article complet et sourceRésumé : « Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » - Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)
La Suite :
Laisser les politiques et les médias expliquer aux citoyens pourquoi il n’y a pas d’autre choix que de les tondre (les citoyens)
Adopter si possible un discours rationnel (y a plus d’argent) et proposer un faux choix: soit on augmente les impôts, soit on diminue les prestations (secu, retraite, enseignement)
Prétexter une bonne crise pour faire les 2 (augmenter les impôts ET diminuer les prestations)
Puis vendre les bijoux de famille (transport, énergie, immobilier) aux multinationales
Comment prendre le contrôle d'une nation
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maguy
Comment prendre le contrôle d'une nation
Sujet gravissime, mais traité avec humour. Recette et ingrédients d'une genèse qu'il est salutaire de rappeler parfois :
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maguy
Re: Comment prendre le contrôle d'une nation
Je dirais un résumé.bebert a écrit :Vraiment, vraiment un raccourci...
Beaucoup de personnes ne se rappellent plus l'origine de la "dette" dont on nous rebat les oreilles depuis bientôt 40 ans, alors que cette fameuse dette a été fabriquée par l'appétit pantagruélique des banques privées (et de leurs actionnaires picsou)
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stm_artin
Re: Comment prendre le contrôle d'une nation
Ben en fait, le contrôle de la monnaie n'est pas le principal levier dans ce type de coup d'état.
La libre circulation des capitaux et des marchandises associée à un type de structure politique me semble une meilleur approche. Se limiter au mécanisme de création monétaire est insuffisant voir erroné.
La fameuse phrase : Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » - Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), n'est qu'une facette de cette technique de coup d'état.
Si Rothschild peut s'engraisser comme un porc c'est parce que personne n'osera le taxer sévèrement dans un environnement ou l’investisseur est le maître.
Exemple:
Prémices:
1-> Prenons deux pays dotés chacun d'un gouvernement légiférant sur la fiscalité le droit du travail est les droits sociaux.
2-> Supposons vrais les principes de création monétaire exposés dans l'argent dette.
Scénario 1 - Une banques ne peut investir que dans un seul état.
Dans ce cas, si l'état décide d'augmenter les salaires, de taxer lourdement les "bénéfices" de ses banques et, au passage, les ménages les plus fortunés, alors les investisseurs (dont les banques) n'auront pas d'autre choix que de ronger leur frein. Les taux de profits seront faibles et il faudra bien qu'ils s'en contentent.
Selon les principes exposés dans l'argent dette, ce n'est pas la création monétaire par la banque privée (dits des réserves fractionnaires) qui pose problème.
Non! Le problème ce sont les intérêts. C'est une vraie pompe à fric.
Le principal (c'est à dire le montant de l'emprunt sans les intérêts) disparaît au fur et à mesure des remboursements. La banque ne gagne rien dessus. En revanche, les intérêts, sont carrément créés et mis dans la popoche de la banque. Au fur et à mesure, ils représentent une par croissante de la masse monétaire et cette part appartient aux banques. Il est là et pas ailleurs le problème (même si, effectivement, le fait que les banques créent de l'argent est en soi un problème de souveraineté)
Mais dans le cas ou nous sommes, l'état peut toujours récupérer la tune par l'impôt. La seule chose qui peut l'en empêcher c'est une campagne de propagande.
Scénario 2 - Toutes les banques peuvent investir dans n'importe quel pays (la boucherie):
Si un état décide d'augmenter les salaires, de taxer lourdement les "bénéfices" des banques et, au passage, les ménages les plus fortunés, alors les investisseurs iront dans le pays d'à coté. Résultat; les entreprises ferment et se délocalisent, les recettes de l'état diminuent, c'est le chômage, la panique, les émeutes.
C'est la que commence à la fois: - la mise à sac de l'état - le dumping social - et le dumping salarial. Dans cette affaire il n'est point besoin de mécanisme de création monétaire pour mettre les démocraties sous la botte.
En revanche, une fois que ces dernières sont à genou, et bien on peut allègrement faire passer toutes les mesures qu'on veut comme par exemple l'annulation des taxes sur les intérêts.
Les coups d'états ne se font plus avec des armes de nos jours. Ils se font avec des structures politiques savamment conçues pour mettre les démocraties à genou.
La libre circulation des capitaux et des marchandises associée à un type de structure politique me semble une meilleur approche. Se limiter au mécanisme de création monétaire est insuffisant voir erroné.
La fameuse phrase : Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » - Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), n'est qu'une facette de cette technique de coup d'état.
Si Rothschild peut s'engraisser comme un porc c'est parce que personne n'osera le taxer sévèrement dans un environnement ou l’investisseur est le maître.
Exemple:
Prémices:
1-> Prenons deux pays dotés chacun d'un gouvernement légiférant sur la fiscalité le droit du travail est les droits sociaux.
2-> Supposons vrais les principes de création monétaire exposés dans l'argent dette.
Scénario 1 - Une banques ne peut investir que dans un seul état.
Dans ce cas, si l'état décide d'augmenter les salaires, de taxer lourdement les "bénéfices" de ses banques et, au passage, les ménages les plus fortunés, alors les investisseurs (dont les banques) n'auront pas d'autre choix que de ronger leur frein. Les taux de profits seront faibles et il faudra bien qu'ils s'en contentent.
Selon les principes exposés dans l'argent dette, ce n'est pas la création monétaire par la banque privée (dits des réserves fractionnaires) qui pose problème.
Non! Le problème ce sont les intérêts. C'est une vraie pompe à fric.
Le principal (c'est à dire le montant de l'emprunt sans les intérêts) disparaît au fur et à mesure des remboursements. La banque ne gagne rien dessus. En revanche, les intérêts, sont carrément créés et mis dans la popoche de la banque. Au fur et à mesure, ils représentent une par croissante de la masse monétaire et cette part appartient aux banques. Il est là et pas ailleurs le problème (même si, effectivement, le fait que les banques créent de l'argent est en soi un problème de souveraineté)
Mais dans le cas ou nous sommes, l'état peut toujours récupérer la tune par l'impôt. La seule chose qui peut l'en empêcher c'est une campagne de propagande.
Scénario 2 - Toutes les banques peuvent investir dans n'importe quel pays (la boucherie):
Si un état décide d'augmenter les salaires, de taxer lourdement les "bénéfices" des banques et, au passage, les ménages les plus fortunés, alors les investisseurs iront dans le pays d'à coté. Résultat; les entreprises ferment et se délocalisent, les recettes de l'état diminuent, c'est le chômage, la panique, les émeutes.
C'est la que commence à la fois: - la mise à sac de l'état - le dumping social - et le dumping salarial. Dans cette affaire il n'est point besoin de mécanisme de création monétaire pour mettre les démocraties sous la botte.
En revanche, une fois que ces dernières sont à genou, et bien on peut allègrement faire passer toutes les mesures qu'on veut comme par exemple l'annulation des taxes sur les intérêts.
Les coups d'états ne se font plus avec des armes de nos jours. Ils se font avec des structures politiques savamment conçues pour mettre les démocraties à genou.