Monolecte a écrit :Elle semble le considérer comme tel, vu que le boulot est moins bien payé que son chômage, lequel doit plafonner à 57% de son ancien salaire (cela donne toujours une petite idée du niveau de rémunération - pour ma part, un job équivalent à celui que j'ai perdu qui me serait proposé pour moins que mon revenu de remplacement serait forcément indigne!).
nulle part elle ne marque que le salaire de ce nouvel emploi est inférieur à son chômage. Elle écrit qu'il est inférieur à son ancien salaire. Mais rien ne dit que le salaire proposé pour un candidat avec 4 à 5 ans d'ancienneté dans le métier n'est pas raisonnable. Après avec ses 22 ans d'expèriences, là je suis d'accord il peut y avoir un hic. mais jusqu'à preuve du contraire le salaire indiqué dans les offres anpe est indicatif et il est tout a fait négociable. Après l'employeur veut ou ne veut pas négocier. Sans prendre contact elle n'en saura rien...
Monolecte a écrit :Ensuite, je pensais que nous avions le droit de négocier un contrat de travail, non? J'ai donc le droit de demander la rémunération que j'estime juste pour le contrat proposé et le patron est libre d'accepter ou de refuser. Si je dois accepter un contrat sans avoir le droit d'en discuter les modalités, je pense que nous ne sommes plus dans le domaine contractuel mais dans celui de la coercition..
on n'a jamais dit le contraire. je rappelle que sur les offres anpe le salaire est indiqué avec la mention indicatif. Tout est négociable: horaires, etc... Après il est clair que dans ce genre de négociation une partie a plus de poids que l'autre.
Ce que je reproche plus d'une manière générale ce n'est pas tellement de refuser un emploi (souvent le refus se comprend et est logique) mais de refuser de prendre contact sans savoir si les termes du contrat ne sont pas négociables.
Dans ce cas là prendre contact et voir ce qu'il en est ne lui coute pas "grand chose"...
Monolecte a écrit :Pour finir, de tous les entretiens que j'ai passé, les seuls où je ne suis pas passée pour un charlot sont ceux où j'ai clairement revendiqué mes "prétentions" salariales. Autant dire qu'à faire la serpillère, on risque surtout de se retrouver la gueule par terre avec un balai dans le...
Il n'est pas question là de faire la serpillère. il est question d'y aller et de voir si l'employeur reconnait, reconnait partiellement ou ne reconnait pas son ancienneté. Après à elle de faire son choix en fonction aussi de sa situation personnelle sachant que peut être que le conseiller anpe, si elle refuse l'offre, fera peut être cette même analyse en cas de refus de sa part et qu'il n'aura peut être pas le même avis (mais là cela fait beaucoup de si et de peut être...)
A.