Audience d'Actuchomage : Ça grimpe, ça grimpe…
Audience d'Actuchomage : Ça grimpe, ça grimpe…
Comme le savent déjà peut-être celles et ceux qui nous suivent de près, en 2007 l’audience d’Actuchomage a doublé par rapport à 2006, avec 2 millions de visites uniques (15 millions de pages vues), contre 1 million en 2006.
En décembre, notre audience s'est stabilisée à 225.000 visites sur Actuchomage (25.000 sur Rénovation-démocratique) = 250.000 visites uniques sur nos deux sites (record depuis la création de notre association).
Sur les 8 premiers jours de l’année, l'audience d'Actuchomage est en hausse de 60% par rapport aux premiers jours de janvier 2007 (qui était un très bon cru, en période préélectorale).
Mais je voulais en venir là :
"La Lettre ouverte aux recruteurs des 500.000 emplois non pourvus" rédigée par notre ami Gérard Plumier (publiée dans notre colonne d'actu) a fait la Une de www.rezo.net pendant deux jours (c'est encore le cas au moment où j'écris ces mots). Plus de 4.000 personnes sont venues lire cette lettre dimanche et lundi, en passant par Rezo.net (+ 1.500 à 2.000 personnes aujourd'hui !).
Ainsi, notre audience dimanche a atteint 8.000 visites uniques (contre 5.000 habituellement).
Lundi, nous avons enregistré 10.000 visites. Notre audience a aussi été tirée par notre article "Que cache le mensonge des 500.000 emplois non pourvus" qui se terminait ainsi (judicieuse - malheureuse - prémonition alors que "Qui on sait" vient d'annoncer la fin des 35 heures) :
En usant de cet argument mensonger, le gouvernement et le patronat préparent l’opinion publique à une dérèglementation généralisée du marché du travail (déjà en cours). Derrière la guerre déclarée aux chômeurs qui «refuseraient des emplois disponibles» se cache deux objectifs : déréglementer la durée du temps de travail (qui pourrait être négociée directement entre employeurs et salariés, comme l’a récemment envisagé le Premier ministre) et, à terme, supprimer les «salaires minimums».
On fait le pari ?
++++++++++++
Pari gagné hélas ! Et après la durée du temps de travail viendra le tour des "salaires minimums"…
On fait le pari ?
++++++++++++
Tout ça pour dire que l'année 2007 a démarré en fanfare… pour le site, moins pour les droits et acquis sociaux des actifs avec ou sans emploi.
Merci à celles et ceux qui contribue à faire d'Actuchomage, par la pertinence de leurs interventions et de leurs commentaires, un site référence qui, chaque jour, convainc de plus en plus de monde.
Yves - Un animateur du site
En décembre, notre audience s'est stabilisée à 225.000 visites sur Actuchomage (25.000 sur Rénovation-démocratique) = 250.000 visites uniques sur nos deux sites (record depuis la création de notre association).
Sur les 8 premiers jours de l’année, l'audience d'Actuchomage est en hausse de 60% par rapport aux premiers jours de janvier 2007 (qui était un très bon cru, en période préélectorale).
Mais je voulais en venir là :
"La Lettre ouverte aux recruteurs des 500.000 emplois non pourvus" rédigée par notre ami Gérard Plumier (publiée dans notre colonne d'actu) a fait la Une de www.rezo.net pendant deux jours (c'est encore le cas au moment où j'écris ces mots). Plus de 4.000 personnes sont venues lire cette lettre dimanche et lundi, en passant par Rezo.net (+ 1.500 à 2.000 personnes aujourd'hui !).
Ainsi, notre audience dimanche a atteint 8.000 visites uniques (contre 5.000 habituellement).
Lundi, nous avons enregistré 10.000 visites. Notre audience a aussi été tirée par notre article "Que cache le mensonge des 500.000 emplois non pourvus" qui se terminait ainsi (judicieuse - malheureuse - prémonition alors que "Qui on sait" vient d'annoncer la fin des 35 heures) :
En usant de cet argument mensonger, le gouvernement et le patronat préparent l’opinion publique à une dérèglementation généralisée du marché du travail (déjà en cours). Derrière la guerre déclarée aux chômeurs qui «refuseraient des emplois disponibles» se cache deux objectifs : déréglementer la durée du temps de travail (qui pourrait être négociée directement entre employeurs et salariés, comme l’a récemment envisagé le Premier ministre) et, à terme, supprimer les «salaires minimums».
On fait le pari ?
++++++++++++
Pari gagné hélas ! Et après la durée du temps de travail viendra le tour des "salaires minimums"…
On fait le pari ?
++++++++++++
Tout ça pour dire que l'année 2007 a démarré en fanfare… pour le site, moins pour les droits et acquis sociaux des actifs avec ou sans emploi.
Merci à celles et ceux qui contribue à faire d'Actuchomage, par la pertinence de leurs interventions et de leurs commentaires, un site référence qui, chaque jour, convainc de plus en plus de monde.
Yves - Un animateur du site
Bravo Gérard !
Et bravo St Dumortier : ton défrichage sur les projets sarkozyens qui nous sont destinés a aussi été sélectionné par Rezo.
Vive vous !!! Vive nous !!!
Et bravo St Dumortier : ton défrichage sur les projets sarkozyens qui nous sont destinés a aussi été sélectionné par Rezo.
Vive vous !!! Vive nous !!!

Et pourquoi on grimpe ?
À question toute bête, réponse toute bête (enfin pas tant que ça, même pas du tout, réponse fondamentale devrions-nous écrire) :
PARCE QUE LE CHÔMAGE EST LE PREMIER CHAMP D'EXPÉRIMENTATIONS SOCIALES OU ANTI-SOCIALES.
Vous constaterez que, à chaque fois que sont adoptées des "réformes" qui concernent les salariés, sont annoncées en préliminaires des "réformes" concernant les chômeurs.
C'est la logique pyramidale.
Vous réduisez les droits à la base de la pyramide (pour les demandeurs d'emploi) et ensuite, tout l'édifice se tasse (sur sa base, donc vers le bas).
Il en serait de même si vous augmentiez les droits des demandeurs d'emploi. L'effet mécanique rehausserait alors l'ensemble de l'édifice.
C'est la raison pour laquelle les syndicats (globalement) font une erreur stratégique lourde en ne s'intéressant pas de plus près au sort des chômeurs et des travailleurs précaires.
C'est aussi la raison pour laquelle les informations mises en ligne sur Actuchomage (et qui concernent prioritairement les demandeurs d'emploi et les exclus) permettent d'anticiper les mesures qui seront prises pour les actifs en activité.
C'est enfin la raison pour laquelle nous observons depuis 8 mois une augmentation significative du nombre de nos adhérents salariés (et de nos lecteurs). Alors que les salariés représentaient 25% de nos adhérents ces dernières années, aujourd'hui leur part est de 50%.
PARCE QUE LE CHÔMAGE EST LE PREMIER CHAMP D'EXPÉRIMENTATIONS SOCIALES OU ANTI-SOCIALES.
Vous constaterez que, à chaque fois que sont adoptées des "réformes" qui concernent les salariés, sont annoncées en préliminaires des "réformes" concernant les chômeurs.
C'est la logique pyramidale.
Vous réduisez les droits à la base de la pyramide (pour les demandeurs d'emploi) et ensuite, tout l'édifice se tasse (sur sa base, donc vers le bas).
Il en serait de même si vous augmentiez les droits des demandeurs d'emploi. L'effet mécanique rehausserait alors l'ensemble de l'édifice.
C'est la raison pour laquelle les syndicats (globalement) font une erreur stratégique lourde en ne s'intéressant pas de plus près au sort des chômeurs et des travailleurs précaires.
C'est aussi la raison pour laquelle les informations mises en ligne sur Actuchomage (et qui concernent prioritairement les demandeurs d'emploi et les exclus) permettent d'anticiper les mesures qui seront prises pour les actifs en activité.
C'est enfin la raison pour laquelle nous observons depuis 8 mois une augmentation significative du nombre de nos adhérents salariés (et de nos lecteurs). Alors que les salariés représentaient 25% de nos adhérents ces dernières années, aujourd'hui leur part est de 50%.
C'est toujours comme ça : il y a les "précurseurs" (qui restent souvent dans l'ombre), puis les "récupérateurs" (qui, au bon moment, vont droit sous la lumière), et les ingurgitateurs.
Etre précurseur n'est pas le meilleur rôle : mieux vaut être modeste de nature et ne pas se décourager du traitement de Cassandre qu'on vous réserve. Mais il permet de semer les graines ! C'est déjà beaucoup.
"Le progrès est lent, parce que l'élite n'est matériellement ni plus avisée ni meilleure que la masse."
Henry David THOREAU (1817-1862), La désobéissance civile
Etre précurseur n'est pas le meilleur rôle : mieux vaut être modeste de nature et ne pas se décourager du traitement de Cassandre qu'on vous réserve. Mais il permet de semer les graines ! C'est déjà beaucoup.
"Le progrès est lent, parce que l'élite n'est matériellement ni plus avisée ni meilleure que la masse."
Henry David THOREAU (1817-1862), La désobéissance civile
Autres éléments de réponses, complétant ceux de Sophie,
La classe moyenne rejoint le prolétariat lorsqu'elle sent qu'elle se prolitarise...sans doute aussi pour cela que les "salariés "commencent à rejoindre actuchomage...
La classe moyenne rejoint le prolétariat lorsqu'elle sent qu'elle se prolitarise...sans doute aussi pour cela que les "salariés "commencent à rejoindre actuchomage...
(…/…)Les classes moyennes, petits fabricants, détaillants, artisans, paysans, tous combattent la bourgeoisie parce qu'elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices; bien plus, elles sont réactionnaires : elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire.
Si elles sont révolutionnaires, c'est en considération de leur passage imminent au prolétariat : elles défendent alors leurs intérêts futurs et non leurs intérêts actuels; elles abandonnent leur propre point de vue pour se placer à celui du prolétariat. (…/…)
L'ouvrier moderne au contraire, loin de s'élever avec le progrès de l'industrie, descend toujours plus bas, au-dessous même des conditions de vie de sa propre classe. Le travailleur devient un pauvre, et le paupérisme s'accroît plus rapidement encore que la population et la richesse.
Il est donc manifeste que la bourgeoisie est incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante et d'imposer à la société, comme loi régulatrice, les conditions d'existence de sa classe. Elle ne peut plus régner, parce qu'elle est incapable d'assurer l'existence de son esclave dans le cadre de son esclavage, parce qu'elle est obligée de le laisser déchoir au point de devoir le nourrir au lieu de se faire nourrir par lui.
(…/…)
L'existence et la domination de la classe bourgeoise ont pour condition essentielle l'accumulation de la richesse aux mains des particuliers, la formation et l'accroissement du Capital; la condition d'existence du capital, c'est le salariat. Le salariat repose exclusivement sur la concurrence des ouvriers entre eux.
Le progrès de l' industrie, dont la bourgeoisie est l'agent sans volonté propre et sans résistance, substitue à l'isolement des ouvriers résultant de leur concurrence, leur union révolutionnaire par l'association. Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables.
K.Marx et Engenls – Manisfeste du pari communiste -1847
Des "agitateurs" et des "transmetteurs"
- Précurseurs,
- Récupérateurs
- Ingurgitateurs (ou phagocyteurs)
Il y a pour moi une quatrième catégorie : les "agitateurs"… d'idées.
J'aurais tendance à nous classer dans cette quatrième famille. Si nous sommes des "précurseurs", c'est avant tout sur l'utilisation d'Internet comme outil d'expérimentations sociales sur des sujets (chômage et exclusion) qui étaient plutôt traités sur le terrain.
Je dirais alors que notre "approche" éditoriale et militante est précurseur et se situe à l'avant-garde militante, incontestablement .
Mais sur le terrain de la précarité (analyses, réflexions, actions…), nous ne sommes pas des précurseurs, en comparaison avec les parcours de celles et ceux qui militent en faveur des chômeurs et des précaires depuis 1980.
Cependant, notre démarche a sans doute impulsé une "certaine modernité" à des modes d'action hérités des luttes sociales des années 60 et 70. Mais c'est la technologie Internet qui fait toute la différence… pas nous !
Si nous ne sommes pas des précurseurs, nous sommes bien en revanche des "agitateurs d'idées", car nous souhaitons donner la parole au plus grand nombre. Du mec qui galère, à l'universitaire ou au politique.
Et je pense que nous pouvons être fiers de cette approche socialement et politiquement pluraliste qui fait toute l'originalité d'Actuchomage, un site qui est en mesure d'interviewer Jean-Marie Le Pen sans que s'en offusquent nos lecteurs et nos adhérents. Là, c'est un vrai tour de force que l'on doit à l'état d'esprit qui prédomine ici.
Notre site est aussi capable d'avoir une approche "un peu intello" de nos thèmes de prédilection, tout en donnant la parole à qui veut la prendre. Ce positionnement est un bon et juste équilibre.
Je pense aussi que sur un certain nombre de sujets, nous avons su agiter la cloche (chômage senior, discriminations diverses, vrais chiffres du chômage…) au bon moment. Pas trop en avance et surtout pas en retard.
Voilà, en fait, je trouve que nous sommes dans le timing. Nous suivons les précurseurs (pas pour les récupérer, mais parce que nous pensons qu'ils vont dans le bon sens, pour les relayer) et nous dénonçons les récupérateurs.
De ce point de vue, on peut aussi dire que nous sommes aussi des "transmetteurs".
C’est la raison pour laquelle je crois que la montée en puissance d’Actuchomage est une vague de fond que rien, aujourd’hui, ne peut casser. C’est la raison pour laquelle aussi, je pense que des amis d’Actuchomage vont, dans les prochaines années, "émerger" ; d’ici 2012, la représentation du corps social va beaucoup évoluer et nous allons assister à une redistribution des cartes.
Notre association n’a que trois ans et demi d'existence. C’est un nouveau-né ! Il faut qu’elle grandisse encore avant d’atteindre la maturité, puis la majorité. Dans 2 ans, elle sera mature, et dans 7, elle sera majeure… sur Internet mais aussi dans la vraie vie.
Il faut être patient !
10 ans pour constituer un mouvement vraiment représentatif sur le plan national, ce n’est pas beaucoup ; surtout quand on part de rien (ce qui est notre cas).
- Récupérateurs
- Ingurgitateurs (ou phagocyteurs)
Il y a pour moi une quatrième catégorie : les "agitateurs"… d'idées.
J'aurais tendance à nous classer dans cette quatrième famille. Si nous sommes des "précurseurs", c'est avant tout sur l'utilisation d'Internet comme outil d'expérimentations sociales sur des sujets (chômage et exclusion) qui étaient plutôt traités sur le terrain.
Je dirais alors que notre "approche" éditoriale et militante est précurseur et se situe à l'avant-garde militante, incontestablement .
Mais sur le terrain de la précarité (analyses, réflexions, actions…), nous ne sommes pas des précurseurs, en comparaison avec les parcours de celles et ceux qui militent en faveur des chômeurs et des précaires depuis 1980.
Cependant, notre démarche a sans doute impulsé une "certaine modernité" à des modes d'action hérités des luttes sociales des années 60 et 70. Mais c'est la technologie Internet qui fait toute la différence… pas nous !
Si nous ne sommes pas des précurseurs, nous sommes bien en revanche des "agitateurs d'idées", car nous souhaitons donner la parole au plus grand nombre. Du mec qui galère, à l'universitaire ou au politique.
Et je pense que nous pouvons être fiers de cette approche socialement et politiquement pluraliste qui fait toute l'originalité d'Actuchomage, un site qui est en mesure d'interviewer Jean-Marie Le Pen sans que s'en offusquent nos lecteurs et nos adhérents. Là, c'est un vrai tour de force que l'on doit à l'état d'esprit qui prédomine ici.
Notre site est aussi capable d'avoir une approche "un peu intello" de nos thèmes de prédilection, tout en donnant la parole à qui veut la prendre. Ce positionnement est un bon et juste équilibre.
Je pense aussi que sur un certain nombre de sujets, nous avons su agiter la cloche (chômage senior, discriminations diverses, vrais chiffres du chômage…) au bon moment. Pas trop en avance et surtout pas en retard.
Voilà, en fait, je trouve que nous sommes dans le timing. Nous suivons les précurseurs (pas pour les récupérer, mais parce que nous pensons qu'ils vont dans le bon sens, pour les relayer) et nous dénonçons les récupérateurs.
De ce point de vue, on peut aussi dire que nous sommes aussi des "transmetteurs".

C’est la raison pour laquelle je crois que la montée en puissance d’Actuchomage est une vague de fond que rien, aujourd’hui, ne peut casser. C’est la raison pour laquelle aussi, je pense que des amis d’Actuchomage vont, dans les prochaines années, "émerger" ; d’ici 2012, la représentation du corps social va beaucoup évoluer et nous allons assister à une redistribution des cartes.
Notre association n’a que trois ans et demi d'existence. C’est un nouveau-né ! Il faut qu’elle grandisse encore avant d’atteindre la maturité, puis la majorité. Dans 2 ans, elle sera mature, et dans 7, elle sera majeure… sur Internet mais aussi dans la vraie vie.
Il faut être patient !
10 ans pour constituer un mouvement vraiment représentatif sur le plan national, ce n’est pas beaucoup ; surtout quand on part de rien (ce qui est notre cas).
Une pointe d'humour…
Une pointe d'humour… pour finir.
En fait, nous serons opérationnels… quand nous aurons l'âge de la retraite !
Actuchomage deviendra alors le site des Retraités Avec ou Sans Emploi… le RASE !
J'ai déjà trouvé le nouveau nom de domaine : www.rase.org (ah merde, il est déjà pris ! Si, si, vérifiez… Y'a même ma photo de retraité, en compagnie d'une vache !).
Car pour ce qui est des pensions, on peut déjà s'asseoir dessus !
Donc de nouveaux combats s'annoncent.
Vous voyez qu'on a de l'avenir !!!
En fait, nous serons opérationnels… quand nous aurons l'âge de la retraite !

Actuchomage deviendra alors le site des Retraités Avec ou Sans Emploi… le RASE !
J'ai déjà trouvé le nouveau nom de domaine : www.rase.org (ah merde, il est déjà pris ! Si, si, vérifiez… Y'a même ma photo de retraité, en compagnie d'une vache !).

Car pour ce qui est des pensions, on peut déjà s'asseoir dessus !

Vous voyez qu'on a de l'avenir !!!

Bonjour,
En fait, nous serons opérationnels… quand nous aurons l'âge de la retraite !
Entre parkinson et alzheimer, j'te dis pas l'état du site ! ....
Faudrat plutot nous appeler les CFC, Chomeurs Fous Clickeurs
En attendant, vous avez raison et plutot que de râler, je ferais mieux de réviser mes leçons "d'histoire des Recalculs".
J'avoue que je mérite 7 baffes !
En fait, nous serons opérationnels… quand nous aurons l'âge de la retraite !

Entre parkinson et alzheimer, j'te dis pas l'état du site ! ....
Faudrat plutot nous appeler les CFC, Chomeurs Fous Clickeurs
En attendant, vous avez raison et plutot que de râler, je ferais mieux de réviser mes leçons "d'histoire des Recalculs".
J'avoue que je mérite 7 baffes !

Actuchomage qui est aux Cieux !
Le lien associé à la contrib' de St-Du ne nous rajeunit pas ! (il s'agit d'un article bilan de notre première année d'activité, rédigé en octobre 2005).
C'était le bon temps, sous Raffarin 1er et Jacques II, Empereur de la fracture sociale.
C'était le temps des copains et de l'aventure… On était jeunes et beaux, on sentait le pavé chaud… chaud, chaud, le printemps sera…
On allait attaquer des entreprises en Justice pour discrimination à l'embauche, on voyait la fréquentation du site s’envoler (1.500 visites par jour - on en fait près de 10.000 à présent), on était enthousiastes car on allait écrire une Grande Page de l'Histoire sociale de ce pays. On était fougueusement fous !
C'est toute notre adolescence militante qui défile dans ma tête et emplit mes yeux embués ! Nostalgie…
Aujourd'hui, 27 mois plus tard - toute une vie en définitive - on a rangé nos illusions dans le placard à balais, on a pris de la bouteille et des cheveux blancs…
Mais, inconscients que nous fûmes, qu'avons-nous fait de nos 20 ans ?
On les a brûlés sur l'autel de notre enthousiasme juvénile, sacrifiés au pied de la déesse Résistance… On était enivrés par les vapeurs d'un Grand Soir que notre naïveté voyait poindre le lendemain du jour d'avant… C’était aujourd’hui… hier plus vraisemblablement !
C'était beau, c’était juste, c'était fort…
Et que nous reste-t-il à défendre, nous qui avons tout gagné ?
Rien. Notre réussite éblouissante a crucifié nos dernières certitudes et exacerbé notre lassitude.
Oui, nous avons tout gagné : Notre allocation chômage, notre ASS, notre RMI, notre allocation logement, notre CMU, nos titres de transport gratos, notre pitance aux Restos du Cœur… Que d’éclatantes Victoires !
Et que pouvions-nous faire d'autre que nous embourgeoiser face à tant d'avantages, face à cette manne de biens et d'argent tombée du ciel, dont nous ne savons que faire aujourd’hui. Nantis et arrogants que nous sommes…
Nous n'avions même plus besoin de travailler pour gagner notre vie, juste attendre et survivre dans le confort d'une vie sans avenir. Quel fabuleux dessein. Quel onirique destin. Quelle lamentable fin !
Oui mes frères, Oui mes sœurs, notre combat restera gravé dans l'inconscient collectif d'un monde qui ne tourne bien que par notre abnégation passée, ce don que nous avons fait de nos vies, de nos engagements, à cette Histoire qui se souviendra de nous pour l’Éternité.
En vérité, je vous le dis, prions ensemble… Et répétez après moi :
Actuchomage qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite,
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour (à 1€ la baguette),
Pardonne-nous nos offenses (à Saint Sarkozy),
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés (et ils sont nombreux),
Ne nous soumets pas à la tentation (du travail) et délivre-nous du mal (l'argent).
Ainsi soit-il…
+++++++++
Les croyants me pardonneront ce petit délire. Mais, de temps à autre, ça fait du bien de se lâcher.
Reste - quand même - des trois ans et 4 mois d'existence d'Actuchomage de solides amitiés, parfois virtuelles, parfois réelles… N’est-ce pas Gérard et St-Du… Et c'est déjà beaucoup.
@plus
Yves - Un animateur du site
C'était le bon temps, sous Raffarin 1er et Jacques II, Empereur de la fracture sociale.
C'était le temps des copains et de l'aventure… On était jeunes et beaux, on sentait le pavé chaud… chaud, chaud, le printemps sera…
On allait attaquer des entreprises en Justice pour discrimination à l'embauche, on voyait la fréquentation du site s’envoler (1.500 visites par jour - on en fait près de 10.000 à présent), on était enthousiastes car on allait écrire une Grande Page de l'Histoire sociale de ce pays. On était fougueusement fous !
C'est toute notre adolescence militante qui défile dans ma tête et emplit mes yeux embués ! Nostalgie…
Aujourd'hui, 27 mois plus tard - toute une vie en définitive - on a rangé nos illusions dans le placard à balais, on a pris de la bouteille et des cheveux blancs…
Mais, inconscients que nous fûmes, qu'avons-nous fait de nos 20 ans ?
On les a brûlés sur l'autel de notre enthousiasme juvénile, sacrifiés au pied de la déesse Résistance… On était enivrés par les vapeurs d'un Grand Soir que notre naïveté voyait poindre le lendemain du jour d'avant… C’était aujourd’hui… hier plus vraisemblablement !
C'était beau, c’était juste, c'était fort…
Et que nous reste-t-il à défendre, nous qui avons tout gagné ?
Rien. Notre réussite éblouissante a crucifié nos dernières certitudes et exacerbé notre lassitude.
Oui, nous avons tout gagné : Notre allocation chômage, notre ASS, notre RMI, notre allocation logement, notre CMU, nos titres de transport gratos, notre pitance aux Restos du Cœur… Que d’éclatantes Victoires !
Et que pouvions-nous faire d'autre que nous embourgeoiser face à tant d'avantages, face à cette manne de biens et d'argent tombée du ciel, dont nous ne savons que faire aujourd’hui. Nantis et arrogants que nous sommes…
Nous n'avions même plus besoin de travailler pour gagner notre vie, juste attendre et survivre dans le confort d'une vie sans avenir. Quel fabuleux dessein. Quel onirique destin. Quelle lamentable fin !
Oui mes frères, Oui mes sœurs, notre combat restera gravé dans l'inconscient collectif d'un monde qui ne tourne bien que par notre abnégation passée, ce don que nous avons fait de nos vies, de nos engagements, à cette Histoire qui se souviendra de nous pour l’Éternité.
En vérité, je vous le dis, prions ensemble… Et répétez après moi :
Actuchomage qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite,
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour (à 1€ la baguette),
Pardonne-nous nos offenses (à Saint Sarkozy),
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés (et ils sont nombreux),
Ne nous soumets pas à la tentation (du travail) et délivre-nous du mal (l'argent).
Ainsi soit-il…
+++++++++
Les croyants me pardonneront ce petit délire. Mais, de temps à autre, ça fait du bien de se lâcher.
Reste - quand même - des trois ans et 4 mois d'existence d'Actuchomage de solides amitiés, parfois virtuelles, parfois réelles… N’est-ce pas Gérard et St-Du… Et c'est déjà beaucoup.
@plus
Yves - Un animateur du site
Les croyants me pardonneront ce petit délire. Mais, de temps à autre, ça fait du bien de se lâcher.
Ah, il faut, il faut!!
Ce que je trouve dur aujourd'hui, on n'a moins ou même rien à conquérir comme avancée sociale, mais seuelement soit limiter la casse, soit la ralentir. Ce n'est pas très réjouissant, c'est même très frustrant, parfois déprimant, souvent révoltant, vu la léthargie générale, vu la propagande médiatique, vu les difficultés individuelles et l'énergie limitée. Mais alors plus que jamais nous avons besoin de ne pas baisser la garde, de continuer, malgré nos cheveux gris, malgré nos nouveaux bobos (je parle pour moi
Personnellement j'ai "l'avantage" de ne pas m'être "consumé" dans les luttes dans ma jeunesse, car j'ai été trop con, pas mature et un autiste politique. Je me suis réveillé il y a peu de temps, souffrant déjà d'arthrose et d'autres bobos de la veillesse. Tant pis, c'est comme ça. Mieux vaut tard que jamais.
Et des vieux un peu fou, ça a aussi du charme.
@plus
diety
Ah, il faut, il faut!!
Ce que je trouve dur aujourd'hui, on n'a moins ou même rien à conquérir comme avancée sociale, mais seuelement soit limiter la casse, soit la ralentir. Ce n'est pas très réjouissant, c'est même très frustrant, parfois déprimant, souvent révoltant, vu la léthargie générale, vu la propagande médiatique, vu les difficultés individuelles et l'énergie limitée. Mais alors plus que jamais nous avons besoin de ne pas baisser la garde, de continuer, malgré nos cheveux gris, malgré nos nouveaux bobos (je parle pour moi

Personnellement j'ai "l'avantage" de ne pas m'être "consumé" dans les luttes dans ma jeunesse, car j'ai été trop con, pas mature et un autiste politique. Je me suis réveillé il y a peu de temps, souffrant déjà d'arthrose et d'autres bobos de la veillesse. Tant pis, c'est comme ça. Mieux vaut tard que jamais.
Et des vieux un peu fou, ça a aussi du charme.

@plus
diety
Dernière modification par diety le 10 janv. 2008, modifié 2 fois.