
projet de loi sarko pour l'obligation d'accepter un emploi
lutte contre le chômage!!ou les aberrations de sarkozy
ce matin,j'ai entendu aux infos la volonté du gouvernement d'aller à la "chasse" aux chômeurs!refuser deux offres "valables" d'emploi et c'est la suppression des indemnités!Psychologue de formation,j'ai été au chômage de 2002 à 2006;j'ai trouvé en sept 2006 un emploi d'EVS(emploi vie scolaire);c'est un contrat avenir qui a été reconduit en sept 2007 mais il est fort probable qu'il ne le soit pas en 2008;de toute façon,un contrat avenir,c'est maxi 36 mois donc...alors,malgré la faible rénumération de cet emploi,j'aime ce que je fais et je vais quand même me retrouver au chômage comme des milliers d'EVS qui aiment leur travail!!nous risquons de devoir accepter n'importe quel emploi qui ne tiendra pas compte de nos compétences ni de notre situation familiale!de plus,ces emplois ne sont pas du luxe!!il y a un réél besoin vu le nombre d'enfants handicapés dans les écoles!!!que d' abérrations Monsieur Sarkozy! 

"valable" a été remplacé par "acceptable", ce glissement sémantique n'est pas neutre.refuser deux offres "valables" d'emploi et c'est la suppression des indemnités!
Ce glissement est à mettre en parallèle avec la dévalorisation du travail lié à la financiérisation de la société.
Dans notre société, travailller est redevenu vulgaire, réservé aux gueux.
Tandis que s'engraisser sur le travail des gueux grace à spéculation liée à la possession d'un très gros paquet d'actions obtenues par héritage est devenu noble et est valorisé.
Il y a la définition de l'OIT qui date de 1934, reprise par le Code du travail (articles L.311-5 et R.311-3-5).
LIRE ICI et AUSSI LÀ...
Les "partenaires sociaux" devaient la "moderniser" l'année dernière, mais on attend toujours. Et peut-être vaut-il mieux qu'ils n'y touchent pas du tout, vu que ce sera pour rogner sur la notion d'acceptabilité.
LIRE ICI et AUSSI LÀ...
Les "partenaires sociaux" devaient la "moderniser" l'année dernière, mais on attend toujours. Et peut-être vaut-il mieux qu'ils n'y touchent pas du tout, vu que ce sera pour rogner sur la notion d'acceptabilité.
L'idée de nouvelles sanctions contre les chômeurs très mal a
Source : Yahoo.frL'idée de nouvelles sanctions contre les chômeurs très mal accueillie
Des associations de chômeurs et des syndicats ont dénoncé vendredi une "stigmatisation" croissante des demandeurs d'emploi, alimentée selon eux par les appels répétés du président Sarkozy à des sanctions plus fortes en cas de refus d'emploi ou de fraudes.
Le chef de l'Etat a en effet préconisé jeudi des sanctions pour les chômeurs qui refuseraient deux offres d'emploi.
Le 6 septembre, il avait déjà jugé "pas normal qu'on refuse un emploi qui correspond à votre qualification, parce que ce sont les autres qui paient" et appelé au lancement d'un "gigantesque plan national contre la fraude", comme s'il s'agissait de deux phénomènes liés.
Cet appel de M. Sarkozy intervient alors que les partenaires sociaux sont amenés à définir le caractère "acceptable" d'une offre d'emploi lors de futures négociations, et que le Sénat doit entamer mercredi l'examen du projet de loi sur la fusion ANPE-Unedic.
En réalité, des sanctions existent depuis une loi de 2005. En 2006, selon l'ANPE, 22.000 personnes sur 4,5 millions inscrites à l'Agence ont ainsi été sanctionnés pour refus d'emploi, de formation ou insuffisance de recherches.
Mais M. Sarkozy juge cette situation insatisfaisante et en octobre, un rapport parlementaire estimait que le système français de contrôle des chômeurs était "complexe et faible", citant en exemple la Grande-Bretagne.
Quant à la fraude, autre phénomène visé par M. Sarkozy, elle résulte principalement d'escroqueries organisées et non de chômeurs individuels cherchant à abuser du système. Ainsi, l'Unedic a perdu 140 millions d'euros sur plusieurs années dans 32 affaires, alors qu'elle a versé sur la seule année 2006 23 milliards d'euros d'allocations.
Réagissant aux propos du président, des associations de chômeurs et syndicats ont dénoncé une nouvelle "stigmatisation" des chômeurs.
Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) s'est dit vendredi sur France Info "profondément gêné" par la "démarche" du chef d'Etat : "on procède par la stigmatisation de différentes catégories sociales qui seraient à considérer comme des nantis (...): tantôt les fonctionnnaires, tantôt les ressortissants des régimes spéciaux, aujourd'hui les demandeurs d'emploi".
La CGT a dénoncé un "discours cynique et méprisant au plus haut niveau de l'Etat", instaurant "une double peine pour les chômeurs" : "au traumatisme subi de la perte de son emploi s'ajouterait celui de devoir accepter une sous-qualification ou une dégradation de ses conditions de vie".
Pour Marc Moreau, de l'association AC!, cette "agitation idéologique" vise à faire accepter des "emplois précaires ou saisonniers, aux salaires très bas, dans des zones excentrées".
Thierry Bailly, de l'Apeis, se demande pourquoi serait "acceptable le principe de contrôle des chômeurs, alors qu'il n'y a aucun contrôle des placements financiers des entreprises", aux conséquences pourtant très lourdes.
M. Sarkozy "peut présenter cela comme il veut, cela s'appelle taper sur les chômeurs", s'indigne le comité CGT des chômeurs.
Une mouture provisoire du projet d'accord relatif au marché du travail, que les partenaires sociaux vont tenter de conclure le 10 janvier, précise qu'une "offre valable d'emploi" doit tenir compte "de l'ancienneté dans le chômage, du parcours professionnel, de l'expérience, de la formation, de l'ancienne rémunération et du lieu de résidence".
Quant à la fusion ANPE-Unedic, elle pourrait conduire à une confusion dangereuse entre les personnes qui contrôlent le suivi de la recherche d'emploi et celles qui décident des allocations, préviennent certains syndicalistes.
projet de loi sarko pour l'obligation d'accepter un emploi
Comme vous avez pu entendre dernièrement notre cher président vouloir suspendre l'allocation chomage en cas de refus de deux emplois consécutifs proposé par l 'ANPE à une demandeur d'emploi, je vous invite à saisir vos parlementaires le moment venue car cette disposition va à l 'encontre de la déclaration des droits de l 'homme, colonne vertable de notre système judiciaire.
ARTICLE 23/1 de la déclaration des droits de l'homme.
. "Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage".
ARTICLE 23/1 de la déclaration des droits de l'homme.
. "Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage".
Bonsoir Franck21,
L'article des droits de l'homme que tu cites, est celle DDH universelle de l'onu...nos députés ne pourrons rien faire sur cette base...il faudrait attaquer la France auprès d'une juridiction internationale.
Par contre, les lois françaises doivent être conformes à notre constitition et les principes qui sont dans le Préambule, qui dit
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004."
et notamment l'article 5 du préambule de 1946 (qui n'est plus respecté depuis la rupture avec Sarko et sa bande) :
" Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances."
Bref, alerter les députés sur ce projet de lois, pourquoi pas, c'est notre boulot de citoyens, dont nous avons délégué durant un temps notre souveraineté populaire.
Les députés batailleront durant les discusions, mais hélas, le parlement aujourd'hui est une boite à enregistrement des projets de loi du gouvernement!
Une fois la bataille perdue, 60 députés de l'opposition pourront saisir en vertu de l'article 61, le conseil constitionnel sur cette loi avant son entrée en vigueur...voilà nos moyens d'action au niveau institutionnel
Par contre, une mobilisation, un rapport de force pourra aussi naitre...mais là comme nous l'avons déjà dénoncé ici la mobilisation collective est très difficile : pas de syndicats mobilisateurs et mobilisés...
Il y a eu tout de même pour le CNE une victoire qui s'est gagnée au niveau juridique, car non conforme à la convention 158 de OIT, Relire Ici
Mais est-ce de la même nature? à voir...
A suivre....les discussion sur la file
.cette disposition va à l 'encontre de la déclaration des droits de l 'homme, colonne vertable de notre système judiciaire
L'article des droits de l'homme que tu cites, est celle DDH universelle de l'onu...nos députés ne pourrons rien faire sur cette base...il faudrait attaquer la France auprès d'une juridiction internationale.
Par contre, les lois françaises doivent être conformes à notre constitition et les principes qui sont dans le Préambule, qui dit
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004."
et notamment l'article 5 du préambule de 1946 (qui n'est plus respecté depuis la rupture avec Sarko et sa bande) :
" Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances."
Bref, alerter les députés sur ce projet de lois, pourquoi pas, c'est notre boulot de citoyens, dont nous avons délégué durant un temps notre souveraineté populaire.
Les députés batailleront durant les discusions, mais hélas, le parlement aujourd'hui est une boite à enregistrement des projets de loi du gouvernement!
Une fois la bataille perdue, 60 députés de l'opposition pourront saisir en vertu de l'article 61, le conseil constitionnel sur cette loi avant son entrée en vigueur...voilà nos moyens d'action au niveau institutionnel
Par contre, une mobilisation, un rapport de force pourra aussi naitre...mais là comme nous l'avons déjà dénoncé ici la mobilisation collective est très difficile : pas de syndicats mobilisateurs et mobilisés...
Il y a eu tout de même pour le CNE une victoire qui s'est gagnée au niveau juridique, car non conforme à la convention 158 de OIT, Relire Ici
Mais est-ce de la même nature? à voir...
A suivre....les discussion sur la file

Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres( dont la france est membre ) qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).
De plus , cette futur propositon de loi a venir de notre président nous ramène à l'obligation de travailler , donc en quelle que sorte d 'être esclave d'une tache non voulu.
Article 4 de la déclaration universelle des droits de l'homme
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Je sais pas pour toi , mais pour moi ca parait clair , simple. Ce projet de loi ne peux pas passer . Il n'est pas conforme au engagement de la france.
A nous de demander au parlementaire de faire leur boulot, il sont nos représentants, non????
De plus , cette futur propositon de loi a venir de notre président nous ramène à l'obligation de travailler , donc en quelle que sorte d 'être esclave d'une tache non voulu.
Article 4 de la déclaration universelle des droits de l'homme
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Je sais pas pour toi , mais pour moi ca parait clair , simple. Ce projet de loi ne peux pas passer . Il n'est pas conforme au engagement de la france.
A nous de demander au parlementaire de faire leur boulot, il sont nos représentants, non????
Oui absolument...."tout est possible"
Tu peux leur poser la question et tiens nous au courant ....à suivre alors...
Tu peux leur poser la question et tiens nous au courant ....à suivre alors...
Nicolas Sarkozy est plus prompt à demander des sanctions pour punir ces faignasses de chomeurs qui ont l'outrecuidance, les gueux, de refuser leur exploitation éhontée plutot que de prendre des mesures réelles et efficaces pour "moraliser le capitalisme financier" comme il a prétendu vouloir le faire lors de son allocution du 31 Décembre 2007.
Mais je n'ai pas de doute sur le fait, que des mesures pour punir les chomeurs récalcitrants à l'exploitation éhontée seront prises bien avant que le capitalisme financier se soit moralisé sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy.
Pour tout dire, le capitalisme (financier) sera moral quand il gèlera en enfer.
Mais je n'ai pas de doute sur le fait, que des mesures pour punir les chomeurs récalcitrants à l'exploitation éhontée seront prises bien avant que le capitalisme financier se soit moralisé sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy.
Pour tout dire, le capitalisme (financier) sera moral quand il gèlera en enfer.
Rien ne passera par l'establishment politique… et social
Ce qui est en passe de se jouer en France marque un tournant décisif dans l'histoire politique et sociale de notre pays.
Une droite décomplexée est au pouvoir.
La gauche (au sens large) sort plus divisée qu'elle ne l'était déjà des scrutins électoraux… et donc plus affaiblie encore.
Et les syndicats n'ont pas "dépoussiéré" leurs modes d'action - et plus encore leur mode de fonctionnement (financement, représentation…).
Pour faire simple… et même simpliste.
Les mois et les années qui viennent (jusqu'en 2012… au minimum) imposeront une remise à plat de tout l'existant, sur les thèmes majeurs qui fondent notre démocratie.
Cela va passer par une redéfinition des "droits" et des "devoirs" des citoyens. Le gouvernement Sarkozy - et la rupture annoncée et aujourd’hui engagée - n'a pas d'autre ambition.
Que l'on soit pour ou contre, la mise en œuvre de cette "redéfinition" va se traduire par une redistribution des cartes.
On l'observera très vite sur les questions sociales (et nous allons, sur Actuchomage, nous consacrer dans les prochains mois à un dossier de fond : Quel avenir pour les syndicats ?), on l'observera aussi prochainement sur les questions institutionnelles (et nous allons, sur Rénovation-démocratique, suivre ces aspects).
Cette "redistribution des cartes" va se traduire par une recomposition du corps social… de ses représentants et de ses modes d'action.
Nous avons lancé Actuchomage dans cette perspective.
Si notre site s'est focalisé sur les informations, sur les mouvements et les actions qui concernent directement - et principalement - les chômeurs et les précaires, notre approche éditoriale tend depuis plusieurs mois (depuis l'élection de Sarkozy), vers la DÉFENSE DES DROITS DES ACTIFS AVEC OU SANS EMPLOI.
Ainsi, passons-nous à l'étape numéro 2 de notre "expérimentation sociale".
Pourquoi ?
Car aujourd'hui, un nouvel adhérent sur 2 à notre association est SALARIÉ (contre 1 sur 4 ces dernières années).
Il s'agit d'une évolution de fond, la conséquence directe du désarroi d'un nombre grandissant de nos concitoyennes et concitoyens.
Preuve que les choses bougent énormément, preuve aussi qu'il faut reconstruire… et pas seulement "rénover".
D'ici deux ans, tous les processus d'implications politiques et sociales traditionnels vont devenir - peut-être pas obsolètes - mais plus simplement "inadaptés" aux nouvelles réalités… Comme sont inadaptés certains discours politiques (notamment à gauche, puisqu'elle perd les élections) et discours syndicaux (puisqu'ils perdent leurs combats).
Et, comme la Nature a horreur du vide - y compris dans les domaines de l'engagement militant - de nouveaux mouvements, de nouvelles mouvances vont apparaître.
Bayrou, par exemple, a tenté le coup sur le terrain politique, avec le Modem. Mais le Béarnais est déjà un homme du passé.
Besancenot aimerait bien fédérer à la gauche du Parti socialiste, mais sa casquette "communiste révolutionnaire" est - de mon point de vue - un handicap… (ça ne dit rien ou pas grand chose aux nouvelles générations d'électeurs).
Peu d'initiatives ont été tentées sur le terrain social, à part les Don Quichotte et quelques actions de collectifs (comme ACDC - les Autres Chiffres Du Chômage, par exemple).
Mais la dynamique de "résistance sociale" va - à un moment ou un autre - être relancée.
La question est de savoir par Qui et Comment ?
Par ceux que nous avons vu et entendu depuis des décennies, ou par d'autres qui n'ont pas eu encore l’occasion de s’exprimer ?
Je suis persuadé qu'on va assister à un énorme "turn-over" dans les prochaines années. Même un mec comme Bové a fait un bide aux élections présidentielles et, aujourd'hui, il semble en bout de course.
Et nous dans tout ça ?
Ça fait un petit peu plus de trois ans que nous existons… une misère.
Et plutôt que de longs discours ronflants, je préfère laisser à Informatik, adhérent à l'association depuis 3 ans, le soin de nous projeter vers l'avenir.
Ouvrons ici une parenthèse : Informatik, Emmanuel de son vrai prénom, a adhéré à APNÉE alors qu'il était au RMI ou à l'ASS, donc à 5 euros. Aujourd'hui, il a retrouvé du boulot… dans l'informatique. Voilà ce qu'il nous écrit après nous avoir adressé un chèque de 50 euros, hier :
"Je pense qu'Actu mérite vraiment d'être soutenu ! Le site et les contributions sont importantes et relèvent vraiment le niveau surtout dans ce désert...
Si un débat d'idées doit renaître de ses cendres, vous en serez des pleins acteurs. En même temps, je trouve que vous faites preuve à la fois de lucidité et d'une certaine retenue, et aussi d'une bonne indépendance d'esprit. Le succès du site vient de là. Donc bonne continuation.
PS : Pour le spectacle, désolé... trop crevé. Boulot dès 7h00 le lendemain.
Note de la rédaction : Emmanuel, père de famille, habite en grande banlieue parisienne, donc il ne viendra pas - hélas - assister au spectacle "La Chercheuse d'Or" le 10 janvier.
+++++++++++++++++++
Voilà ce qui ressort d'un mail parmi tant d’autres… Voilà aussi ce qui ressort de dizaines de mails que nous recevons.
L'objet de la retranscription de ce témoignage n'est pas de nous tresser une couronne de laurier, mais c'est la reconnaissance du travail COLLECTIF mené ici… qui intéresse de plus en plus de monde puisque, aujourd'hui, le site enregistre 225.000 visites par mois, contre 100.000 l'année dernière, 40.000 il y a deux ans, 8.000 il y a trois ans.
Reste à savoir comment, sur Actuchomage… et sur Rénovation-démocratique, nous prendrons part aux débats de demain ?
Moi, je prends le pari que dans 2 ans - notre association fêtera alors ses 5 ans - Actuchomage tournera entre 500.000 et 1 million de visites par mois, et que certaines personnes qui y participent activement bénéficieront d'une plus large visibilité.
Prétention ?
Pas du tout…
Nous avons, jusqu'à présent, atteint TOUS LES OBJECTIFS que nous sommes fixés. Avec… 3.000 EUROS DE RECETTES PROPRES par an !
Notons aussi que si notre audience a doublé sur un an, il en est de même du nombre de nos adhérents (qui reste malgré tout "insignifiant") et du nombre des personnes inscrites sur le site : 5.000 quand même à ce jour !
Beaucoup de travail reste à faire… évidemment !
Yves - Un animateur du site
Une droite décomplexée est au pouvoir.
La gauche (au sens large) sort plus divisée qu'elle ne l'était déjà des scrutins électoraux… et donc plus affaiblie encore.
Et les syndicats n'ont pas "dépoussiéré" leurs modes d'action - et plus encore leur mode de fonctionnement (financement, représentation…).
Pour faire simple… et même simpliste.
Les mois et les années qui viennent (jusqu'en 2012… au minimum) imposeront une remise à plat de tout l'existant, sur les thèmes majeurs qui fondent notre démocratie.
Cela va passer par une redéfinition des "droits" et des "devoirs" des citoyens. Le gouvernement Sarkozy - et la rupture annoncée et aujourd’hui engagée - n'a pas d'autre ambition.
Que l'on soit pour ou contre, la mise en œuvre de cette "redéfinition" va se traduire par une redistribution des cartes.
On l'observera très vite sur les questions sociales (et nous allons, sur Actuchomage, nous consacrer dans les prochains mois à un dossier de fond : Quel avenir pour les syndicats ?), on l'observera aussi prochainement sur les questions institutionnelles (et nous allons, sur Rénovation-démocratique, suivre ces aspects).
Cette "redistribution des cartes" va se traduire par une recomposition du corps social… de ses représentants et de ses modes d'action.
Nous avons lancé Actuchomage dans cette perspective.
Si notre site s'est focalisé sur les informations, sur les mouvements et les actions qui concernent directement - et principalement - les chômeurs et les précaires, notre approche éditoriale tend depuis plusieurs mois (depuis l'élection de Sarkozy), vers la DÉFENSE DES DROITS DES ACTIFS AVEC OU SANS EMPLOI.
Ainsi, passons-nous à l'étape numéro 2 de notre "expérimentation sociale".
Pourquoi ?
Car aujourd'hui, un nouvel adhérent sur 2 à notre association est SALARIÉ (contre 1 sur 4 ces dernières années).
Il s'agit d'une évolution de fond, la conséquence directe du désarroi d'un nombre grandissant de nos concitoyennes et concitoyens.
Preuve que les choses bougent énormément, preuve aussi qu'il faut reconstruire… et pas seulement "rénover".
D'ici deux ans, tous les processus d'implications politiques et sociales traditionnels vont devenir - peut-être pas obsolètes - mais plus simplement "inadaptés" aux nouvelles réalités… Comme sont inadaptés certains discours politiques (notamment à gauche, puisqu'elle perd les élections) et discours syndicaux (puisqu'ils perdent leurs combats).
Et, comme la Nature a horreur du vide - y compris dans les domaines de l'engagement militant - de nouveaux mouvements, de nouvelles mouvances vont apparaître.
Bayrou, par exemple, a tenté le coup sur le terrain politique, avec le Modem. Mais le Béarnais est déjà un homme du passé.
Besancenot aimerait bien fédérer à la gauche du Parti socialiste, mais sa casquette "communiste révolutionnaire" est - de mon point de vue - un handicap… (ça ne dit rien ou pas grand chose aux nouvelles générations d'électeurs).
Peu d'initiatives ont été tentées sur le terrain social, à part les Don Quichotte et quelques actions de collectifs (comme ACDC - les Autres Chiffres Du Chômage, par exemple).
Mais la dynamique de "résistance sociale" va - à un moment ou un autre - être relancée.
La question est de savoir par Qui et Comment ?
Par ceux que nous avons vu et entendu depuis des décennies, ou par d'autres qui n'ont pas eu encore l’occasion de s’exprimer ?
Je suis persuadé qu'on va assister à un énorme "turn-over" dans les prochaines années. Même un mec comme Bové a fait un bide aux élections présidentielles et, aujourd'hui, il semble en bout de course.
Et nous dans tout ça ?
Ça fait un petit peu plus de trois ans que nous existons… une misère.
Et plutôt que de longs discours ronflants, je préfère laisser à Informatik, adhérent à l'association depuis 3 ans, le soin de nous projeter vers l'avenir.
Ouvrons ici une parenthèse : Informatik, Emmanuel de son vrai prénom, a adhéré à APNÉE alors qu'il était au RMI ou à l'ASS, donc à 5 euros. Aujourd'hui, il a retrouvé du boulot… dans l'informatique. Voilà ce qu'il nous écrit après nous avoir adressé un chèque de 50 euros, hier :
"Je pense qu'Actu mérite vraiment d'être soutenu ! Le site et les contributions sont importantes et relèvent vraiment le niveau surtout dans ce désert...
Si un débat d'idées doit renaître de ses cendres, vous en serez des pleins acteurs. En même temps, je trouve que vous faites preuve à la fois de lucidité et d'une certaine retenue, et aussi d'une bonne indépendance d'esprit. Le succès du site vient de là. Donc bonne continuation.
PS : Pour le spectacle, désolé... trop crevé. Boulot dès 7h00 le lendemain.
Note de la rédaction : Emmanuel, père de famille, habite en grande banlieue parisienne, donc il ne viendra pas - hélas - assister au spectacle "La Chercheuse d'Or" le 10 janvier.
+++++++++++++++++++
Voilà ce qui ressort d'un mail parmi tant d’autres… Voilà aussi ce qui ressort de dizaines de mails que nous recevons.
L'objet de la retranscription de ce témoignage n'est pas de nous tresser une couronne de laurier, mais c'est la reconnaissance du travail COLLECTIF mené ici… qui intéresse de plus en plus de monde puisque, aujourd'hui, le site enregistre 225.000 visites par mois, contre 100.000 l'année dernière, 40.000 il y a deux ans, 8.000 il y a trois ans.
Reste à savoir comment, sur Actuchomage… et sur Rénovation-démocratique, nous prendrons part aux débats de demain ?
Moi, je prends le pari que dans 2 ans - notre association fêtera alors ses 5 ans - Actuchomage tournera entre 500.000 et 1 million de visites par mois, et que certaines personnes qui y participent activement bénéficieront d'une plus large visibilité.
Prétention ?
Pas du tout…
Nous avons, jusqu'à présent, atteint TOUS LES OBJECTIFS que nous sommes fixés. Avec… 3.000 EUROS DE RECETTES PROPRES par an !
Notons aussi que si notre audience a doublé sur un an, il en est de même du nombre de nos adhérents (qui reste malgré tout "insignifiant") et du nombre des personnes inscrites sur le site : 5.000 quand même à ce jour !
Beaucoup de travail reste à faire… évidemment !
Yves - Un animateur du site
Bonsoir,
Aussi, ces propos indécents à l'encontre des personnes au chômage, risquent de déstructurer des familles entières, quand un père dira, à force de l'entendre: "Du travail, il y en a, il suffit de chercher..."Sauf que la demande est largement supérieure à l'offre et que les fils du président, eux, ne risquent pas de souffrir de cette tendance...
Aussi, ces propos indécents à l'encontre des personnes au chômage, risquent de déstructurer des familles entières, quand un père dira, à force de l'entendre: "Du travail, il y en a, il suffit de chercher..."Sauf que la demande est largement supérieure à l'offre et que les fils du président, eux, ne risquent pas de souffrir de cette tendance...