L'Emploi et le Chômage en Débats

Le nouveau profil Facebook de Nicolas Sarkozy a suscité un gros buzz. Cette biographie tout en images qui utilise à plein les capacités du mode "Timeline" a été possible grâce à un travail discret entre Facebook et l'Élysée depuis octobre 2011.

http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... r=RSS-3011

Je me félicite de ne pas avoir de page sur Facebook.

Je me félicite de ne pas avoir de page sur Facebook.

Les RG, les recruteurs et d'autres curieux de tous les pays y trouvent x-fois plus de renseignements sur les gens que sur n'importe quel fichier policier.

Facebook en mode "timeline", encore une option que l'on peut choisir pendant quelques jours/semaines (?) sera bientôt obligatoire pour tout le monde. Quand FB rendra obligatoire la "timeline", les utlilsateurs de FB n'auront que 7 jours pour "nettoyer" leur passé, qui ensuite sera accessible pour tous sur un simple clic. Vous avez participé à telle manif, pesté contre X, moqué Y, vous vous êtes exprimé sur Z, tout sera accessible. La seule possibilité d'éviter le mode "timeline" sera la suppression du compte FB (ce qui ne supprimera probablement que la visibilité du compte, les données resteront en possession de FB sur quelque support informatique). Les recruteurs et autres curieux de tout genre auront de quoi éplucher le passé d'une personne.

C'est la première fois qu'une nouveauté de FB n'est pas bien accueillie par tous les inscrits. Tous n'ont pas envie de voir apparaître leur vie entière sur ce réseau "social".

C'est la première fois qu'une nouveauté de FB n'est pas bien accueillie par tous les inscrits. Tous n'ont pas envie de voir apparaître leur vie entière sur ce réseau "social".

Ils n'avaient pas qu'à pas s'inscrire sur ce truc qui ne peut qu'évoluer dans ce sens !

http://www.dailymotion.com/video/xiwg4c ... lysee_news les liens d'amitié entre mark zutruc et sarko datent.

En même temps quand on sait de quoi est capable le crétaur de facebook ...

Facebook: Les anciens camarades d’université de Mark Zuckerberg renoncent à leurs poursuites

"Ils affirmaient qu'il leur a volé leur idée, et qu'il a délibérément retardé leur projet pendant qu'il travaillait à son propre site, qui a débouché sur ce qui est aujourd'hui le plus grand réseau social au monde.

Selon un document de justice remis à un tribunal fédéral de San Francisco, consulté par l'AFP, les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, des champions d'aviron qui étaient comme Mark Zuckerberg étudiants à Harvard lors de la création de Facebook en 2004, ainsi que leur ami Divy Narendra, déclarent ne plus vouloir contester l'accord devant la Cour Suprême des Etats-Unis.

"Je peux confirmer que Tyler et Cameron Winklevoss ont décidé de ne pas faire appel de l'accord devant la Cour Suprême des Etats-Unis", a indiqué par ailleurs à l'AFP le cabinet d'avocats Howard Rice, qui représente les jumeaux.

Les jumeaux, qui depuis lors ont fondé leur propre site, ConnectU, avaient été dédommagés à hauteur de 20 millions de dollars en numéraire, et 45 millions de dollars en actions Facebook lors d'un accord confidentiel conclu pour solder les poursuites en 2008. "

tristesir a écrit :Ils n'avaient pas qu'à pas s'inscrire sur ce truc qui ne peut qu'évoluer dans ce sens !

Ils n'avaient qu'à pas..., mais ils ont, qu'est-ce que tu veux...
L'"argument" (ils n'avaient qu'à pas) pour moi est un peu court.

Les "digital natives" comme on dit et fan de réseaux sociaux, à 95% des cas (chiffre inventé par moi), n'ont pas la même vue sur la protection des données, la protection de la sphère privée, les dangers du croisement de fichiers etc.. (Vie privée - le point de vue des petit cons) Il y en a qui prônent l'ère "post privacy" (la transparence totale pour tous). Ils leur faut beaucoup pour ressentir une petite gêne dans le "trop de transparence". Moi je n'ai jamais eu envie d'utiliser FB, mais moi je ne suis qu'un vieux con.

...mais moi je ne suis qu'un vieux con.

Ça me rassure, je croyais que j'étais seul.

Ça me rassure, je croyais que j'étais seul.

Ce n'est pas que je veuille te laisser seul, mais je crains que nous soyons plus seules que nous ne le croyions être.

Comme toi, j'ai fait un peu dans l'ironie, mais les articles vers lesquels pointent les liens me font réfléchir et me montrent que la question est plus complexe que binaire, ("les bons / les méchants", "les éclairés / les inconscients", "les vieux sages / les jeunes cons" ou l'inverse, etc.) Dans l'univers des mondes possibles à l'avenir, je crois tout à fait possible qu'un monde "post privacy" puisse percer, que nous, les "vieux", ne le veuillent ou pas.

Pour moi il s'agit d'un changement profond de culture, de comportements dans un espace public d'expression, de la communication entre individus et groupes.

Il est évident que quand un service sur internet, énorme comme FB, est gratuit, c'est l'utilisateur lui-même avec ses données qui est la monnaie d'échange. Les utilisateurs payent ce service avec les infos qu'ils lui donnent, et FB en fera toujours ce qu'il voudra (sauf super méga grande rébellion).

FB en ce moment compte environ 800 millions d'inscrits. Si on rajoute les autres réseaux sociaux certes plus en marge, on arrive peut-être à 1 milliard d'utilisateurs de services de ce type. Sont-ils tous cons, inconscient (et d'autres qualificatifs dévalorisants...) ? Je ne le crois pas et je ne me sens pas supérieur à ceux qui y trouvent un bénéfice en utilisant FB. Ce type de service facilite et favorise comme aucun autre la mise en relation d'individus d'intérêts en commun, de groupes politiques, culturels, d'activités récréatives et professionnelles, de convictions etc. FB n'aurait pas eu ce succès si ses utilisateurs n'y trouvaient pas leur compte. Par rapport à FB, l'utilisation du mail est de la préhistoire numérique.

Ceci ayant écrit, je reste (pour l'instant) un non-utilisateur de FB ou de services semblables. Dans ce sens là, tu ne seras pas seul.

J'ai entendu parler d'initiatives de création d'un système de type FB, collaboratifs et dans l'esprit d'OpenSource et du logiciel libre, dont le résulat sera un système de communication avec un paramétrage fermé par défaut (= aucune info n'est visible) et c'est l'utilisateur qui décide à chaque publication le périmètre de visibilité de ce qu'il est en train de publier, où l'éffacement d'un fichier, d'un texte, d'une photo sera un vrai éffacement (sur cette plateforme, pas sur internet bien sûr). C'est dommage que ces initiatives viennent "un peu" tard.

Il est évident que quand un service sur internet, énorme comme FB, est gratuit, c'est l'utilisateur lui-même avec ses données qui est la monnaie d'échange. Les utilisateurs payent ce service avec les infos qu'ils lui donnent, et FB en fera toujours ce qu'il voudra (sauf super méga grande rébellion).

Le phénomène n'est pas limité qu'à Internet. Tous les supermarchés ont leur carte de fidélité ! Sous couvert de te faire une ristourne on collecte des informations nominales très précises sur toi: dis moi ce que tu consommes et je te dirais qui tu es.

Lorsque internet est apparue et que j'ai commencé à "surfer" sur le web (courant 1996) j'ai compris qu'il faudrait avoir des tonnes de pseudonymes pour passer entre les mailles du filet (toute ta vie exposée sur internet: tes goûts, tes fréquentations, tes opinions politiques etc).

Ce n'est pas un hasard sils ont fait voter une loi créant un délit pour l'usurpation d'identité numérique.
Un jour prochain, je le crains, à chaque fois que tu te connecteras à un serveur, celui-ci connaîtra ton nom, ton adresse et tout sur toi.

Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom et Numericable ont dépensé plus de 2,5 millions d'euros en 2011 pour que l'Hadopi puisse jouer son rôle. Des frais qu'ils comptent bien se faire rembourser. Mais pour l'instant, ils sont confrontés à une forme de vide juridique.

Qui va payer croyez-vous? La riche industrie du cinéma ou celle de la musique? Ben non:

En l'absence de cadre législatif, les opérateurs télécoms vont devoir attendre encore longtemps pour se faire rembourser. Un argument rejeté par un fournisseur d'accès. "Ce n'est pas parce que les lois Hadopi sont muettes sur la question qu'il n'existe pas de principe général de juste rémunération des sujétions imposées par les pouvoirs publics". C'est notamment le cas lors de l'identification d'une adresse IP à la demande d'un juge dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la pédopornographie.

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech ... 82726.html