Alors, le MEDEF abandonne t'il Nicolas ?Libération a écrit :Primes.
Pour convaincre les salariés de partir, la direction propose de nombreuses incitations.
Dans le détail, ceux voulant créer ou reprendre une entreprise bénéficieront d'une «majoration de six mois de salaire de leurs indemnités conventionnelles de départ et [de] la possibilité d'obtenir un prêt à taux zéro.»
Ceux partant volontairement à la retraite verront leur indemnité «majorée de trois mois de salaire»,
ceux prenant un congé de reclassement d'une durée de quatre à neuf mois seront indemnisés «à 100 % pendant la durée du préavis, puis à 65 % au-delà.»
Quant aux salariés prenant un congé de longue durée (de deux ou trois ans), ils auront droit à une indemnité représentant deux à trois mois de salaire et retrouveront leur emploi avec une rémunération équivalente.
Le passage à temps partiel sera aussi favorisé.
Pour un travail à 80 %, une prime de 5 % du salaire brut sera distribuée. Elle sera de 10 % pour un mi-temps.
Enfin, un plan de mobilité interne sera engagé, avec des aides financières pour les salariés prêts à déménager, et pour les conjoints qui les suivent.
Source: Pour dégraisser, Peugeot ne mégote pas sur les options
et quid du programme de plein emploi ?
Bien sûr que non et la démonstration est simple à faire :
toutes ces dispositions sont de natures à ce que les "incités à partir" ne soient pas comptabilisés comme demandeurs d'emploi !
CQFP : Ce Qu'il Fallait Pratiquer !