EMI tranche dans l’art
La major britannique se sépare d’un tiers de ses effectifs.
La nouvelle a fait l’effet d’une douche froide pour les salariés d’EMI. À quelques jours de l’ouverture du MIDEM, la major britannique a annoncé qu’elle allait se séparer d’un tiers de ses effectifs. Soit 1 500 à 2 000 personnes sur les 5 500 emplois d’EMI dans le monde. Pas vraiment un cadeau en ce début d’année pour le personnel, qui craignait pour l’avenir du groupe depuis le rachat d’EMI en août dernier par le fonds d’investissement Terra Firma. Le groupe financier, qui avait acquis la major et sa quinzaine de labels (dont Capitol, Odéon, Virgin, EMI Classics, Mute…) pour la somme de 4,8 milliards d’euros, s’était fixé pour objectif de redresser la situation économique de la maison de disques, en proie à une baisse de ses ventes depuis des années. Aujourd’hui, Terra Firma a décidé de faire le ménage, dans le but de restructurer la major, troisième au monde derrière Universal et Sony BMG. Une nouvelle structure que Guy Hands, patron deTerra Firma, n’a pas hésité à qualifier de « révolutionnaire ». Ce plan est censé permettre une économie de 265 millions par an.
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Industrie du disque:1500 à 2000 emplois supprimés
Cette épure dure depuis 10 ans.
Je pense qu'on doit dépasser les 20.000 emplois détruits, maintenant.
Auxquels on peut rajouter les disquaires indépendants qui ont mis la clé sous la porte. Sans parler des milliers de stagiaires qui font gratuitement le boulot de salariés en attendant la bérésina finale.....
Je pense qu'on doit dépasser les 20.000 emplois détruits, maintenant.
Auxquels on peut rajouter les disquaires indépendants qui ont mis la clé sous la porte. Sans parler des milliers de stagiaires qui font gratuitement le boulot de salariés en attendant la bérésina finale.....