OPP : un business pas assez lucratif

Vos témoignages & réflexions sur Pôle Emploi, les formations proposées aux demandeurs d'emploi, les cabinets de recrutement ou les sites-emploi sont les bienvenus !

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superuser
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OPP : un business pas assez lucratif

Message par superuser »

Traitement du chômage et petits profits : les OPP se plaignent que leur business ne serait pas assez lucratif

Le service public de l’emploi assignerait-il une mission impossible aux opérateurs privés de placement (OPP) en les soumettant à la double contrainte de l’obligation de moyens et de résultat ? Le Centre Études & Prospective du groupe Alpha dirigé par l’économiste Jacky Fayolle ne va pas jusque-là, mais révèle que les contrats de Pôle Emploi recèlent quelques pilules empoisonnées. Il s’appuie sur l’analyse des prestations fournies par Sodie, une filiale d’Alpha, auprès de 60.000 demandeurs d’emploi, suivis dans le cadre des programmes d’accompagnement lancés en 2009.

Il constate un premier bug dans le mécanisme de sous-traitance. La formation, levier essentiel pour qu’un chômeur retrouve une activité rémunérée, ne peut être directement actionnée par ce dernier, ni par les cabinets d’accompagnement. En outre, insiste l’équipe de Jacky Fayolle, «le circuit de montage des financements est lourd».

Un second obstacle réside dans la tarification, uniforme pour tous. Une enveloppe de 1.540 € HT par candidat remis au travail et maintenu dans le job. Dont 50% à l’issue de la prestation d’accompagnement, 25% au retour à l’emploi du candidat et le solde si l’intéressé reste en poste pendant au moins six mois. Si l’éthique n’autorise pas à faire le tri entre différentes catégories de chômeurs, force est de constater que selon leurs qualifications, leur parcours antérieur et leur personnalité, ils ne sont pas égaux face au marché du travail. La remise en selle nécessite donc un temps plus ou moins long. «Il serait possible, à ressources constantes pour Pôle Emploi, d’établir un barème de primes variables, tenant compte de la distance à l’emploi des demandeurs», préconise Alpha. En clair, le coaching des plus fragiles mériterait une rémunération supérieure.

Troisième difficulté pour les OPP : ceux qui s’en sortent avec leur aide n’ont aucune obligation de les tenir informés de leur devenir. Pour comptabiliser ceux-là, le patron de Sodie, Zoltan Kahn, est contraint de mettre en place un coûteux dispositif de relance, pour un résultat non exhaustif. Au final, 40% des reclassements ne peuvent être facturés.

Last but not least, les cabinets doivent imaginer des systèmes de rémunération complexes. La paie de leurs consultants incluant une part variable associée au nombre de reclassements. On comprend pourquoi la plupart des opérateurs affirment se contenter de faibles profits sur ces commandes publiques, voire de faire œuvre utile en travaillant avec Pôle Emploi. «J’ai souhaité que Manpower ne fasse pas de marge sur ces prestations, considérant qu’il est de notre devoir social à la fois de maintenir l’emploi au sein de notre entreprise et d’assumer notre part de responsabilité collective», assure Françoise Gri, PDG de Manpower. Seul Ingeus semble surfer sur cette vague.

Gestion Sociale, N° 1727 du 23/02/2012

http://www.lafusionpourlesnuls.com/arti ... 92197.html
superuser
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Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par superuser »

"Pour optimiser le placement des chômeurs, Pôle Emploi doit davantage rémunérer les opérateurs privés à la performance"

Les prestataires privés, auxquels Pôle Emploi sous-traite l'accompagnement des demandeurs d'emploi, sont de plus en plus souvent pointés du doigt pour leurs médiocres résultats. Argent gaspillé à tort ou dysfonctionnement ? Bénédicte Guesné, directrice d'Ingeus France, réclame une "politique d'évaluation et une rémunération à la performance". Objectif : sélectionner les cabinets plus efficaces.

Capital.fr : Un cabinet privé comme le vôtre peut-il remplacer efficacement Pôle emploi ?
Bénédicte Guesné : Ce n'est pas notre vocation. Pôle emploi dispose d'une expertise reconnue dans la collecte des offres d'emploi et l'indemnisation des chômeurs. Notre mission est d'aider les chômeurs à risque ou en fins de droits, afin qu'ils ne basculent pas dans les minima sociaux. Les seniors, les jeunes sans qualification ou les chômeurs de longue durée nécessitent un suivi régulier, personnalisé, intensif et sur-mesure, que seuls des cabinets comme le nôtre peuvent mettre en place. C'est d'ailleurs la raison d'être de notre activité, qui a vu le jour en France en 2004, justement pour tester de nouvelles méthodes d'accompagnement des demandeurs d'emploi en difficultés.

Avec des taux de retour à l'emploi inférieurs à 20%, les opérateurs privés peuvent-ils vraiment se targuer d'être plus efficaces que Pôle Emploi pour placer les chômeurs en difficulté ?
Chez Ingeus, nous avons un taux de retour à l'emploi de 40% sur des publics particulièrement fragiles. Nous nous engageons à rencontrer les candidats une à deux fois par semaine, nos consultants ne suivent pas plus de 50 dossiers. Notre principal atout est d'avoir tissé un maillage territorial avec les acteurs sociaux, qui nous permet de résoudre par exemple les problématiques de logement. A titre d'exemple, parmi les 13.377 jeunes que nous avons accompagné durant 6 mois à un an dans le cadre du programme "Contrat d'autonomie", plus d'un sur deux a trouvé une solution durable (emploi, formation, création d'entreprise), et même, deux sur trois en Ile-de-France.

Pour expliquer leurs médiocres résultats, certains de vos confrères accusent la baisse des tarifs versés par Pôle Emploi à ses sous-traitants...
Depuis la création de Pôle Emploi en 2008, la politique d'achat a effectivement évolué. A 1.800 euros en moyenne l'accompagnement, le prix a été divisé par deux. Les budgets et les volumes ne sont pas garantis, ce qui ne nous permet pas de rentabiliser de manière sûre nos investissements. En plus, le cahier des charges est devenu trop strict. Il nous impose, par exemple, un entretien par semaine. Or, l'important est de mettre en œuvre la bonne boîte-à-outils, pas le nombre de rendez-vous. Résultat : nos conseillers doivent tenir des tableaux de bord rigoureux, ce qui alourdit leurs tâches administratives au détriment de leur cœur de métier. Pour assure un accompagnement de qualité, la meilleure solution serait de conditionner le paiement de nos prestations aux résultats.

C'est-à-dire...
Au lieu de verser 50% du montant total à la prise en charge, Pôle emploi pourrait se contenter de 40% à la commande. Les 30% restants seraient versés une fois que le chômeur est en poste, puis encore 30% si celui-ci obtient un emploi de plus 6 mois. Cette politique de rémunération aux résultats permettrait de sélectionner naturellement les meilleurs prestataires. Seuls ceux qui obtiennent de bons résultats seraient rémunérés à 100%.

http://www.capital.fr/carriere-manageme ... or=RSS-217
katsha

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par katsha »

Eh ben ça promet avec ça on va nous coller une deuxième couche de pression,personnellement je veux pas qu'un consultant(petit jeune frais démoulé école bertrand sarko)me colle la pression pour que j'accepte une merde "d'emploi" à conditions merdiques.
lololongwy

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par lololongwy »

Salut

J'ai déjà vecu ça. Dans mon cas, c'était une petite m*******euse qui me forçait à postuler à des tafs qui m'auraient rapporté MOINS que l'ARE! Bien entendu, c'est contraire au réglement, mais j'avais l'impression que si j'avais réchigné on aurait trouvé moyen de me sanctionner ....

De toute façon, les employeurs ne sont pas dupes. S'ils reçoivent le CV d'un ancien salarié frontalier et surtout si celui-ci précise que PE l'a sommé de postuler, la candidature passe à la poubelle.

Ciao
nanard

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par nanard »

Communiqué de presse du 1er mars 2012 :
Collectif « Autres Chiffres Du Chômage »

LES OPÉRATEURS PRIVES DE PLACEMENT (OPP):
DES OPÉRATEURS PEU PERFORMANTS (opp) !


En France, le Service public de l’emploi (SPE) a sous‐traité de longue date certaines activités à des entreprises privées. Depuis la loi de 2005 qui a mis fin au monopole de placement de l’ANPE, on a assisté à la sous‐traitance de parcours complets d’accompagnement. La présente note dresse un bilan des évaluations menées concernant la « performance » des opérateurs privés de placement (OPP). Toutes ces évaluations soulignent :

- le manque d’innovation des OPP ;
- leur efficacité moindre comparée au SPE ;
- la tendance des OPP à placer les demandeurs d’emploi sur des contrats moins durables que ceux proposés par le SPE.

Ces constats convergent avec ceux dressés dans les autres pays et soulignent l’inconsistance des arguments avancés pour justifier le recours aux OPP. L’absence de résultats probants de la part des OPP s’explique par un manque de professionnalisme de ces entreprises privées qui tient, pour une large part, au fait que ces entreprises privées recrutent principalement des CDD.

Par ailleurs, les OPP proposent des prestations plus chères (environ trois fois plus chères d’après les données disponibles) que celle produites par le service public.

En résumé, les OPP obtiennent de moins bons résultats que le SPE pour un coût qui est bien plus élevé pour la collectivité.

Le recours aux OPP se traduit donc par une dégradation de la qualité des prestations offertes aux chômeurs. Ce n’est certainement pas la solution pour pallier le manque d’effectifs du SPE. Comme l’a montré un rapport de l’Inspection Générale des Finances, il y a 30% de plus d’effectifs au Royaume‐Uni pour l’accompagnement des demandeurs d’emploi et plus du double en Allemagne.
Note intégrale du 9 février 2012 sur les OPP :
Les Autres Chiffres Du Chômage
Hector

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par Hector »

Ils sont malades ? Qu'ils crèvent !
nanard

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par nanard »

Dans Siné mensuel de mars :
Mettons les OPP au chômage!

Les Opérateurs privés de placement, qui prennent la place de Pôle Emploi, sont nuls et coûtent cher.

PROSTERNÉS DEVANT LE DIEU MARCHÉ et les bienfaits que la déesse concurrence est censée déverser en abondance sur nos vies quotidiennes, les organisations internationales n'ont cessé d'inciter les gouvernements à privatiser leurs services publics de l'emploi (SPE). Depuis la loi de 2005 qui a aboli le monopole légal de placement de l'ANPE, les Opérateurs privés de placement (OPP) se sont vu confier plusieurs programmes d'accompagnement intégral des chômeurs. Le collectif Autres chiffres du chômage (ACDC) vient d'en dresser un bilan assassin pour le privé".[ndr : voir plus haut]

L'Unedic a donné le coup d'envoi de cette privatisation avec un programme expérimental en 2005. En effet, une de ses études Internes réalisée à la hâte concluait à une expérience positive, ce qui a justifié l'extension du programme. À peine quelques mois plus tard, l'ANPE publiait une étude infirmant les conclusions de l'Unedic. Trop tard, le nouveau marché était déjà conclu.

En 2007, un programme d'accompagnement « renforcé » fut mené en parallèle par les OPP et le SPE, avec un protocole d'évaluation rigoureux. Conclusion : quand le privé s'en mêle, les chômeurs retrouvent moins souvent un emploi et cela prend plus de temps. Explication des Idéologues du marché ; les agents publics sont « particulièrement motivés »... il fallait oser! Surtout que l'aveu est cinglant. Il signifie que le privé n'arrive pas à motiver ses salariés. Pas étonnant quand on sait qu'il les recrute à coups de CDD et que certaines agences embauchent même... des chômeurs,

Les évaluations qui ont suivi sont toutes du même tonneau : avec les agences privées, les chômeurs retrouvent moins souvent un emploi et ces emplois sont plus précaires. Quant aux innovations que le privé était censé apporter, on les attend toujours. En revanche, quand il s'agit de passer à la caisse, la facture est salée : on estime que le coût des agences privées est triple de celui du secteur public. Pour expliquer leurs piètres résultats, les agences privées avancent aujourd'hui qu'elles ne sont pas assez payées, que le boulot qu'on leur demande comporte trop de tâches administratives et de « rigidités », Bref, faire le même travail d'accompagnement des chômeurs que les agents publics de Pôle Emploi, c'est vraiment galère pour les agences privées. Bienvenue dans le monde réel du service public ! Car, effectivement, les agents de Pôle Emploi ont bien du mérite de faire leur boulot avec des moyens dérisoires. Selon un rapport de l'inspection générale des finances (IGF), pour l'accompagnement des chômeurs, le service public dispose au Royaume-Uni de 30 % d'effectifs de plus qu'en France, et en Allemagne... c'est deux fois plus !

PIERRE CONCIALDI
maguy

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par maguy »

Un article de Politis. Extrait :
Surtout, 31,3 milliards d’euros ont été consacrés à la formation professionnelle et à l’apprentissage en 2009, une manne en hausse constante facile à capter par la pléthore d’organismes. Et difficile à contrôler par un effectif de 140 agents qui n’a pas été renforcé depuis la fin des années 1990… Ouvrir un centre de formation est en effet à la portée du premier venu : « Il suffit d’une simple déclaration à la préfecture. Pas besoin de diplôme ni de projet pédagogique », relève Le Canard enchaîné (du 7 mars) dans un article décrivant un certain nombre d’escroqueries, dont celle organisée par une PME qui a eu la malchance d’être contrôlée par un inspecteur du travail. Celle-ci a été condamnée à 1,2 million d’euros de dommages et intérêts en janvier 2011. « Les policiers avaient remonté la filière jusqu’à une société dotée d’un département formation totalement fictif, qui vendait du vent à la place des stages », raconte le journal
article complet et source
superuser
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Ces boîtes privées qui ne chôment pas grâce à Pôle Emploi

Message par superuser »

Le suivi de milliers de chômeurs est confié à des sous-traitants qui se battent pour proposer le prix le plus bas. Qualité garantie...

Un savoureux article du Canard Enchaîné (on y parle notamment du fameux Claf) :

http://www.actuchomage.org/201205112074 ... mploi.html
mallo83440

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par mallo83440 »

Mon frère vient d'écoper un de ces trucs après 1 mois d'inscription suite à une mise en inaptitude à son ex poste de boucher... Il a été contraint (pression de chez pression par l'OPP) de faire une AIF pour ce suivi qui se déroule ... Dans les locaux de l'UPV (Union Patronale du Var) ça ne s'invente pas ... :lol: :twisted:
Je ne connais pas le nom exact (je crois Avie Cap ou un truc du genre) mais c'est un truc pour les travailleur reconnu handicapés ... C'est 2 jours par semaine jusqu'à juillet avec beaucoup beaucoup d'infantilisation ...

Sans tomber dans le cliché : la nana sort de la fac avec sa belle licence de psycho du travail ... et un beau cdd qui prend fin peu de temps après la fin de cette "prestation" ...

Mon frère se voit imposer de postuler dans une cuisine industrielle pour faire aide cuisinier ... C'est ça oui avec son soucis d'épaule qui lui refuse de porter quoi que ce soit de plus de 5kg ...
Il a répondu à des questions (le c*n il a fait ça sérieusement) et il en est ressorti des professions qu'il peut faire : Alors à 31ans on lui propose comédien, sportif de haut niveau, chauffeur de bus, et une autre stupidité que j'ai oubliée ...

Et le presque pire c'est que la nana harcèle ses boys pour qu'ils ne candidatent qu'à des stages ... Mon frère postule à des offres d'emplois mais se fait "jeter" quand il le dit à cette petite minette bien formatée ...
Quand mon frère m'en a parlé j'ai simplement :shock: :shock: :shock: :shock: ... Comme il n'a rien signé l'obligeant à ne chercher que des stages non rémunérés ... Je lui ai conseillé de ne postuler qu'à des offres d'emplois ... Le black et l'esclavagisme ne font pas partie de nos manières de voir le monde du travail ...
Et puis c'est beaucoup plus intelligent de postuler à des postes que de chercher des stages ...
Succube

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par Succube »

Bonjour
mallo83440 a écrit :Et le presque pire c'est que la nana harcèle ses boys pour qu'ils ne candidatent qu'à des stages
Obligation du cahier des charges probablement. En plus il est d'une part plus facile de trouver un stage non rémunéré qu'un emploi et d'autre part, dans le rapport final à destination de PE, ça fait bien de voir que des "choses" on été faites.
maguy

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par maguy »

Et le presque pire c'est que la nana harcèle ses boys pour qu'ils ne candidatent qu'à des stages ...
Un stage, que je sache, est fait pour valider une formation, quelle qu'elle soit : universitaire ou après une formation professionnelle dans un métier autre que celui appris initialement.

Il n'y a pas d'âge limite pour être "stagiaire" ?

Ce n'est pas du bénévolat ou alors on choisit ses "pauvres" et c'est encore moins de l'esclavage pour profiteurs, nom de Zeus ! :evil:
Invité

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par Invité »

mallo83440 a écrit :Mon frère vient d'écoper un de ces trucs après 1 mois d'inscription suite à une mise en inaptitude à son ex poste de boucher... Il a été contraint (pression de chez pression par l'OPP) de faire une AIF pour ce suivi qui se déroule ... Dans les locaux de l'UPV (Union Patronale du Var) ça ne s'invente pas ... :lol: :twisted:
Je ne connais pas le nom exact (je crois Avie Cap ou un truc du genre) mais c'est un truc pour les travailleur reconnu handicapés ... C'est 2 jours par semaine jusqu'à juillet avec beaucoup beaucoup d'infantilisation ...
Les OPP ne font pas de suivi des demandeurs reconnus travailleurs handicapés
Comme votre frère est en reconversion il ne peut s'agir que d'une prestation axée sur le projet professionnel avec incursion en entreprise
mallo83440

Re: OPP : un business pas assez lucratif

Message par mallo83440 »

Oui c'est que l'on lui a dit quand il a appelé PE ...

Sauf que mon frère a juste demandé à ses conseillers Cap Emploi une petite mise à niveau en vente pour pouvoir vendre en charcuterie ... Vu qu'il a son CAP de Boucher et que pour compléter ses connaissances il a passé celui de Cuisinier ...

Parce qu'il y a de temps à autre des offres pour de la vente en boucherie il aimerait y travailler, histoire de rester dans le métier qu'il aimait...

Pas grave, mais c'est de l'argent perdu et une place pour quelqu'un de prise par mon frère ...
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