Réformes ?
Réformes ?
Bonjour,
j'ai bien aimé le coup de gueule de Hervé Nathan (c'est lui, rédacteur en chef de Marianne ?) dans "C'est dans l'air" (hier, le 21 nov.) sur l'utilisation du mot "réforme". Il a insisté de ne plus prendre les gens pour des cons avec cet abus de langage, de dire systématiquement "réforme" quand il s'agit de sacrifices, de renoncement d'acquis sociaux - question d'honnêteté. Il disait que les Français n'étaient pas contre les réformes, seulement contre les sacrifices, et puisque pratiquement toute (tentative de) réforme en France est un sacrifice, c'est la raison pour laquelle les gens seraient contre. Ouf.
j'ai bien aimé le coup de gueule de Hervé Nathan (c'est lui, rédacteur en chef de Marianne ?) dans "C'est dans l'air" (hier, le 21 nov.) sur l'utilisation du mot "réforme". Il a insisté de ne plus prendre les gens pour des cons avec cet abus de langage, de dire systématiquement "réforme" quand il s'agit de sacrifices, de renoncement d'acquis sociaux - question d'honnêteté. Il disait que les Français n'étaient pas contre les réformes, seulement contre les sacrifices, et puisque pratiquement toute (tentative de) réforme en France est un sacrifice, c'est la raison pour laquelle les gens seraient contre. Ouf.
charité bien ordonnée...
On dit que la France est un pays "irréformable". Mais quand les réformes proposées sont INJUSTES (c'est-à-dire qu'on demande toujours aux mêmes de se sacrifier), il est évident qu'elles ne peuvent pas passer.
A (re)lire : A qui profitent les «réformes» ? Extraits.
Appuyées par des arguments "déclinistes", de tous côtés, les «réformes» sont présentées comme une urgente nécessité. Ce mot «réformes» est devenu un nom de code plus ou moins explicite pour un programme à sens unique : libéralisation d'un marché du travail considéré "trop rigide" via l'assouplissement du code du travail ; baisse des charges sur les entreprises ; allègement du contrôle de l'Etat et, naturellement, baisse des impôts. Des travailleurs plus flexibles et moins chers seraient plus facilement embauchés, ce qui améliorerait la compétitivité des entreprises et leurs profits, sur le modèle anglais ou américain. Et, évidemment, les 35 heures tant décriées - cette "aberration économique" - doivent être éliminées afin de "remettre la France au travail".
Le problème est que ce programme, qui sert bien les intérêts des actionnaires et des dirigeants d'entreprise, se fonde sur une description extrêmement partielle et partiale de la réalité. Le leitmotiv du "déclin" prend généralement appui sur la croissance plus faible de la France et sur la baisse relative de son PIB par habitant, comparé à ceux de pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis au cours des dernières années. Or, cette description tronquée de la réalité ne tient pas compte de la distribution des richesses et de l'augmentation extraordinaire de l'inégalité dans ces économies, censées servir de modèles.
En fait, toute la richesse créée dans ces pays a été captée par une tranche étroite de la population. (...) Il semblerait donc que, sur le plan des revenus, les très riches forment le seul groupe qui bénéficie des «réformes». (...)
Evidemment, il ne s'agit pas de dire que tout va bien en France, ni qu'il n'y a rien à changer. Mais le mot «réforme» est maintenant porteur d'un tel agenda idéologique qu'on aurait sans doute tout à gagner à l'exclure de tout discours qui se voudrait sincère. (...) Il est tentant de se demander si le feu roulant qui tend à déprécier l'économie française provient de ceux qui ne supportent pas l'existence d'un modèle social différent. S'il est possible d'assurer la prospérité de presque tous en décourageant la concentration de la richesse entre quelques mains, cela élimine le principal argument des partisans du capitalisme débridé. Comme l'a dit le milliardaire Warren Buffett, les riches aux Etats-Unis mènent - et gagnent - la lutte des classes. Il serait temps de noter qu'ils n'agissent pas dans l'intérêt de tous, mais uniquement dans le leur.
A (re)lire : A qui profitent les «réformes» ? Extraits.
Appuyées par des arguments "déclinistes", de tous côtés, les «réformes» sont présentées comme une urgente nécessité. Ce mot «réformes» est devenu un nom de code plus ou moins explicite pour un programme à sens unique : libéralisation d'un marché du travail considéré "trop rigide" via l'assouplissement du code du travail ; baisse des charges sur les entreprises ; allègement du contrôle de l'Etat et, naturellement, baisse des impôts. Des travailleurs plus flexibles et moins chers seraient plus facilement embauchés, ce qui améliorerait la compétitivité des entreprises et leurs profits, sur le modèle anglais ou américain. Et, évidemment, les 35 heures tant décriées - cette "aberration économique" - doivent être éliminées afin de "remettre la France au travail".
Le problème est que ce programme, qui sert bien les intérêts des actionnaires et des dirigeants d'entreprise, se fonde sur une description extrêmement partielle et partiale de la réalité. Le leitmotiv du "déclin" prend généralement appui sur la croissance plus faible de la France et sur la baisse relative de son PIB par habitant, comparé à ceux de pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis au cours des dernières années. Or, cette description tronquée de la réalité ne tient pas compte de la distribution des richesses et de l'augmentation extraordinaire de l'inégalité dans ces économies, censées servir de modèles.
En fait, toute la richesse créée dans ces pays a été captée par une tranche étroite de la population. (...) Il semblerait donc que, sur le plan des revenus, les très riches forment le seul groupe qui bénéficie des «réformes». (...)
Evidemment, il ne s'agit pas de dire que tout va bien en France, ni qu'il n'y a rien à changer. Mais le mot «réforme» est maintenant porteur d'un tel agenda idéologique qu'on aurait sans doute tout à gagner à l'exclure de tout discours qui se voudrait sincère. (...) Il est tentant de se demander si le feu roulant qui tend à déprécier l'économie française provient de ceux qui ne supportent pas l'existence d'un modèle social différent. S'il est possible d'assurer la prospérité de presque tous en décourageant la concentration de la richesse entre quelques mains, cela élimine le principal argument des partisans du capitalisme débridé. Comme l'a dit le milliardaire Warren Buffett, les riches aux Etats-Unis mènent - et gagnent - la lutte des classes. Il serait temps de noter qu'ils n'agissent pas dans l'intérêt de tous, mais uniquement dans le leur.
il faut noter l'imposture incroyable de ce discours ideologique...qui frise le ridicule.
c'est comme si le monde s'etait mis à l'envers avec une gauche conservatrice et une droite reformiste .
la droite est reactionnaire par essence et la gauche progressiste.
je ne pense pas neanmoins que les gens soient dupes à ce point si ce n'est
que la droite vit bien sur ce choix d'une société de plus en plus individualiste et de moins en moins solidaire.
le capitalisme aurait gagné et tout le monde s'engouffre dans la brèche.
pourtant, quand on voit les problèmes liés au réchauffement climatique, à l'explosion de la demographie et l'epuisement des ressources naturelles,
ce capitalisme là risque fort bien de tous nous envoyer vers le chaos...
c'est comme si le monde s'etait mis à l'envers avec une gauche conservatrice et une droite reformiste .
la droite est reactionnaire par essence et la gauche progressiste.
je ne pense pas neanmoins que les gens soient dupes à ce point si ce n'est
que la droite vit bien sur ce choix d'une société de plus en plus individualiste et de moins en moins solidaire.
le capitalisme aurait gagné et tout le monde s'engouffre dans la brèche.
pourtant, quand on voit les problèmes liés au réchauffement climatique, à l'explosion de la demographie et l'epuisement des ressources naturelles,
ce capitalisme là risque fort bien de tous nous envoyer vers le chaos...
"Ah oui, c'est vrai que c'est long 5 ans ..... "
Selon certaines prédictions, il y en aurait meme pour 10 ans,
Mais selon madame Irma, Notre diable camembert à talonnette prendrait la fuite beaucoup plus tot que prévu devant la vindicte populaire!Seul probleme, c'est que s'il est la reincarnation de César, on a perdu Marie-Antoinette, on ne pourra pas lui couper la tete! Au fait, César a fini comment?
Selon certaines prédictions, il y en aurait meme pour 10 ans,



Mais selon madame Irma, Notre diable camembert à talonnette prendrait la fuite beaucoup plus tot que prévu devant la vindicte populaire!Seul probleme, c'est que s'il est la reincarnation de César, on a perdu Marie-Antoinette, on ne pourra pas lui couper la tete! Au fait, César a fini comment?
Bonjour,
D'un autre coté, raccourcir, .... encore,
dans le contexte c'est un peu dégradant pour la personne ....
faut rester humain
faudrait créer une peine d' interdiction de talonnettes.
César a fini comment?
j'me souvien plus .... c'est pas
Con pressé ?
Hé ! Si c'est ça .... l'autre ...
il est déjà fini alors ! ? !

dans le contexte c'est un peu dégradant pour la personne ....
faut rester humain

faudrait créer une peine d' interdiction de talonnettes.
César a fini comment?

Con pressé ?

Hé ! Si c'est ça .... l'autre ...
il est déjà fini alors ! ? !

Non, qu'ils s"assassinent entre eux! On pourra peut_etre enfin respirer sur cette planète
A moins que Brutus ne soit Rachida
Les crises de jalousie entrainent parfois au crime passionnel.
Pourqu'oi ,on utiliserait
encore une fois la femme de ménage de l'elysée,
Bon, doit bien y avoir un Raspoutine aussi. Je verrais bien Hortefeux dans le role de raspoutine.

A moins que Brutus ne soit Rachida


encore une fois la femme de ménage de l'elysée,

Bon, doit bien y avoir un Raspoutine aussi. Je verrais bien Hortefeux dans le role de raspoutine.

Bonjour,
Zoée,
C'est pas un peu "chaud" comme propos .... ce que vous écrivez.
Vous affirmez un souhait pour le moins condamnable ...
Une formulation "moins directe" ou "conditinelle" me parait nécessaire.
N'oubliez pas que vous postez publiquement !
Je vous engage à modifier votre texte ...
en attendant l'avis des modérateurs bien entendu ....

C'est pas un peu "chaud" comme propos .... ce que vous écrivez.
Vous affirmez un souhait pour le moins condamnable ...
Une formulation "moins directe" ou "conditinelle" me parait nécessaire.
N'oubliez pas que vous postez publiquement !
Je vous engage à modifier votre texte ...
en attendant l'avis des modérateurs bien entendu ....
Bonsoir Saint Dumortier,
Je vous engage à modifier votre texte ...
en attendant l'avis des modérateurs bien entendu ....
Je vous remercie de votre message St Dumortier, je viens donc le corriger
tout à l'heure, je pense qu'il faut faire davantage attention à ce que l'on peut dire, même si nous traversons des moments difficiles en ce moment.
Je vous engage à modifier votre texte ...
en attendant l'avis des modérateurs bien entendu ....
Je vous remercie de votre message St Dumortier, je viens donc le corriger
tout à l'heure, je pense qu'il faut faire davantage attention à ce que l'on peut dire, même si nous traversons des moments difficiles en ce moment.
Dernière modification par zoée le 23 nov. 2007, modifié 1 fois.