La révélation, hier par l’Agence France Presse (AFP), d’un document de travail émanant du ministère du Budget risque de provoquer de violents remous dans la "maison police". En préconisant la suppression à terme –d’ici à 2011- de 10000 emplois dans la police et la gendarmerie, soit un poste sur vingt, l’inspecteur des finances François Mongin jette un sacré pavé dans la mare
On peut se demander qui va faire la police dans les petites villes ou les zones rurales, les garde-champêtres ???
Les gendarmes vont apprécier le fait de perdre leur statut militaire.
Ils avaient déjà supprimé la police de proximité dans les villes avec les résultats que l'on sait.
Ce ne sont que les préconisations d'un rapport : le gouvernement récuse toute intention de dégraisser nos forces de l'ordre pour l'instant. Contre les mouvements sociaux éventuels face aux régressions qu'il nous réserve, il lui faudra suffisamment d'effectifs musclés pour contenir les remous (alors que dans les hôpitaux ou les écoles, le manque de personnel, on s'en fiche) !
Contre les mouvements sociaux éventuels face aux régressions qu'il nous réserve, il lui faudra suffisamment d'effectifs musclés pour contenir les remous
D'accord avec toi Superuser, mais aucun doute qu'ils ont envie de dégraisser les effectifs de fonctionnaires de l'ordre.
Déjà que la police municipale est armée il leur reste les vigiles ou la milice, sans statut fonctionnaire.
tristesir a écrit :L'idée est surement de remplacer la police nationale par des polices municipales payées par les impots locaux et non plus sur le budget de l'Etat.
Je frémis à l'idée que mon maire puisse acheter des Tasers pour la police municipale... par raccourci logique, et en cas d'intervention musclée, on se ferait b***** avec notre propre argent.
Tiens donc... ça me rappelle qu'à une certaine époque, j'avais encore le temps de la réflexion plutôt que celui de l'autoflagellation.
Avec des films comme ça.
"Les gendarmes déplorent que les policiers, dont le temps de présence au travail est plus faible que le leur, voient une partie de leurs heures supplémentaires payées quand il est estimé que les militaires peuvent bien attendre", rapporte le colonel Henry, commandant du groupement de gendarmerie départementale du Finistère, auteur d'un rapport sur le moral des gendarmes remis à Michèle Alliot-Marie.
Le chef de l'Etat n'est pas épargné. "Le désormais célèbre slogan travailler plus pour gagner plus est en contradiction flagrante avec la réalité des heures exercées par les gendarmes par rapport aux policiers", dénonce le rapport. Et le ton est particulièrement rude contre les syndicats de policiers : "Les gendarmes prennent conscience que finalement, accepter de servir l'Etat en consacrant plus de temps que leurs homologues policiers à leur mission ne leur rapporte rien puisqu'ils passent systématiquement après ceux qui ont un pouvoir de nuisance sociale."
