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Il a poussé la résistance au bout, mais quel gâchis, quel gâchis de talent
Olivier Bonnet suspend son blog
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maguy
Olivier Bonnet suspend son blog
C'est vraiment une triste nouvelle, un journaliste aussi brillant qui doit suspendre son blog que je visitais avec délectation tous les jours, pour des raisons bêtement matérialistes.
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Il a poussé la résistance au bout, mais quel gâchis, quel gâchis de talent
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Il a poussé la résistance au bout, mais quel gâchis, quel gâchis de talent
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Pili
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Monolecte
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tristesir
Les journaux "modernes" c'est comme la tv: un article entre deux pubs.
« C’est quoi l’indépendance en matière de presse ? Du pipeau. Avant de savoir s’ils sont indépendants, les journalistes feraient mieux de savoir si leur journal est pérenne. »
« C’est quoi l’indépendance en matière de presse ? Du pipeau. Avant de savoir s’ils sont indépendants, les journalistes feraient mieux de savoir si leur journal est pérenne. »
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Pili
Pour Maguy 
et puis pour nous et pour Olivier
encore un peu d'info d'Olivier Bonnet
Dommage que nous n'arrivions pas avec tous ces talents de plume à créer ici un p'tit journal où Sophie, et un ou deux autres journalistes pourraient exercer leur talent, tout en gagneant leur vie, autofinancé par nous!
et puis pour nous et pour Olivierencore un peu d'info d'Olivier Bonnet
Dommage que nous n'arrivions pas avec tous ces talents de plume à créer ici un p'tit journal où Sophie, et un ou deux autres journalistes pourraient exercer leur talent, tout en gagneant leur vie, autofinancé par nous!
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Monolecte
Y'aura toujours une place…
Il y aura toujours une place au chaud pour Olivier Bonnet sur Actuchomage (dans les forums, dans les actualités… bref partout).
Mais je pense qu'à la première occasion, il reprendra sa plume sur son blog…
Cependant, cependant, les difficultés rencontrées par Olivier (investissement en temps et énergie pour animer un blog… qui ne rapporte rien finalement même si 4.000 personnes le fréquentent chaque jour) sont des réalités que nous connaissons bien ici sur Actuchomage.
Si notre statut d'association nous permet de recueillir de quoi financer l'hébergement du site, ses mises à jour informatiques et le matériel nécessaire pour bosser sérieusement, le temps ÉNORME que nous y consacrons ne nous rapporte rien (Olivier, Monolecte et quelques autres ici savent de quoi je parle).
Ce qui guette donc tous les blogueurs et animateurs de sites Internet en bénévolat, c'est l'usure, malgré les convictions et l'engagement.
Et c’est encore plus vrai quand on rame pour réunir en fin de mois de quoi subsister.
Mais je pense qu'à la première occasion, il reprendra sa plume sur son blog…
Cependant, cependant, les difficultés rencontrées par Olivier (investissement en temps et énergie pour animer un blog… qui ne rapporte rien finalement même si 4.000 personnes le fréquentent chaque jour) sont des réalités que nous connaissons bien ici sur Actuchomage.
Si notre statut d'association nous permet de recueillir de quoi financer l'hébergement du site, ses mises à jour informatiques et le matériel nécessaire pour bosser sérieusement, le temps ÉNORME que nous y consacrons ne nous rapporte rien (Olivier, Monolecte et quelques autres ici savent de quoi je parle).
Ce qui guette donc tous les blogueurs et animateurs de sites Internet en bénévolat, c'est l'usure, malgré les convictions et l'engagement.
Et c’est encore plus vrai quand on rame pour réunir en fin de mois de quoi subsister.
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Monolecte
Plus globalement…
La vocation 100% commerciale d'Internet s'impose de plus en plus.
Ce phénomène n'est pas sans rappeler celui des "radios libres associatives" des années 80 qui, l'une après l'autre, ont disparu des ondes hertziennes au profit des radios commerciales.
Si Internet offre encore aujourd’hui des espaces libres (et peu onéreux) aux blogueurs et animateurs de sites indépendants, les investissements sur la Toile des entreprises de toutes sortes (groupes industriels, de communication, médias…) sont tellement considérables que, petit à petit, les voix dissidentes n'y auront plus leur place (ou, plus vraisemblablement, leurs lecteurs potentiels ne les trouveront plus).
Je m’explique :
Demain, dans un an, dans deux ans, les moteurs de recherche (comme Google) peuvent décider de ne plus référencer les sites non commerciaux. Et ce sera alors la fin de l'Internet libre.
Rien n'oblige Google, par exemple, à référencer un site comme Actuchomage qui ne lui rapporte rien, alors que des sites institutionnels comme l'ANPE, les Assedic ou autres, peuvent "payer" leur visibilité sur Google (payer leur référencement ou leur présence publicitaire dans les "liens commerciaux" fournis lors d'une requête).
La liberté sur Internet est fragile, très fragile, comme la "liberté des ondes radiophoniques" (après l'élection de François Mitterrand) qui n'a véritablement tenu que 2 ans.
Je crains que l'avenir d'Internet vire au 100% commercial.
Tous les grands secteurs médiatiques ont tourné ainsi.
Je parlais des radios, mais on peut prendre l'exemple de la presse. À part Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo, les journaux sans pub n'ont plus droit de cité dans les kiosques (à de rares exceptions).
De plus en plus de sites commerciaux sont ouverts dans le monde, avec des moyens financiers considérables.
Les moteurs de recherche ne pourront indéfiniment indexer les contenus de tous ces sites.
Un jour ou l'autre, ils feront une sélection… par l'argent (certains ont déjà commencé).
Ce sera alors la fin de l'Internet alternatif, associatif, militant…
Et ce jour est pour bientôt.
Ce phénomène n'est pas sans rappeler celui des "radios libres associatives" des années 80 qui, l'une après l'autre, ont disparu des ondes hertziennes au profit des radios commerciales.
Si Internet offre encore aujourd’hui des espaces libres (et peu onéreux) aux blogueurs et animateurs de sites indépendants, les investissements sur la Toile des entreprises de toutes sortes (groupes industriels, de communication, médias…) sont tellement considérables que, petit à petit, les voix dissidentes n'y auront plus leur place (ou, plus vraisemblablement, leurs lecteurs potentiels ne les trouveront plus).
Je m’explique :
Demain, dans un an, dans deux ans, les moteurs de recherche (comme Google) peuvent décider de ne plus référencer les sites non commerciaux. Et ce sera alors la fin de l'Internet libre.
Rien n'oblige Google, par exemple, à référencer un site comme Actuchomage qui ne lui rapporte rien, alors que des sites institutionnels comme l'ANPE, les Assedic ou autres, peuvent "payer" leur visibilité sur Google (payer leur référencement ou leur présence publicitaire dans les "liens commerciaux" fournis lors d'une requête).
La liberté sur Internet est fragile, très fragile, comme la "liberté des ondes radiophoniques" (après l'élection de François Mitterrand) qui n'a véritablement tenu que 2 ans.
Je crains que l'avenir d'Internet vire au 100% commercial.
Tous les grands secteurs médiatiques ont tourné ainsi.
Je parlais des radios, mais on peut prendre l'exemple de la presse. À part Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo, les journaux sans pub n'ont plus droit de cité dans les kiosques (à de rares exceptions).
De plus en plus de sites commerciaux sont ouverts dans le monde, avec des moyens financiers considérables.
Les moteurs de recherche ne pourront indéfiniment indexer les contenus de tous ces sites.
Un jour ou l'autre, ils feront une sélection… par l'argent (certains ont déjà commencé).
Ce sera alors la fin de l'Internet alternatif, associatif, militant…
Et ce jour est pour bientôt.
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diety
Bonsoir,
tes craintes sont fondées, mais sur ce sujet je suis plus optimiste ou moins pessimiste que toi. Microsoft n'a pas réussi de se débarrasser de Linux et des logiciels libres, malgré sa fortune énorme. (Avec un gros juron j'ai désinstallé photoshop quand je voulais travailler sur un billet de banque scanné pour la manif contre les franchises médicales. Photoshop refusait le fichier du billet de banque, avec un message culpabilisateur et en me lançant une page web sur la contrefaçon de billets d'argent. Depuis je prends Gimp qui ne m'emmerde pas) Ces logiciels ont de beaux jours devant eux. C'est fou ce qu'on peut trouver comme bons logiciels libres. (OpenOffice, sérieux adversaire de la Suite Office de Microsoft).
Cela me fait espérer, par exemple, à un moteur de recherche libre, libre dans le sens non commercial. Quand Napster a dû déclarer forfait, il y a eu 3, 4, 5 autres systèmes peer2peer qui ont vu le jour. La communauté des bloggers et forumers (si on peut parler de communauté) ne va pas disparaître comme ça. Les internautes n'utilisent pas google uniquement dans un but commercial, et si sur google on ne trouve plus d'informations non-commerciales, il ne présente plus un grand intérêt.
Depuis quelques années, justement des radios libres ont fait surface sur internet, par leur relavite simplicité de la mise en marche et par leur faible coût de fonctionnement. J'écoute des radios libres allemandes, c'est une bonne source d'information complémentaire.
J'ai fait un test - sur google (france) je cherche "chômage", et actuchomage arrive à la septième place, wikipedia à la première! Regarde wikipedia qui (version allemande) a aujourd'hui une meilleure qualité que l'encyclopédie de réputation Brockhaus - elle est plus actuelle, plus détaillée, avec moins d'erreurs. Le Brockhaus commercial peu remballer.
Je crois que si les grands moteurs de recherche voulaient écarter les pages privées, les blogs, les forums, ils n'auraient pas le succès qu'ils ont aujourd'hui. En revanche, une grande partie de la bataille commerciale va néanmoins se jouer avec la pub qui est sur les moteurs de recherche. Qui pourra payer le plus pour apparaître en premier dans l'espace pub (pas à la première place dans le résultat de la recherche). Mais je constate une tendance de vouloir faire du fric avec du désintéressé.
On a essayé plusieurs fois d'acheter wikipedia (pour lui fourguer de la pub bien sûr...), sans succès. Ils ont résisté. L'internet commercial est inévitable, mais ce n'est pas une raison pour laquelle "l'internet désintéressé" disparaîtra.
C'est juste mon avis. J'espère que j'ai raison.
tes craintes sont fondées, mais sur ce sujet je suis plus optimiste ou moins pessimiste que toi. Microsoft n'a pas réussi de se débarrasser de Linux et des logiciels libres, malgré sa fortune énorme. (Avec un gros juron j'ai désinstallé photoshop quand je voulais travailler sur un billet de banque scanné pour la manif contre les franchises médicales. Photoshop refusait le fichier du billet de banque, avec un message culpabilisateur et en me lançant une page web sur la contrefaçon de billets d'argent. Depuis je prends Gimp qui ne m'emmerde pas) Ces logiciels ont de beaux jours devant eux. C'est fou ce qu'on peut trouver comme bons logiciels libres. (OpenOffice, sérieux adversaire de la Suite Office de Microsoft).
Cela me fait espérer, par exemple, à un moteur de recherche libre, libre dans le sens non commercial. Quand Napster a dû déclarer forfait, il y a eu 3, 4, 5 autres systèmes peer2peer qui ont vu le jour. La communauté des bloggers et forumers (si on peut parler de communauté) ne va pas disparaître comme ça. Les internautes n'utilisent pas google uniquement dans un but commercial, et si sur google on ne trouve plus d'informations non-commerciales, il ne présente plus un grand intérêt.
Depuis quelques années, justement des radios libres ont fait surface sur internet, par leur relavite simplicité de la mise en marche et par leur faible coût de fonctionnement. J'écoute des radios libres allemandes, c'est une bonne source d'information complémentaire.
J'ai fait un test - sur google (france) je cherche "chômage", et actuchomage arrive à la septième place, wikipedia à la première! Regarde wikipedia qui (version allemande) a aujourd'hui une meilleure qualité que l'encyclopédie de réputation Brockhaus - elle est plus actuelle, plus détaillée, avec moins d'erreurs. Le Brockhaus commercial peu remballer.
Je crois que si les grands moteurs de recherche voulaient écarter les pages privées, les blogs, les forums, ils n'auraient pas le succès qu'ils ont aujourd'hui. En revanche, une grande partie de la bataille commerciale va néanmoins se jouer avec la pub qui est sur les moteurs de recherche. Qui pourra payer le plus pour apparaître en premier dans l'espace pub (pas à la première place dans le résultat de la recherche). Mais je constate une tendance de vouloir faire du fric avec du désintéressé.
On a essayé plusieurs fois d'acheter wikipedia (pour lui fourguer de la pub bien sûr...), sans succès. Ils ont résisté. L'internet commercial est inévitable, mais ce n'est pas une raison pour laquelle "l'internet désintéressé" disparaîtra.
C'est juste mon avis. J'espère que j'ai raison.
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Monolecte
Simple question d'infrastructure : Yves a raison. Google mouline sur des milliers de bécanes et selon toute vraisemblance, pour afficher des résultats pertinents, il paie des milliers de personnes à travers le monde pour affiner les résultats. Les besoins en puissance machine et bande passante sont considérables. Si la communauté libre veut disposer d'un outil de ce type, il lui faudra trouver un financement... comme un abonnement... et la plupart des gens préfèreront ne pas payer et n'avoir accès qu'à de la daube conçue pour leur faire les poches plutôt que de prendre un abonnement supplémentaire qui leur permette d'accéder à un contenu libre!
Sans compter qu'Internet n'a rien de virtuel du tout! Pour l'instant, on a rien trouvé de mieux que le cable pour faire transiter les flux de données. Et l'épine dorsale du net est son talon d'Achille (si on peut dire!) : les données transitent par les énormes backbones qui relient des pays et des continents et dernièrement, il s'est avéré assez facile de couper l'Asie du reste du monde en sectionnant quelques cables sous-marins bien choisis.
La pose des backbones, c'est le domaine de 2 ou 3 très grosses entreprises et c'est un truc très coûteux : combien de temps vont-ils se laisser bouffer la précieuse bande passante par des va-nu-pieds?
Sans compter qu'Internet n'a rien de virtuel du tout! Pour l'instant, on a rien trouvé de mieux que le cable pour faire transiter les flux de données. Et l'épine dorsale du net est son talon d'Achille (si on peut dire!) : les données transitent par les énormes backbones qui relient des pays et des continents et dernièrement, il s'est avéré assez facile de couper l'Asie du reste du monde en sectionnant quelques cables sous-marins bien choisis.
La pose des backbones, c'est le domaine de 2 ou 3 très grosses entreprises et c'est un truc très coûteux : combien de temps vont-ils se laisser bouffer la précieuse bande passante par des va-nu-pieds?
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romain23
Désolé , j'y connais rien en informatique.
Mais, existe-til une probabilité que l'on puisse constituer des reseaux parallèles , afin de ne pas etre dependant ,dans l'avenir des grosses filiales payantes.
Une maniere de resister comme ceux qui trouvent des reseaux alternatifs pour l'energie ou la bouffe, si vous voyez ce que je veux dire!
Parce que sous peu, tout moyen de communication sera coupé s'il n'est pas controllée par les Maitres du Monde;
Auront nous une possibilité de resistance informatique?
Mais, existe-til une probabilité que l'on puisse constituer des reseaux parallèles , afin de ne pas etre dependant ,dans l'avenir des grosses filiales payantes.
Une maniere de resister comme ceux qui trouvent des reseaux alternatifs pour l'energie ou la bouffe, si vous voyez ce que je veux dire!
Parce que sous peu, tout moyen de communication sera coupé s'il n'est pas controllée par les Maitres du Monde;
Auront nous une possibilité de resistance informatique?