"J'avais un doute", a-t-elle dit pour se démarquer du projet socialiste censé servir de socle à son programme : "Il faut en particulier remettre en cause certaines choses comme le Smic à 1.500 €, qui était une idée phare de Laurent Fabius, ou la généralisation des 35 heures. Ce sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes, que j'ai dû reprendre dans le pacte présidentiel, et qui n'ont pas du tout été crédibles. Moi-même j'avais un doute là-dessus. Je pense qu'il faut sortir de la confrontation traditionnelle et dépassée entre les salariés d'un côté et les employeurs de l'autre. Voilà ce que je crois fondamental pour la rénovation du Parti socialiste, pour un projet économique et social moderne."
Prenant garde de ne pas citer le nom de François Bayrou, Mme Royal n'en a pas moins réitéré sa volonté d'ouverture : "J'ai une vision des alliances politiques, et en particulier du travail qu'il faut faire avec le centre-gauche. Ce n'est pas forcément le choix de tous les socialistes", a-t-elle reconnu.
Cette grande bourgeoise sociale-démocrate qui renie la lutte des classes - et une bonne partie de son électorat avec - nous montre ainsi son vrai visage. Cette femme, qui n'a jamais daigné nous rencontrer ni nous répondre, n'aime pas les pauvres et les déshérités : elle les craint.
De plus, en boycottant le Conseil national de son propre parti, la voici marginalisée, cette absence tuant toute velléité de prétendre au poste de premier secrétaire ! Considérée comme "incapable d'entretenir un rapport politique normal avec le parti", son attitude est qualifiée par ses proches de "suicidaire", si ce n'est pas "méprisante". Ségolène Royal la fausse socialiste souhaite-t-elle poursuivre sa carrière politique au Modem ? Ça lui ressemble plus.
Dire que j'ai voté pour elle !

Face à Sarkozy, c'était un dilemne. Vu la tournure des événements, promis, juré, craché : c'est la dernière fois que je donne ma voix au PS, et j'attends de pied ferme la création d'un nouveau parti de la gauche anti-capitaliste pour lequel je n'hésiterai pas à m'engager.