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 60299.html
10% seulement ? Ils se moquent de nous...
Bon à savoir : Entre 1999 et 2009, le niveau de vie des 10% les plus pauvres a progressé de 610 euros. Celui des 10% les plus riches de 8.190 euros… (source)
Le RMI puis le RSA ont vu leur évolution décrocher durablement de celle du SMIC et des autres revenus depuis le début des années 2000 : le RSA ne représente plus aujourd'hui que la moitié du seuil de pauvreté !
Le Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE) a rendu un rapport le 4 septembre dernier invitant le gouvernement à revaloriser significativement le Revenu de solidarité active (RSA) qui a succédé en 2010 au Revenu minimum d’insertion (RMI), et d’indexer à l’avenir son évolution sur celle du PIB et non plus seulement sur l’inflation. Le RMI puis le RSA ont vu en effet leur évolution décrocher durablement de celle du SMIC et des autres revenus depuis le début des années 2000 : le RSA "socle" équivaut à 33% du Smic brut (40% du net) et ne représente plus aujourd'hui que la moitié du seuil de pauvreté !

Malgré la situation budgétaire difficile, c’est en effet une question minimale de justice sociale d'augmenter enfin ce minima social après tant d'années où son évolution a été comprimée au nom de l'idée qu’il faudrait éviter une soi disant "trappe à pauvreté", héritée des pires dérives du libéralisme anglais du 19e siècle. Le RSA coûte environ 9 milliards d'euros par an, l'augmenter de 10% représente une dépense de 900 millions d'euros soit 0,05% du PIB. Il serait parfaitement légitime d'y consacrer cette faible part de l'argent récupéré en annulant certains des cadeaux fiscaux aux plus aisés qui avaient été décidés par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs depuis le début des années 2000. De plus, contrairement à ce qui se passe avec l’argent perdu par les pouvoirs publics à cause de nombre de niches fiscales réservées aux plus riches, on peut être tout à fait sûr que ces sommes seraient immédiatement réinjectées dans le circuit économique !
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 60299.html
10% seulement ? Ils se moquent de nous...

Bon à savoir : Entre 1999 et 2009, le niveau de vie des 10% les plus pauvres a progressé de 610 euros. Celui des 10% les plus riches de 8.190 euros… (source)
Taux de pauvreté 2010
Il s'élève à 14,1% (+0,6 point). L'Insee précise qu'il "poursuit la hausse de 2009 (+0,5 point) et atteint son plus haut niveau depuis 1997". En 2010, 8,6 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté monétaire (964 euros par mois), la moitié d'entre elles vivant avec moins de 781 euros par mois.superuser a écrit :A noter que le taux de pauvreté 2010 et son seuil doivent être publiés par l'Insee ce vendredi 7/09.
(Un an après, les 9 millions sont dépassés...)
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Bonne nouvelle : le MNCP a été autorisé à y participer.
En attendant...
La misère persiste en France
Qui sont les pauvres en France ?
En attendant...
La misère persiste en France
Qui sont les pauvres en France ?
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Je n'en attends pas grand-chose...
Tant que ce seront des pleins de soupe nantis et des statisticiens qui verront la pauvreté qu'à travers le prisme de leurs tableurs sur ordi qui en parleront, nous ne serons jamais écoutés.
Tant que ce seront des pleins de soupe nantis et des statisticiens qui verront la pauvreté qu'à travers le prisme de leurs tableurs sur ordi qui en parleront, nous ne serons jamais écoutés.

Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Le non-recours aux droits, un «scandale social» :
http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... ial_859808
http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... ial_859808
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Je cite le premier paragraphe de l'article:superuser a écrit :Le non-recours aux droits, un «scandale social» :
http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... ial_859808
IFOP dont la vice-présidente est Laurence Parisot, présidente du Medef. Chose que l'ensemble des "journalistes" relayant ce sondage semblent omettre de préciser, curieusement.Publié ce week-end par le Journal du dimanche, le sondage Ifop est sans appel : huit Français sur dix estiment qu'«il y a trop d'assistanat et (que) beaucoup de gens abusent des aides sociales».
Journal du Dimanche qui appartiens au groupe Hachette, lui-même possédé par le groupe Lagardère.
De tels conflit d'intérêt décridibilisent totalement ce type de sondages, qui devraient dans de telles circonstances être selon moi simplement interdits (les sondages ayant une influence énorme sur les opinions)...
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Ce qui serait intéressant dans ce genre de "sondages" serait d'avoir la formulation exacte des questions. Elles ne sont jamais anodines, même parfois vicieuses et dirigent la réponse.
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Parfaitement d'accord, il n'y a rien de plus facile que d'orienter les réponses d'un sondage, lLa simple utilisation du terme "assistanat" change complètement la donne par éxemple.maguy a écrit :Ce qui serait intéressant dans ce genre de "sondages" serait d'avoir la formulation exacte des questions. Elles ne sont jamais anodines, même parfois vicieuses et dirigent la réponse.
- "Selon vous y-a-t'il trop d'assistant ou pas assez"
- "Selon vous les aides sociales reversées par l'état sont-elles trop ou pas assez nombreuses".
Même question (simplifiées hein), et pourtant deux "interprétations" distinctes.
Et je met ma main à couper que les résultats seraient très différents selon la question posée...
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
8 sur 10? Si le panel du sondage est représentatif de la population française , parmi les gens qui ont répondu "qu'il y a trop d'assistanat" il y a donc des gens qui bénéficient de cette assistance. Faut-il en déduire qu'ils se sentent trop assistés, qu'ils jugent trop importante l'aide financière qu'ils reçoivent?huit Français sur dix estiment qu'«il y a trop d'assistanat et (que) beaucoup de gens abusent des aides sociales

Est-ce que le sondage prévoyait une question du type: Si vous pensez que vous êtes trop assisté financièrement seriez-vous prêts à renoncer aux sommes perçues que vous jugez superflues ?

Ces sondages sur l'assistance ne révèlent qu'une chose, la frustration de ceux qui n'en bénéficient pas ou peu, et la frustration de ceux qui pensent qu'ils pourraient en bénéficier davantage comme d'autres, dont ils croient, à tort ou à raison, qu'ils en bénéficient plus qu'eux.
Re: Conférence sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions
Les employeurs français qui bénéficient depuis des décennies de subventions, réductions et autres exonérations, cela représente combien de Français ?huit Français sur dix estiment qu'«il y a trop d'assistanat et (que) beaucoup de gens abusent des aides sociales
Pas faux ! Le smicard qui jalouse les minima sociaux (pourtant j'invite tous les envieux à nous rejoindre, ce n'est pas difficile), la classe moyenne basse qui envie aussi le smicard qui ne paie pas d'impôts ou peu, la classe moyenne "supérieure" qui pense porter tout le poids de la fiscalité, et enfin les super riches qui se marrent en observant la meute se disputer une miette.Ces sondages sur l'assistance ne révèlent qu'une chose, la frustration de ceux qui n'en bénéficient pas ou peu,