Avis aux fumeurs : les clopes vont augmenter lundi
Avis aux fumeurs : les clopes vont augmenter lundi
La Confédération des débitants de tabac a annoncé mercredi une hausse du prix des prix du tabac à partir du lundi 6 août, avec une augmentation de 30 centimes d'euro pour certaines marques de cigarettes. Interrogé, le ministère de l'Economie et des Finances n'a pas fait de commentaires dans l'immédiat.
Selon le président de la Confédération, René Le Pape, l'augmentation atteignant notamment "30 centimes par paquet de cigarettes" résulte d'une "décision des fabricants", l'Etat n'ayant de son côté "pas augmenté la fiscalité". "La proposition est faite par les fabricants et c'est l'Etat qui les agrée et c'est le ministre du Budget qui signe l'arrêté. A la confédération, on estime que malheureusement c'est trop tôt et c'est trop fort comme augmentation", a-t-il dit sur RTL.
Selon un communiqué publié sur le site web de la confédération, "l'arrêté homologuant les nouveaux prix du tabac, avec les augmentations demandées par les fabricants, est en cours de validation définitive. Ces nouveaux prix seront applicables à partir du lundi 6 août".
René Le Pape explique que la confédération a relayé auprès du gouvernement "la forte inquiétude exprimée ces dernières semaines par un nombre significatif de buralistes : à une nouvelle déstabilisation pour les frontaliers, survenant en pleine période estivale, s'ajoutent en effet les complications administratives d'un changement de prix au cœur du mois d'août".
A partir du 6 août, selon les tarifs fournis par la confédération, un paquet de 20 Gauloises blondes va passer de 4,70 à 4,80 €, et le paquet de 20 Marlboro de 5 à 5,30 €.
Selon le président de la Confédération, René Le Pape, l'augmentation atteignant notamment "30 centimes par paquet de cigarettes" résulte d'une "décision des fabricants", l'Etat n'ayant de son côté "pas augmenté la fiscalité". "La proposition est faite par les fabricants et c'est l'Etat qui les agrée et c'est le ministre du Budget qui signe l'arrêté. A la confédération, on estime que malheureusement c'est trop tôt et c'est trop fort comme augmentation", a-t-il dit sur RTL.
Selon un communiqué publié sur le site web de la confédération, "l'arrêté homologuant les nouveaux prix du tabac, avec les augmentations demandées par les fabricants, est en cours de validation définitive. Ces nouveaux prix seront applicables à partir du lundi 6 août".
René Le Pape explique que la confédération a relayé auprès du gouvernement "la forte inquiétude exprimée ces dernières semaines par un nombre significatif de buralistes : à une nouvelle déstabilisation pour les frontaliers, survenant en pleine période estivale, s'ajoutent en effet les complications administratives d'un changement de prix au cœur du mois d'août".
A partir du 6 août, selon les tarifs fournis par la confédération, un paquet de 20 Gauloises blondes va passer de 4,70 à 4,80 €, et le paquet de 20 Marlboro de 5 à 5,30 €.
hypocrisie
Arrêter de fumer, c'est sûrement très bien. Sensibiliser le public aux méfaits du tabac, pourquoi pas. Il tue environ 5 millions de personnes chaque année dans le monde dont 65.000 en France : ça pue, ça ruine notre Sécu et désormais nos porte-monnaie.
Pour moi, fumer est un plaisir : déjà qu'il ne m'en reste pas beaucoup… Je ne sors plus, je ne picole plus et je ne bouffe plus d'entrecôtes bien bleues comme je les aime, alors ces hausses de prix délirantes focalisées sur mon seul et dernier vice me font bondir car je mesure toute l'hypocrisie qu'il y a derrière. De la même façon que, pour lutter contre les accidents de la route, on installe des radars à des endroits peu dangereux mais qui sont un vrai jackpot pour les caisses de l'Etat, on focalise sur le tabac pour ne pas parler d'autre chose...
Par exemple, le travail peut rendre malade et même tuer mais ça, on n'en a rien à foutre.
Les derniers chiffres rapportés par l’OIT et le BIT sont éloquents : quelque 2,2 millions de personnes meurent chaque année, dans le monde, de maladies ou d’accidents liés au travail. Parmi eux, 270 millions de travailleurs sont blessés, 350.000 meurent dans des accidents, et 160 millions sont victimes de maladies professionnelles dont plus d’un million et demi meurent chaque année.
En France :
• 5 à 10% des cancers diagnostiqués sont liés à une exposition professionnelle à un agent cancérigène. Chaque année, on détecte 20.000 nouveaux cas de cancer et on compte plus de 15.000 décès.
• En 2005, 482 personnes sont décédées à la suite d’un accident du travail et la branche Accidents du travail et maladies professionnelles de la Caisse nationale d’assurance maladie a dû indemniser près d’un million et demi d’accidents, dont environ la moitié ont nécessité un arrêt de travail.
• Rajoutons à cela les conséquences du stress (dépressions et suicides), encore très mal évaluées.
Deux poids, deux mesures. D'un côté, on nous fait la morale pour ne pas mourir alors que nous sommes trop nombreux sur la planète et que le vieillissement de la population n'est pas forcément un bien. De l'autre, il y a ces causes de mortalité que l'on déplore la larme à l'œil alors qu'elles rapportent quoiqu'il en soit (guerres, accidents de la route, tabac, alcool, malbouffe, travail, pollution, et j'en passe).
Pour en revenir à ce plaisir néfaste qu'est le tabac, j'ai horreur qu'on me sanctionne financièrement pour m'interdir quelque chose sous prétexte que "c'est pour mon bien". Je refuse de vivre soi-disant sainement dans une société de plus en plus malsaine. De la même façon qu'on va pénaliser les bas revenus avec les nouvelles franchises, la hausse du prix des cigarettes va pénaliser les pauvres qui ne pourront même plus s'en griller une petite alors qu'ils sont déjà en état de… mort sociale avancée.
Pour moi, fumer est un plaisir : déjà qu'il ne m'en reste pas beaucoup… Je ne sors plus, je ne picole plus et je ne bouffe plus d'entrecôtes bien bleues comme je les aime, alors ces hausses de prix délirantes focalisées sur mon seul et dernier vice me font bondir car je mesure toute l'hypocrisie qu'il y a derrière. De la même façon que, pour lutter contre les accidents de la route, on installe des radars à des endroits peu dangereux mais qui sont un vrai jackpot pour les caisses de l'Etat, on focalise sur le tabac pour ne pas parler d'autre chose...
Par exemple, le travail peut rendre malade et même tuer mais ça, on n'en a rien à foutre.
Les derniers chiffres rapportés par l’OIT et le BIT sont éloquents : quelque 2,2 millions de personnes meurent chaque année, dans le monde, de maladies ou d’accidents liés au travail. Parmi eux, 270 millions de travailleurs sont blessés, 350.000 meurent dans des accidents, et 160 millions sont victimes de maladies professionnelles dont plus d’un million et demi meurent chaque année.
En France :
• 5 à 10% des cancers diagnostiqués sont liés à une exposition professionnelle à un agent cancérigène. Chaque année, on détecte 20.000 nouveaux cas de cancer et on compte plus de 15.000 décès.
• En 2005, 482 personnes sont décédées à la suite d’un accident du travail et la branche Accidents du travail et maladies professionnelles de la Caisse nationale d’assurance maladie a dû indemniser près d’un million et demi d’accidents, dont environ la moitié ont nécessité un arrêt de travail.
• Rajoutons à cela les conséquences du stress (dépressions et suicides), encore très mal évaluées.
Deux poids, deux mesures. D'un côté, on nous fait la morale pour ne pas mourir alors que nous sommes trop nombreux sur la planète et que le vieillissement de la population n'est pas forcément un bien. De l'autre, il y a ces causes de mortalité que l'on déplore la larme à l'œil alors qu'elles rapportent quoiqu'il en soit (guerres, accidents de la route, tabac, alcool, malbouffe, travail, pollution, et j'en passe).
Pour en revenir à ce plaisir néfaste qu'est le tabac, j'ai horreur qu'on me sanctionne financièrement pour m'interdir quelque chose sous prétexte que "c'est pour mon bien". Je refuse de vivre soi-disant sainement dans une société de plus en plus malsaine. De la même façon qu'on va pénaliser les bas revenus avec les nouvelles franchises, la hausse du prix des cigarettes va pénaliser les pauvres qui ne pourront même plus s'en griller une petite alors qu'ils sont déjà en état de… mort sociale avancée.
Oui superuser c'est mon seul défaut : la cigarette - je ne bois pas (trop cher) je ne drague pas (trop vieille) je n'ai aucun ami (trop pauvre) je ne sors pas (trop seule) je ne bouffe pas (tjrs faim - donc trop cher) et bien mon seul et unique plaisir (puisqu'aucun ami, aucune visite) qd je vous dis que je vis une exclusion totale - ma cigarette est mon amant, mon ami, ma soeur. ALors bien entendu le seul plaisir d'une précaire (et ns sommes nombreux ds ce cas) le gouvernement veut me le retirer, et alors cela nuit à ma santé ! le gouvernement s'occupe t il si ce que je bouffe au resto du coeur périmé est bon pour moi - le gouvernement estime que je n'ai plus d'estomac l'été - puisque les restos du coeur st fermés à ce moment là. Tt est fait pour que le pauvre disparaisse mais ss maladie - ss doute par le suicide - quelle hypocrisie.
Mais j'ai une chance ds mon malheur je suis proche de l'espagne et je me fournis la bas : cigarettes blondes : 22 euros la cartouche, l'essence 1,08 euros.
Et il est vrai que je regarde la mer et chaque matin - les vagues m'attirent de plus en plus mais il serait trop content le Sarko ...
Mais j'ai une chance ds mon malheur je suis proche de l'espagne et je me fournis la bas : cigarettes blondes : 22 euros la cartouche, l'essence 1,08 euros.
Et il est vrai que je regarde la mer et chaque matin - les vagues m'attirent de plus en plus mais il serait trop content le Sarko ...
he la guapa Solange, c'est quoi ce bordel!Et il est vrai que je regarde la mer et chaque matin - les vagues m'attirent de plus en plus mais il serait trop content le Sarko ...


Plein de courage à toi et à chacun de vous!
Ps : j'ai arrêté de fumer depuis 2 jours, ni pour des raisons de morale et de santé publique, ni pour des raisons financières, mais désir d'être moins dépendante, car j'étais à un paquet par jour! après avoir repris en décembre dernier (alors que j'avais arrêté depuis presque 3 ans).
Pour en revenir à ce plaisir néfaste qu'est le tabac, j'ai horreur qu'on me sanctionne financièrement pour m'interdir quelque chose sous prétexte que "c'est pour mon bien". Je refuse de vivre soi-disant sainement dans une société de plus en plus malsaine. De la même façon qu'on va pénaliser les bas revenus avec les nouvelles franchises, la hausse du prix des cigarettes va pénaliser les pauvres qui ne pourront même plus s'en griller une petite alors qu'ils sont déjà en état de… mort sociale avancée.
et je partage complétement l'analyse de Sophie...
Juste pour mettre les pendules à l'heure : la hausse de 30 centimes n'est pas le fait de l'État mais des marchands de fumée...
En fait, ce sont qui m'ont le plus motivée pour arrêter de cloper.
Est-ce que tu financerais la mafia à fond perdu? Non.
Est-ce que tu filerais du blé au dealer qui tapine à la sortie de l'école que fréquente ton môme? Non.
Et pourtant, tu finances l'industrie du tabac.
Je conseille de visionner Révélations, pour ceux qui ne voient vraiment pas de quoi je parle!
En fait, ce sont qui m'ont le plus motivée pour arrêter de cloper.
Est-ce que tu financerais la mafia à fond perdu? Non.
Est-ce que tu filerais du blé au dealer qui tapine à la sortie de l'école que fréquente ton môme? Non.
Et pourtant, tu finances l'industrie du tabac.
Je conseille de visionner Révélations, pour ceux qui ne voient vraiment pas de quoi je parle!
"Révélations" de Michael Mann, un de mes films culte !
« Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté. »
J'ai été bouleversée de voir comment ce mec s'est retrouvé seul contre tous, menacé de mort et abandonné même par ses proches (dont sa femme), tout ça parce qu'il détenait une vérité explosive et que la lâcheté ordinaire - comme d'habitude… - a pris le dessus sur l'éthique, le bon sens et le courage.
Certes : c'est des dealers, des enfoirés.
Tout comme ceux qui s'enrichissent dans l'immobilier (se loger n'est pas une addiction mais un besoin fondamental) ou avec le pétrole (on est tous amenés à consommer ses produits dérivés, qu'on le veuille ou non). Si on n'a pas vraiment le choix avec le logement ou le pétrole, on l'a effectivement avec le tabac : dans ton cas, arrêter de fumer est un acte militant, tout comme je refuse de mon côté de foutre les pieds chez MacDo ou d'avoir un téléphone portable.
Le problème, c'est aussi le plaisir. Je fume peu et souvent on m'a dit : "Mais si tu fumes peu, pourquoi ne t'arrêtes-tu carrément pas ?" Justement, ma consommation est raisonnable (j'ai déjà énormément levé le pied depuis que je suis au chômage) et c'est un de mes derniers plaisirs : pourquoi arrêterais-je ? Tout le monde se fait du fric sur les besoins ou les plaisirs des consommateurs : d'ailleurs, on les créé à outrance pour continuer à faire tourner le commerce. Fumer tue, conduire tue, baiser tue, mal bouffer aussi... On meurt tous à petit feu et il y a toujours des gens pour en tirer profit, des OGM aux cigarettes en passant par les radars.
Comme beaucoup ici, j'ai non sans mal renoncé à des tas de plaisirs ou besoins "futiles". J'ai révisé au maximum ma pyramide de Maslow. Je mène déjà une existence austère et frugale : si j'arrête de fumer, je deviens complètement ascète !!! En ai-je la force actuellement ? Je ne crois pas.
En ce moment, je lis un double-polar anglais assez moyen (Stephanie Benson - "Si sombre Liverpool" et "Brumes sur la Mersey") qui raconte le combat des dockers de Liverpool en 1995/96. La richissime femme de l'ombre qui tire les ficelles de cette histoire de corruption de syndicats et de sabotage du mouvement de grève dit à un moment en se préparant à manger :
"Je décidai de faire moi-même la cuisine. Du blé concassé de culture biologique, avec des courgettes du potager et des œufs du poulailler. Je fais une distinction entre la nourriture en tant que denrée économique et celle que j'impose à mon corps. Ici, nous mangeons de façon saine et équilibrée. Je laisse le poulet industriel à ceux qui ne se donnent pas les moyens de réfléchir à leur propre bien-être. Et qu'on ne vienne pas me dire que les pauvres n'ont pas le choix. Ils choisiront toujours un téléviseur ou un paquet de cigarettes à la place de leur santé. Les industriels, en somme, ne font que répondre à cette demande."
Ce cynisme bourgeois est le principe même du gros capitaliste qui a les moyens de se payer de la bonne bouffe bien saine + des fringues de qualité + un téléviseur à écran plat dernier cri + le dernier modèle de 4x4 + un yacht pour les vacances : sa pyramide de Maslow, elle est comblée de bas en haut, et il estime forcément que celui qui n'y est pas parvenu est responsable de son échec.
Pour le pauvre, cette pyramide est le modèle de réussite qu'on nous vante à longueurs de pubs et même de discours politiques, mais comme il ne peut pas remplir toutes les cases, il jongle et se prive en faisant des choix illogiques qui vont soit le valoriser un peu ou bien lui faire tout simplement plaisir parce que se serrer la ceinture tout le temps, à force, c'est hyper frustrant.
Quand on achète du poulet industriel, on ne le fait pas par choix. Et réfléchir à son bien-être ne passe pas que par l'estomac. Oui, je l'avoue : j'éprouve plus de jouissance à me griller mes clopes en écrivant un article qu'en mangeant un bon poulet élevé au grain.
Déjà que les produits laitiers et céréaliers vont prendre une claque à la rentrée alors les clopes, pour moi, c'est pareil : on nous rackette de tous les côtés, la mafia est partout et sur tout.
La santé n'est pas que physique, elle est aussi morale. Je ne suis pas assez heureuse et sereine pour renoncer à mon paquet de clopes. Si j'étais comme tout le monde, avec un salaire à 2.000 € et une vie sociale normale, dans un contexte épanouissant, je pourrais décider de reporter mon plaisir sur un autre plus "sain". Mais ce n'est pas le cas. Et visiblement, je ne suis pas la seule.
« Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté. »
J'ai été bouleversée de voir comment ce mec s'est retrouvé seul contre tous, menacé de mort et abandonné même par ses proches (dont sa femme), tout ça parce qu'il détenait une vérité explosive et que la lâcheté ordinaire - comme d'habitude… - a pris le dessus sur l'éthique, le bon sens et le courage.
Certes : c'est des dealers, des enfoirés.
Tout comme ceux qui s'enrichissent dans l'immobilier (se loger n'est pas une addiction mais un besoin fondamental) ou avec le pétrole (on est tous amenés à consommer ses produits dérivés, qu'on le veuille ou non). Si on n'a pas vraiment le choix avec le logement ou le pétrole, on l'a effectivement avec le tabac : dans ton cas, arrêter de fumer est un acte militant, tout comme je refuse de mon côté de foutre les pieds chez MacDo ou d'avoir un téléphone portable.
Le problème, c'est aussi le plaisir. Je fume peu et souvent on m'a dit : "Mais si tu fumes peu, pourquoi ne t'arrêtes-tu carrément pas ?" Justement, ma consommation est raisonnable (j'ai déjà énormément levé le pied depuis que je suis au chômage) et c'est un de mes derniers plaisirs : pourquoi arrêterais-je ? Tout le monde se fait du fric sur les besoins ou les plaisirs des consommateurs : d'ailleurs, on les créé à outrance pour continuer à faire tourner le commerce. Fumer tue, conduire tue, baiser tue, mal bouffer aussi... On meurt tous à petit feu et il y a toujours des gens pour en tirer profit, des OGM aux cigarettes en passant par les radars.
Comme beaucoup ici, j'ai non sans mal renoncé à des tas de plaisirs ou besoins "futiles". J'ai révisé au maximum ma pyramide de Maslow. Je mène déjà une existence austère et frugale : si j'arrête de fumer, je deviens complètement ascète !!! En ai-je la force actuellement ? Je ne crois pas.
En ce moment, je lis un double-polar anglais assez moyen (Stephanie Benson - "Si sombre Liverpool" et "Brumes sur la Mersey") qui raconte le combat des dockers de Liverpool en 1995/96. La richissime femme de l'ombre qui tire les ficelles de cette histoire de corruption de syndicats et de sabotage du mouvement de grève dit à un moment en se préparant à manger :
"Je décidai de faire moi-même la cuisine. Du blé concassé de culture biologique, avec des courgettes du potager et des œufs du poulailler. Je fais une distinction entre la nourriture en tant que denrée économique et celle que j'impose à mon corps. Ici, nous mangeons de façon saine et équilibrée. Je laisse le poulet industriel à ceux qui ne se donnent pas les moyens de réfléchir à leur propre bien-être. Et qu'on ne vienne pas me dire que les pauvres n'ont pas le choix. Ils choisiront toujours un téléviseur ou un paquet de cigarettes à la place de leur santé. Les industriels, en somme, ne font que répondre à cette demande."
Ce cynisme bourgeois est le principe même du gros capitaliste qui a les moyens de se payer de la bonne bouffe bien saine + des fringues de qualité + un téléviseur à écran plat dernier cri + le dernier modèle de 4x4 + un yacht pour les vacances : sa pyramide de Maslow, elle est comblée de bas en haut, et il estime forcément que celui qui n'y est pas parvenu est responsable de son échec.
Pour le pauvre, cette pyramide est le modèle de réussite qu'on nous vante à longueurs de pubs et même de discours politiques, mais comme il ne peut pas remplir toutes les cases, il jongle et se prive en faisant des choix illogiques qui vont soit le valoriser un peu ou bien lui faire tout simplement plaisir parce que se serrer la ceinture tout le temps, à force, c'est hyper frustrant.
Quand on achète du poulet industriel, on ne le fait pas par choix. Et réfléchir à son bien-être ne passe pas que par l'estomac. Oui, je l'avoue : j'éprouve plus de jouissance à me griller mes clopes en écrivant un article qu'en mangeant un bon poulet élevé au grain.
Déjà que les produits laitiers et céréaliers vont prendre une claque à la rentrée alors les clopes, pour moi, c'est pareil : on nous rackette de tous les côtés, la mafia est partout et sur tout.
La santé n'est pas que physique, elle est aussi morale. Je ne suis pas assez heureuse et sereine pour renoncer à mon paquet de clopes. Si j'étais comme tout le monde, avec un salaire à 2.000 € et une vie sociale normale, dans un contexte épanouissant, je pourrais décider de reporter mon plaisir sur un autre plus "sain". Mais ce n'est pas le cas. Et visiblement, je ne suis pas la seule.
Ton point de vue se tient... jusqu'à un certain point.
J'ai justement plus de plaisir à bouffer un vrai poulet fermier qu'à fumer une clope et ceci pour plusieurs raisons :
On est bien d'accord : Révélations en est une pour celui qui le regarde, même si d'un point de vue cinématographique, ce n'est pas le meilleur de Michael Mann.
J'ai justement plus de plaisir à bouffer un vrai poulet fermier qu'à fumer une clope et ceci pour plusieurs raisons :
- Je peux partager mon plaisir du poulet fermier avec ceux que j'aime comme ma gosse, ce qui est difficilement réalisable avec un paquet de nicotine saupoudré d'amoniac.
- Parce que j'ai arrêté de fumer, je peux d'autant plus apprécier le poulet fermier que j'ai retrouvé l'intégralité de la palette de saveurs
- Parce que j'ai arrêté de fumer, je peux me payer ce fichu poulet fermier avec le fric économisé.
On est bien d'accord : Révélations en est une pour celui qui le regarde, même si d'un point de vue cinématographique, ce n'est pas le meilleur de Michael Mann.
J'ai la chance de n'avoir jamais fumé.
J'ai toujours trouvé bizarre de tenir dans la main, un truc qui brule et peut incendier ton appart' si tu confonds ta "couette" avec un cendrier avant de te coucher
Je ne suis pas sûr que les plus accro' soient à chercher dans les rangs des exclus. La nicotine est une drogue légale qui est largement utilisée par bon nombre de salariés pour faire baisser leur stress pendant leur heures de travail tandis que leur condition de travail deviennent plus dures et inhumaines; le dopage sera bientot obligatoire pour conserver son emploi, tant la cadence de travail a tendance à augmenter fortement.
J'ai toujours trouvé bizarre de tenir dans la main, un truc qui brule et peut incendier ton appart' si tu confonds ta "couette" avec un cendrier avant de te coucher

Je ne suis pas sûr que les plus accro' soient à chercher dans les rangs des exclus. La nicotine est une drogue légale qui est largement utilisée par bon nombre de salariés pour faire baisser leur stress pendant leur heures de travail tandis que leur condition de travail deviennent plus dures et inhumaines; le dopage sera bientot obligatoire pour conserver son emploi, tant la cadence de travail a tendance à augmenter fortement.
Je rentre de Normandie, où je viens de passer quelques jours, invité par des amis: les maisons individuelles et résidences secondaires poussent comme des champignons dans les champs (150 000 à 200 000 euros?) dans la région où j'ai séjourné. C'est pour dire que la France est un pays pauvre ou bien de gens qui vivent largement à crédit et qui ont sacrément confiance dans l'avenir.Certes : c'est des dealers, des enfoirés.
Tout comme ceux qui s'enrichissent dans l'immobilier (se loger n'est pas une addiction mais un besoin fondamental)
Tabac, carburants, alimentation : des hausses spectaculaires
Ça promet pour la rentrée...
LAIT. Sur le Chicago Mercantile Exchange (CME), marché américain des matières premières, le cours du lait a bondi à 19,56 dollars ces derniers jours, contre 13 dollars en janvier 2006. Il a même franchi la barre des 20 dollars en juin. En France, Danone vient de décider d'augmenter les prix de ses produits laitiers frais de 2,5%. «Les prix des produits de grande consommation comme les yaourts, les fromages, les crèmes et le lait devraient augmenter en moyenne de 4% à 5% d'ici à la fin de l'année», indique-t-on à l'Association de la transformation laitière. Ces hausses sont liées, notamment, à la reconversion de producteurs laitiers vers les céréales.
CÉRÉALES. Le cours des céréales flambe, et notamment celui du blé. Son prix se situait en moyenne à 206 dollars la tonne en juin, soit une hausse de 22 dollars en un mois. La production de blé a été révisée à la baisse aux Etats-Unis et a été fortement affectée par la canicule en Europe de l'Est. La consommation s'est avérée supérieure à la production, ce qui a entretenu la hausse des cours. Ceux de l'orge ont, eux aussi, flambé, affichant en juin une hausse de 15 € la tonne par rapport à mai.
D'après la coopérative agricole française, COP de France, la hausse des prix des céréales devrait avoir un impact relatif : «Une hausse de 50% du prix du blé n'impacterait le prix de la baguette que de l'ordre de 5%», y indique-t-on. Mais un impact nettement plus fort est anticipé sur d'autres produits riches en blé dur, comme les pâtes. Les éleveurs sont également victimes de la hausse des prix des céréales, qui constituent la principale ressource alimentaire de leurs exploitations : «Le prix du porc risque de subir une hausse de 5% à 10%», estime la coopérative.
TABAC. La hausse du prix des cigarettes sera de 6% en moyenne à compter de lundi, soit environ 30 centimes de plus par paquet. Cette augmentation, demandée par les fabricants, a été acceptée par le gouvernement qui veut renforcer la lutte antitabac. Les tarifs, relevés de 40% en 2003, n'avaient pas augmenté depuis le 1er janvier 2004.
PÉTROLE. Après un net repli au second semestre 2006, le cours du baril a augmenté de plus de 40% depuis le début de l'année, touchant brièvement un nouveau record à 78,70 dollars, mercredi à New York, en raison de craintes d'insuffisance de l'offre par rapport à la demande (notamment chinoise). Le prix du sans-plomb 95 est passé de 1,16 € par litre au début de l'année à 1,31 € en juillet. Bien que très élevé, il n'atteint pas les records de l'été 2006, l'euro fort amortissant la hausse du brut.
(Source : Les Echos)
LAIT. Sur le Chicago Mercantile Exchange (CME), marché américain des matières premières, le cours du lait a bondi à 19,56 dollars ces derniers jours, contre 13 dollars en janvier 2006. Il a même franchi la barre des 20 dollars en juin. En France, Danone vient de décider d'augmenter les prix de ses produits laitiers frais de 2,5%. «Les prix des produits de grande consommation comme les yaourts, les fromages, les crèmes et le lait devraient augmenter en moyenne de 4% à 5% d'ici à la fin de l'année», indique-t-on à l'Association de la transformation laitière. Ces hausses sont liées, notamment, à la reconversion de producteurs laitiers vers les céréales.
CÉRÉALES. Le cours des céréales flambe, et notamment celui du blé. Son prix se situait en moyenne à 206 dollars la tonne en juin, soit une hausse de 22 dollars en un mois. La production de blé a été révisée à la baisse aux Etats-Unis et a été fortement affectée par la canicule en Europe de l'Est. La consommation s'est avérée supérieure à la production, ce qui a entretenu la hausse des cours. Ceux de l'orge ont, eux aussi, flambé, affichant en juin une hausse de 15 € la tonne par rapport à mai.
D'après la coopérative agricole française, COP de France, la hausse des prix des céréales devrait avoir un impact relatif : «Une hausse de 50% du prix du blé n'impacterait le prix de la baguette que de l'ordre de 5%», y indique-t-on. Mais un impact nettement plus fort est anticipé sur d'autres produits riches en blé dur, comme les pâtes. Les éleveurs sont également victimes de la hausse des prix des céréales, qui constituent la principale ressource alimentaire de leurs exploitations : «Le prix du porc risque de subir une hausse de 5% à 10%», estime la coopérative.
TABAC. La hausse du prix des cigarettes sera de 6% en moyenne à compter de lundi, soit environ 30 centimes de plus par paquet. Cette augmentation, demandée par les fabricants, a été acceptée par le gouvernement qui veut renforcer la lutte antitabac. Les tarifs, relevés de 40% en 2003, n'avaient pas augmenté depuis le 1er janvier 2004.
PÉTROLE. Après un net repli au second semestre 2006, le cours du baril a augmenté de plus de 40% depuis le début de l'année, touchant brièvement un nouveau record à 78,70 dollars, mercredi à New York, en raison de craintes d'insuffisance de l'offre par rapport à la demande (notamment chinoise). Le prix du sans-plomb 95 est passé de 1,16 € par litre au début de l'année à 1,31 € en juillet. Bien que très élevé, il n'atteint pas les records de l'été 2006, l'euro fort amortissant la hausse du brut.
(Source : Les Echos)
Oui superuser c'est mon seul défaut : la cigarette - je ne bois pas (trop cher) je ne drague pas (trop vieille) je n'ai aucun ami (trop pauvre) je ne sors pas (trop seule) je ne bouffe pas (tjrs faim - donc trop cher) et bien mon seul et unique plaisir (puisqu'aucun ami, aucune visite) qd je vous dis que je vis une exclusion totale -
Tu sais , Solange, L'Exclusion on la vit tous plus ou moins. Avoir des amis qui sont " faux-culs" et qui viennent te parler du dernier écran plasma ou du dernier détecteur de taches à ultra-sons, il vaut mieuxetre seul. S'il est vrai que mon ado de fils me prend bien mes journées, je suis aussi exclu que toi, mais moi, je m'en fous.Je ne fume pas , mais je lis beaucoup, internet est là et, toi tu as la chance d'habiter au bord de la mer pour te balader.Si tu savais comme L'atlantique me manque, moi qui est grandi pres d'arcachon ( devenu trop friqué d'ailleurs, maintenant).Et puis question sortir, il y a des expos gratuites et autres truc ou on peut aller , histoire d'entretenir son besoin d'estime.Je te conseille d'aller lire ce texte sur le site d'AC qui relativise bien les choses:http://www.nseo.com/SONS/J'accepte-
Et quand tu dis que la mer t'attires de plus en plus, effectivement ne rentres pas dans le jeu des maitres du monde qui esperent bien que les pauvres vont s'eliminer tout seul.Sinon à quoi servirait tous les combats que l'on mene pour survivre.On est subversif , rien que par le fait que l'on est pauvre et que l'on derange.Donc, CONTINUONS à EXISTER ,RIEN QUE POUR LES DERANGER.
Bon Courage.
Tu sais , Solange, L'Exclusion on la vit tous plus ou moins. Avoir des amis qui sont " faux-culs" et qui viennent te parler du dernier écran plasma ou du dernier détecteur de taches à ultra-sons, il vaut mieuxetre seul. S'il est vrai que mon ado de fils me prend bien mes journées, je suis aussi exclu que toi, mais moi, je m'en fous.Je ne fume pas , mais je lis beaucoup, internet est là et, toi tu as la chance d'habiter au bord de la mer pour te balader.Si tu savais comme L'atlantique me manque, moi qui est grandi pres d'arcachon ( devenu trop friqué d'ailleurs, maintenant).Et puis question sortir, il y a des expos gratuites et autres truc ou on peut aller , histoire d'entretenir son besoin d'estime.Je te conseille d'aller lire ce texte sur le site d'AC qui relativise bien les choses:http://www.nseo.com/SONS/J'accepte-
Et quand tu dis que la mer t'attires de plus en plus, effectivement ne rentres pas dans le jeu des maitres du monde qui esperent bien que les pauvres vont s'eliminer tout seul.Sinon à quoi servirait tous les combats que l'on mene pour survivre.On est subversif , rien que par le fait que l'on est pauvre et que l'on derange.Donc, CONTINUONS à EXISTER ,RIEN QUE POUR LES DERANGER.
Bon Courage.
Merci Romain de ta complaisance ; je sais que nous sommes nombreux ds cette solitude, mais je l'aime ma solitude car proche de la grande bleue : la seule population qui est là (sauf moi) est pleine de fric : retraités à l'année et touristes .
ps : sur 7000 habitants sur capbreton (où j'habite - il y aurait 457 pôvres !!!
ps : sur 7000 habitants sur capbreton (où j'habite - il y aurait 457 pôvres !!!
Tiens, cet article de Libé qui m'a bien fait rigoler :
http://www.liberation.fr/actualite/monde/272380.FR.php
Finalement, que l'on chasse les chômeurs ou les fumeurs, tout cela devient de + en + un "phénomène de société" très symptomatique...
http://www.liberation.fr/actualite/monde/272380.FR.php
Finalement, que l'on chasse les chômeurs ou les fumeurs, tout cela devient de + en + un "phénomène de société" très symptomatique...
Tiens, cela me rappelle la première loi anti-fumeurs (en 1992 je crois).
Sur la devanture d'un bar près de mon boulot, il y avait une immense banderole "ici : bar fumeurs !".
Bon, je suppose que les non-fumeurs étaient acceptés
Dans l'un de mes derniers CDD le patron m'avait demandé si je fumais, j'ai simplement répondu "jamais au bureau" sur un ton qui voulait dire, le reste ne te regarde pas ! Le message a été reçu 5 sur 5
Non, mais !!!!
Sur la devanture d'un bar près de mon boulot, il y avait une immense banderole "ici : bar fumeurs !".
Bon, je suppose que les non-fumeurs étaient acceptés

Dans l'un de mes derniers CDD le patron m'avait demandé si je fumais, j'ai simplement répondu "jamais au bureau" sur un ton qui voulait dire, le reste ne te regarde pas ! Le message a été reçu 5 sur 5

Non, mais !!!!
L'un de mes ex patrons (celui contre qui j'ai gagné en appel) m'avait demandé si je fumais et quoi ...
J'avais eu un moment d'hésitation .... Mais comme j'avais "gravement" besoin de sous, j'avais répondu à la question en disant que pendant le travail j'avais autre chose à faire, et qu'en dehors du travail cela ne le regardait pas ...
Une clope (ou un joint) ça fait perdre du temps de travail ça ... Donc moins de rentabilité ...
Et puis un fumeur c'est soit disant moins compétitif qu'un non fumeur ...
J'avais eu un moment d'hésitation .... Mais comme j'avais "gravement" besoin de sous, j'avais répondu à la question en disant que pendant le travail j'avais autre chose à faire, et qu'en dehors du travail cela ne le regardait pas ...

Et puis un fumeur c'est soit disant moins compétitif qu'un non fumeur ...