Une affaire à suivre...
Un extrait de l'article sus-mentionné:
Tout est décidemment très clair !En ce sens, Denis Kessler, l’ancien numéro deux du Medef, ne s’embarrasse pas de précautions pour résumer la vision qui s’avère commune aux gouvernants et au grand patronat. Intervenant, dans l’hebdomadaire Challenges sous le titre « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde », il écrit : « La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. À l’époque, se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. […] Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général, se traduit par la création des caisses de sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. […] Le problème de notre pays est qu’il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les “tabouise” en quelque sorte. »