A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, la Direction générale Statistique et information économique du SPF Economie a dressé le profil de la population pauvre.
14,7% des Belges sont pauvres. Le risque de pauvreté se définit comme la part de population se trouvant en dessous d'un seuil de revenu. Ce seuil est fixé à 60% de la médiane du revenu disponible équivalent. Ce seuil de revenu représente 822 euros par mois pour un isolé, ou 1.726 € pour un ménage avec 2 enfants.
Les personnes pauvres sont en majorité des locataires. Il s'agit pour beaucoup d'isolés ou de familles avec enfants, principalement monoparentales.
87% des personnes en risque de pauvreté ne sont pas actives sur le marché du travail. 20% sont chômeurs, 27% sont pensionnés, et 40% sont d'autres inactifs (maladie...). 13% des personnes pauvres ont un travail. Ce sont des "working poors".
La pauvreté se transmet de génération en génération. Plus de la moitié (56%) des personnes pauvres vivaient déjà dans une famille rencontrant des difficultés financières lorsqu'elles avaient 14 ans. Et 1la probabilité que leurs parents n'aient aucun diplôme est deux fois plus grande que chez les autres.
Les ménages vivant sous le seuil de pauvreté dépensent en moyenne 40% de moins que les autres. Des économies sont réalisées sur tous les postes, sauf le tabac. Les dépenses les plus restreintes sont les voyages, la voiture ou l'aménagement de la maison. Les dépenses de café ou de restaurant, ainsi que les loisirs, sont également limitées.
1 Belge sur 7 est pauvre
Justement, je lis un complément d'infos sur le sujet:
La Dernière Heure - Les SportsVivre avec moins de 822 euros par mois n'est pas chose facile. Il faut se serrer la ceinture en permanence et jouer avec les centimes afin de boucler les fins de mois. Du coup, à côté des dépenses sur lesquelles il faut obligatoirement faire l'impasse, il y a les dépenses alimentaires sur lesquelles il est difficile de rogner. Et pourtant...
Les dépenses des ménages précaires "sont surtout limitées au niveau des boissons alcoolisées", remarque l'étude. "Les ménages sous le seuil de pauvreté dépensent en moyenne 40 % de moins en boissons alcoolisées que les ménages vivant au-dessus du seuil de pauvreté. De même, le poisson est moins présent sur les tables des ménages sous le seuil de pauvreté. Ils y consacrent 37,4 % de moins que les ménages au-dessus du seuil de pauvreté."
Les foyers moins favorisés calculent sur le pain (économie de 25 %), les fruits (de 30 %) et sur les légumes (de 16 %). "La plus faible différence est enregistrée au niveau du beurre, des margarines, etc. (les huiles et graisses comestibles). Les ménages y dépensent en moyenne 5,6 % de moins."
Moins d'une pièce d'habitationpar personne
Les personnes en difficulté connaissent certains problèmes que ne rencontrent pas celles et ceux qui disposent d'un peu plus de moyens. Par exemple, comme le montre l'infographie ci-contre, "16,8 % des personnes en risque de pauvreté sont confrontées à un manque de place dans leur logement, et disposent de moins d'une pièce par personne".
De même, 26,6 % de ces personnes n'ont pas les moyens de se payer une voiture, un ordinateur (22,7 %) ou de recevoir des amis pour manger (32,4 %).
Ca va Stockwell
Parler de moins acheter de boissons alcoolisés, c'est un peu souligner que les pauvres ne partent pas souvent sous les cocotiers, qu'ils ne vont pas au restau
Bien que n'ayant pas d'enfants, je pense toujours à eux, car une mauvaise nourriture ou une carence en soins dentaires ou médicaux peuvent influer sur toute leur vie d'adulte.
Et si certains se complaisent à traiter les adultes de fainéants, assistés, blabla, les enfants ne sont jamais responsables.
J'espère qu'il existe une assurance genre CMU en Belgique et qu'ils ont moins de difficultés à faire valoir leurs droits.

Effectivement, cet article a dû être écrit par quelqu'un qui n'a jamais connu ces difficultés.L'article n'évoque même pas - et c'est plus qu'étonnant ... - les difficultés rencontrées pour les soins de santé
Parler de moins acheter de boissons alcoolisés, c'est un peu souligner que les pauvres ne partent pas souvent sous les cocotiers, qu'ils ne vont pas au restau

Bien que n'ayant pas d'enfants, je pense toujours à eux, car une mauvaise nourriture ou une carence en soins dentaires ou médicaux peuvent influer sur toute leur vie d'adulte.
Et si certains se complaisent à traiter les adultes de fainéants, assistés, blabla, les enfants ne sont jamais responsables.
J'espère qu'il existe une assurance genre CMU en Belgique et qu'ils ont moins de difficultés à faire valoir leurs droits.
Complément d'info
Nous partageons le même constat : en belgique, en allemagne, en GB etc...paupérisation des plus nombreux et enrichissement des moins nombreux...qu'en est-il du principe de solidarité, du partage des richesses etc...?l
(je vous rappelle que Le traité européen que nous avons refusé en 2005 et qui institutionnalise ce ravage va être resoumis aux parlements des pays européens, niant ainsi notre refus...affaire à suivre)
la journée mondiale du refus de la pauvreté17 Octobre 2007 : Tract pour la journée mondiale du refus de la misère
Ensemble pour une justice sociale !
Le 17 octobre 2007 sera, comme chaque année, la Journée mondiale du refus de la misère, pour les Droits de l’Homme et pour l’égale dignité d’accès de tous aux mêmes droits humains fondamentaux. En 2005, la pauvreté a progressé en France, selon l’Insee, de 260 000 personnes « supplémentaires ».
Elles sont désormais 3 330 000 personnes à « survivre » en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 681 euros par mois et 7 136 000 personnes avec moins de 817 euros par mois. 4,6 millions vive n t dans un ménage où un adulte au moins était en emploi ou au ch ô m age. 2 millions d’enfants sont concernés. 29 % des personnes sans domicile fixe sont des salariés...
La lutte contre l’insécurité social e , les inégalités, la précarité, les discriminations, est plus que jamai s d’ actualité face à ces situations inhumaines.
La Cgt est partie prenante de cette journée aux côtés d’organisations syndicales et d’associations, elle est s i g n at a i re de la “ Déclaration de Solidarité ” (http://www.17oct.org) et sera présente au Trocadéro le 17 octobre.
Ensemble, nous voulons marquer notre solidarité en France, en Europe et dans le monde avec les millions de femmes, d’hommes, d ’ enfants qui résistent chaque jour aux ravages de la faim, de la violence, de la guerre, de la précarité au travail , du chômage, à l’absence de démocratie, d’accès aux droits fondamentaux :
le logement , l’eau , l’éducation, l’énergie, la santé, la communication, la culture...
Les situations de pauvreté ne sont en rien la conséquence d’une fatalité . Elles résultent de choix politique s, économiques et sociaux bien identifiés : la réduct io n du coût du t ravai l, la rentabilité du capital. .. Aujourd’hui, travaill er « n’immunise » plus contre la pauvreté, l’exclus i on . Une autre répartition des richesses est urgente !
Réduire les inégalités, penser le bien-être au travail et dans sa vie, promouvoir les libertés et la démocratie, gagner une mise en sécurité sociale professionnelle de tous par des droits attachés à la personne, appelle à la fois des actes concrets, de répondre à l’urgence et de situer les causes et les responsabilités pour trouver des réponses pérennes avec et pour les personnes concernées.
La Cgt, dans son ambition de transformations des situations de travail pour transformer la société, est plus que jamais engagée dans ce combat avec son outil de solidarité, l’Avenir social.
C’est le sens des initiat ives engagées avec d’autre s partenaires depuis plusieurs mois dans plusieurs d é p a rtements (Val d’Oise, Bouches-du-Rhône, Paris, Haute-Savoie, Loire....).
Personne n’est aujourd’hui à l’abri de vivre une situation de pauvreté, d’exclusion sociale.
Nous sommes toutes et tous concernés et c’est ensemble qu’il nous faut agir.
La Cgt appelle les organisations à s’inscrire pleinement dans la journée du 17 octobre pour faire entendre les exigences sociales des « sans voix », des « sans travail », des « sans toit », des « sans droits » en convergence avec tous les salariés.
Nous partageons le même constat : en belgique, en allemagne, en GB etc...paupérisation des plus nombreux et enrichissement des moins nombreux...qu'en est-il du principe de solidarité, du partage des richesses etc...?l
(je vous rappelle que Le traité européen que nous avons refusé en 2005 et qui institutionnalise ce ravage va être resoumis aux parlements des pays européens, niant ainsi notre refus...affaire à suivre)