Nos très chers logements
Nos très chers logements
Le coût du logement en France dépasse de 41% la moyenne européenne. En revanche, l'endettement des ménages est en dessous.
La France est l'un des pays les plus chers d'Europe en ce qui concerne l'immobilier, selon une étude sur 12 pays de l'UE rendue publique mardi par le cabinet Deloitte. La France est, après le Danemark, le pays où le coût total du logement — location, services, réparations, reconstructions… — est le plus élevé : il dépasse de 41% la moyenne de l'UE (un peu plus de 3.200 euros par personne sur l'année). Le Danemark la dépasse de 70%.
C'est aussi en France que les logements neufs sont les plus chers : entre 3.500 et 4.000 euros le mètre carré en moyenne, devant le Royaume-Uni (environ 3.000 euros) et l'Italie (entre 2.500 et 3.000 euros).
Parmi les capitales et les grandes villes, Paris est la plus chère avec des transactions dépassant 8.000 euros par mètre carré en moyenne dans le neuf. Le groupe suivant réunit une autre ville française, Marseille, aux côtés de Londres, Rome et Milan, avec des prix d'environ 4.000 euros le mètre carré. Budapest est la capitale européenne la plus abordable : 940 euros du mètre carré.
La France affiche aussi la plus forte hausse des prix sur un an (+6,2%), suivie par l'Allemagne (+4%), l'Autriche (+3,14%) et la Belgique (+3%). A l'inverse, il y a une "baisse significative" en Hongrie (de plus de 20%) et en Espagne (de plus de 5%).
La France se distingue également pour l'accessibilité des logements à l'achat, que Deloitte évalue par rapport au salaire moyen national. Pour acheter un appartement de 70 mètres carré, il faudra en France 9,1 années de salaire, soit le niveau le plus élevé alors qu'à l'autre bout de l'échelle, au Danemark, 2,43 années de salaire suffisent.
L'un des rares indicateurs où la France n'arrive pas dans le haut du classement est l'endettement. Le montant total des emprunts immobiliers y représente 41% du PIB, en dessous de la moyenne de l'UE (52%) et loin derrière les Pays-Bas et le Danemark où l'endettement dépasse 100% du PIB. L'endettement par habitant est de 12.310 euros par habitant en France, comparable à celui de l'Espagne, l'Autriche et la Belgique, mais nettement en dessous de celui du Royaume-Uni (23.270 euros) et des Pays-Bas (38.010 euros).
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 01828.html
La France est l'un des pays les plus chers d'Europe en ce qui concerne l'immobilier, selon une étude sur 12 pays de l'UE rendue publique mardi par le cabinet Deloitte. La France est, après le Danemark, le pays où le coût total du logement — location, services, réparations, reconstructions… — est le plus élevé : il dépasse de 41% la moyenne de l'UE (un peu plus de 3.200 euros par personne sur l'année). Le Danemark la dépasse de 70%.
C'est aussi en France que les logements neufs sont les plus chers : entre 3.500 et 4.000 euros le mètre carré en moyenne, devant le Royaume-Uni (environ 3.000 euros) et l'Italie (entre 2.500 et 3.000 euros).
Parmi les capitales et les grandes villes, Paris est la plus chère avec des transactions dépassant 8.000 euros par mètre carré en moyenne dans le neuf. Le groupe suivant réunit une autre ville française, Marseille, aux côtés de Londres, Rome et Milan, avec des prix d'environ 4.000 euros le mètre carré. Budapest est la capitale européenne la plus abordable : 940 euros du mètre carré.
La France affiche aussi la plus forte hausse des prix sur un an (+6,2%), suivie par l'Allemagne (+4%), l'Autriche (+3,14%) et la Belgique (+3%). A l'inverse, il y a une "baisse significative" en Hongrie (de plus de 20%) et en Espagne (de plus de 5%).
La France se distingue également pour l'accessibilité des logements à l'achat, que Deloitte évalue par rapport au salaire moyen national. Pour acheter un appartement de 70 mètres carré, il faudra en France 9,1 années de salaire, soit le niveau le plus élevé alors qu'à l'autre bout de l'échelle, au Danemark, 2,43 années de salaire suffisent.
L'un des rares indicateurs où la France n'arrive pas dans le haut du classement est l'endettement. Le montant total des emprunts immobiliers y représente 41% du PIB, en dessous de la moyenne de l'UE (52%) et loin derrière les Pays-Bas et le Danemark où l'endettement dépasse 100% du PIB. L'endettement par habitant est de 12.310 euros par habitant en France, comparable à celui de l'Espagne, l'Autriche et la Belgique, mais nettement en dessous de celui du Royaume-Uni (23.270 euros) et des Pays-Bas (38.010 euros).
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 01828.html
Re: Nos très chers logements
Bah, de toute façon, faudrait que j'ai déjà pour acheter une maison un salaire et un salaire décent alors...
...Je vais continuer de rêver...

Re: Nos très chers logements
Je n'en rêve pas d'être propriétaire et de m'endetter pour 25 ou 30 ans (à mon âge ce serait comique). Je ne sais pas si aliéner son avenir forcément incertain est un progrès. Enfin, pas mon truc. Tant que tout n'est pas payé intérêts et principal, le seul propriétaire reste la banque.
Ce qui est par contre très surprenant est l'explosion des prix du logement social, surtout en ville.
Mouarf, finalement les Français sont assez raisonnables.
Ce qui est par contre très surprenant est l'explosion des prix du logement social, surtout en ville.
héhé, ce n'est pas l'ex qui voulait une France de propriétaires, jaloux qu'il était des Espagnols ?L'un des rares indicateurs où la France n'arrive pas dans le haut du classement est l'endettement
Mouarf, finalement les Français sont assez raisonnables.
Re: Nos très chers logements
C'est ce qui doit expliquer qu'il y a tant d'Anglais qui achetent en France...C'est aussi en France que les logements neufs sont les plus chers : entre 3.500 et 4.000 euros le mètre carré en moyenne, devant le Royaume-Uni (environ 3.000 euros) et l'Italie (entre 2.500 et 3.000 euros).


Franchement bizarre cette etude...
Re: Nos très chers logements
Cet article est encore plus drôle :
Un pouvoir d’achat en baisse de 41,9% depuis 2000. En s’endettant à hauteur de 33% de ses revenus sur vingt ans, le ménage moyen parisien peut aujourd’hui espérer s’offrir 29m2 dans la capitale, contre 51m2 au début du millénaire.
«Cependant, on note une stabilisation en 2011-2012 et le pouvoir d’achat immobilier pourrait légèrement s’améliorer d’ici à la fin de l’année», nuance Hervé Hatt, directeur général de Meilleurtaux.com, qui présentait ce mardi une étude réalisée d’après les visiteurs du site de courtage. Une accalmie rendue possible par une petite baisse des prix et des taux d’intérêt historiquement bas (de l’ordre de 3,92% sur vingt ans).
Grâce a sa base de données, Meilleurtaux a dressé le profil type de l’acheteur parisien. Il s’agirait d’un ménage âgé d’environ 37 ans gagnant 8.345 euros par mois et doté d’un apport initial de 17.555 euros. «Si nous avons pu acheter, c’est uniquement grâce à un héritage», confirme Aurélien, récent acquéreur d’un trois-pièces dans le 18e. Une situation bien plus favorable que celle de la moyenne des acheteurs français, mais qui ne suffit cependant pas toujours à s’offrir un bien dans la capitale, où les prix s’envolent à 8.260 euros/m2.

«Moins d’un Parisien sur deux qui achète le fait à Paris», note Hervé Hatt. Du coup, 33,6% choisissent d’investir en Ile-de-France et 19,1% en province. Un tiers de ces derniers dans l’objectif de réaliser un investissement locatif. Comme Emilie, résidente du 20e arrondissement qui vient d’acheter un studio à Toulon (Var). «Je n’avais pas les moyens d’acheter ma résidence principale, explique-t-elle. Le loyer couvre une grande partie de l’emprunt et je commence à me constituer un patrimoine.»
Au premier trimestre 2012, le nombre de candidats à l’achat a baissé de 34% à Paris par rapport à la même période en 2011, constate Meilleurtaux.com. «L’avenir du marché dépendra de l’impact de l’encadrement des loyers et de la souplesse des vendeurs, qui rechignent à baisser leurs prix», conclut Hervé Hatt.
http://www.20minutes.fr/economie/952123 ... -complique
Un pouvoir d’achat en baisse de 41,9% depuis 2000. En s’endettant à hauteur de 33% de ses revenus sur vingt ans, le ménage moyen parisien peut aujourd’hui espérer s’offrir 29m2 dans la capitale, contre 51m2 au début du millénaire.
«Cependant, on note une stabilisation en 2011-2012 et le pouvoir d’achat immobilier pourrait légèrement s’améliorer d’ici à la fin de l’année», nuance Hervé Hatt, directeur général de Meilleurtaux.com, qui présentait ce mardi une étude réalisée d’après les visiteurs du site de courtage. Une accalmie rendue possible par une petite baisse des prix et des taux d’intérêt historiquement bas (de l’ordre de 3,92% sur vingt ans).
Grâce a sa base de données, Meilleurtaux a dressé le profil type de l’acheteur parisien. Il s’agirait d’un ménage âgé d’environ 37 ans gagnant 8.345 euros par mois et doté d’un apport initial de 17.555 euros. «Si nous avons pu acheter, c’est uniquement grâce à un héritage», confirme Aurélien, récent acquéreur d’un trois-pièces dans le 18e. Une situation bien plus favorable que celle de la moyenne des acheteurs français, mais qui ne suffit cependant pas toujours à s’offrir un bien dans la capitale, où les prix s’envolent à 8.260 euros/m2.

«Moins d’un Parisien sur deux qui achète le fait à Paris», note Hervé Hatt. Du coup, 33,6% choisissent d’investir en Ile-de-France et 19,1% en province. Un tiers de ces derniers dans l’objectif de réaliser un investissement locatif. Comme Emilie, résidente du 20e arrondissement qui vient d’acheter un studio à Toulon (Var). «Je n’avais pas les moyens d’acheter ma résidence principale, explique-t-elle. Le loyer couvre une grande partie de l’emprunt et je commence à me constituer un patrimoine.»
Au premier trimestre 2012, le nombre de candidats à l’achat a baissé de 34% à Paris par rapport à la même période en 2011, constate Meilleurtaux.com. «L’avenir du marché dépendra de l’impact de l’encadrement des loyers et de la souplesse des vendeurs, qui rechignent à baisser leurs prix», conclut Hervé Hatt.
http://www.20minutes.fr/economie/952123 ... -complique
Re: Nos très chers logements
Pour constituer le couple type qui gagne 8345 € / mois, il faut que je trouve une femme qui a un super boulot... Ce n'est pas ici que je vais mettre une annonce... 

Re: Nos très chers logements
Il y a une grosse coquille sur l'article de 20 minutes. Il s'agit d'un apport de 175.955€. Ils pourraient se relire, surtout dans les chiffres !doté d’un apport initial de 17.555 euros.
Cela devrait faire réfléchir ceux qui pensent que les emplois foisonnent à Paris et rêvent de venir. D'abord, c'est faux, ensuite le smic est partout le même et... il faut se loger.
Re: Nos très chers logements
Parce que tu as des goûts de luxe. Si tu te contentais d'être un français moyen il te suffirait d'en trouver une à 4986€.Pour constituer le couple type qui gagne 8345 € / mois, il faut que je trouve une femme qui a un super boulot... Ce n'est pas ici que je vais mettre une annonce...

Par contre dans leur infographie, il manque la catégorie "purée", la mienne ; je suis propriétaire avec mon salaire de saucisses, mais apparemment le m2 est 4000 fois moins cher dans mon bled qu'à Paris. Et c'est du mètre carré de bonne herbe, pas du béton-goudron-stratifié.

Re: Nos très chers logements
Et tu fais du bon lait ?Et c'est du mètre carré de bonne herbe,

Je sors...
Re: Nos très chers logements
Moi, un bonhomme qui gagne ça je veux bien!serabeth a écrit :Parce que tu as des goûts de luxe. Si tu te contentais d'être un français moyen il te suffirait d'en trouver une à 4986€.Pour constituer le couple type qui gagne 8345 € / mois, il faut que je trouve une femme qui a un super boulot... Ce n'est pas ici que je vais mettre une annonce...![]()


Le m2 est plutôt pas cher du tout ici (bientôt ils vont l'offrir, pour repeupler la Creuse!Par contre dans leur infographie, il manque la catégorie "purée", la mienne ; je suis propriétaire avec mon salaire de saucisses, mais apparemment le m2 est 4000 fois moins cher dans mon bled qu'à Paris. Et c'est du mètre carré de bonne herbe, pas du béton-goudron-stratifié.


Re: Nos très chers logements
C'est un peu le vieux rêve "à l'américaine" qu'on nous a vendu, les gens ont l'impression de s'élever dans l'échelle sociale, d'être "mieux" que le péquin qui loue.alors l'idée de s'endetter jusqu'à perpète... surtout quand on est déjà endetté rien que pour survivre... Sans moi!
Sans moi aussi ! De plus, on est coincé dans un endroit et je vous laisse imaginer les problèmes si vous avez plusieurs enfants.
Re: Nos très chers logements
On n'est pas obligé de s'endetter à perpette pour être propriétaire... J'ai payé ma bicoque en cinq ans...Sans me priver par ailleurs... Bon, je reconnais, ce n'est pas un château... Mais j'ai une vraie adresse tout ce qu'il y a de plus légal, ce que je n'avais pas quand je vivais en caravane, et je ne paye pas de loyer, je n'en ai payé que trois mois dans ma vie d'ailleurs...
Re: Nos très chers logements
Pour avoir un job à plus de 4 000 E mensuels à seulement 37 ans il faut faire quoi ???
Et ne me dites pas que c'est rare : ça m'est arrivé 2 fois en 20 ans à Paris. Ou alors effectivement c'est rare, c'est juste que j'ai la guigne. 
Mais c'est vrai que tant que tout n'est pas payé, c'est la banque prêteuse qui est propriétaire. Et quand on est propriétaire dans un immeuble et que l'AG décide de faire effectuer de gros travaux (ravalement de façade, installation d'un ascenseur), si on ne peut pas les payer, 'faut dégager ! (non, là ce n'est pas du vécu personnel, je n'accumule quand même pas toutes les emmerdes possibles et imaginables !
).
Ce n'est pas tant une question de "s'élever dans l'échelle sociale"que "d'être tranquille chez soi" parce que "le péquin qui loue" est susceptible de se retrouver à la rue quasiment du jour au lendemain quand le proprio du logement décide de le vendre ou de le récupérer pour l'habiter (cas prévus par la loi pour mettre fin à un bail avant terme) .maguy a écrit :C'est un peu le vieux rêve "à l'américaine" qu'on nous a vendu, les gens ont l'impression de s'élever dans l'échelle sociale, d'être "mieux" que le péquin qui loue.alors l'idée de s'endetter jusqu'à perpète... surtout quand on est déjà endetté rien que pour survivre... Sans moi!


Mais c'est vrai que tant que tout n'est pas payé, c'est la banque prêteuse qui est propriétaire. Et quand on est propriétaire dans un immeuble et que l'AG décide de faire effectuer de gros travaux (ravalement de façade, installation d'un ascenseur), si on ne peut pas les payer, 'faut dégager ! (non, là ce n'est pas du vécu personnel, je n'accumule quand même pas toutes les emmerdes possibles et imaginables !

Re: Nos très chers logements
J'ai longtemps été locataire, mes parents l'ont été toute leur vie, et c'est là qu'on paye à perpète. En 60 ans je pense que mes parents ont payé au moins deux fois leur appartement...
Ce n'est pas pour thésauriser, c'est parce que c'est une sécurité : on est plus vite fichu dehors en tant que locataire qu'en tant que débiteur de la banque ; si c'est une maison, on peut économiser sur un tas de choses : pas de charges à partager avec des co-propriétaires plus riches que soi ; on se chauffe avec les moyens qu'on peut avoir, on fait un jardin etc.
Ce n'est pas pour thésauriser, c'est parce que c'est une sécurité : on est plus vite fichu dehors en tant que locataire qu'en tant que débiteur de la banque ; si c'est une maison, on peut économiser sur un tas de choses : pas de charges à partager avec des co-propriétaires plus riches que soi ; on se chauffe avec les moyens qu'on peut avoir, on fait un jardin etc.