Encore une preuve de la main mise sur les médias de Nicolas Sarkozy.Faux chômeurs, Rmistes fraudeurs et malades imaginaires : enquête sur la France qui triche
TV:Le droit de savoir special la France qui triche
TV:Le droit de savoir special: la France qui triche
Ce soir sur TF1, 22h45, special "la France qui triche"
Dernière modification par tristesir le 01 mai 2007, modifié 2 fois.
Bonjour,
Des copains qui feraient mieux
de s'occuper de Leurs gosses !
nappy-la-jeunesse-doree
Tiens ! TF1 Aussi !
Décidement z'ont aucune morale ! (
Des copains qui feraient mieux
de s'occuper de Leurs gosses !
nappy-la-jeunesse-doree
Tiens ! TF1 Aussi !

Décidement z'ont aucune morale ! (

On a été gaté ce soir !
Et en guest star, l'inénarrable Thierry F., un grand moment de tv, quand ses amis (des potes comme ça je vous les laisse)
nous expliquent qu'il faut mettre davantage la pression sur les chomeurs pour qu'ils retrouvent un travail.
La controleuse de la CAF m'a donné la gerbe avec ses jugements à l'emporte-pièce.
<<les érémistes ils s'habillent aux puces>>
et ses réflexions bidons sur les meubles trop bien de cette jeune femme. Ne sait elle pas cette controleuse qu'on peut avoir eu une vie professionnelle avec un bon salaire avant de se retrouver au RMI?
Dans la séquence où cette controleuse débarque chez un couple et semble affirmer péremptoirement qu'elle n'a pas le droit au RMI puisque son mari travaille...sans savoir ce qu'il gagne.
Le docteur controleur (payé par les employeurs) avec sa morale patronale chevillée au corps était hallucinant.
Nicolas Sarkozy doit être content, le renvoi d'ascenseur est...royal !
Ah mais, ils ont reussi à introduire une dimension ethnique dans leur dernier sujet. Je me disais aussi.
et un petit mot à la fin, de deux secondes sur les <<parachute doré>>... à une heure du matin !
Et en guest star, l'inénarrable Thierry F., un grand moment de tv, quand ses amis (des potes comme ça je vous les laisse)
nous expliquent qu'il faut mettre davantage la pression sur les chomeurs pour qu'ils retrouvent un travail.
La controleuse de la CAF m'a donné la gerbe avec ses jugements à l'emporte-pièce.
<<les érémistes ils s'habillent aux puces>>
et ses réflexions bidons sur les meubles trop bien de cette jeune femme. Ne sait elle pas cette controleuse qu'on peut avoir eu une vie professionnelle avec un bon salaire avant de se retrouver au RMI?
Dans la séquence où cette controleuse débarque chez un couple et semble affirmer péremptoirement qu'elle n'a pas le droit au RMI puisque son mari travaille...sans savoir ce qu'il gagne.
Le docteur controleur (payé par les employeurs) avec sa morale patronale chevillée au corps était hallucinant.
Nicolas Sarkozy doit être content, le renvoi d'ascenseur est...royal !
Ah mais, ils ont reussi à introduire une dimension ethnique dans leur dernier sujet. Je me disais aussi.
et un petit mot à la fin, de deux secondes sur les <<parachute doré>>... à une heure du matin !
Du journalisme de complaisance !
Je viens de regarder l'émission, et je suis consternée par son manque d'objectivité : son traitement s'est essentiellement orienté sur des cas particuliers érigés en généralité, une technique honteuse qui rappelle les méthodes du candidat de l'UMP... Je n'appelle pas cela du journalisme d'investigation, mais de l'idéologie médiatique. L'incitation à la haine sociale était clairement son objectif premier, et sa diffusion entre les deux tours des élections le confirme.
Le cas du médecin complaisant, filmé en caméra cachée, était tellement énorme (il tremble, n'ausculte pas, prescrit du Lexomil et rédige même un arrêt maladie pour une personne absente de la consultation) qu'il fait presque douter de la véracité du reportage. Et le commentaire de dire "LES médecins qui ceci, LES médecins qui cela"... alors qu'il s'agit d'UN médecin. Ce n'est pas sérieux !
Idem pour Thierry F. : par un subtil glissement représentatif, il incarnait une population de demandeurs d'emploi réfractaires au travail (cette "valeur travail" qui revenait en leitmotiv), alors que ce n'est pas le cas. On a enfin vu la tête de ce "chômeur professionnel" qui n'a même pas peur de se faire radier par la DDTE de Roanne alors qu'il n'est pas difficile de lui mettre le grappin dessus. On a même vu où il vit : son histoire d'accession à la propriété n'est pas du tout crédible, pour la bonne et simple raison qu'aucun propriétaire ne louerait et ou ne vendrait un appartement à un chômeur !!! C'est tellement gros qu'on se demande qui paie cet homme pour alimenter une propagande pareille. Espère-t-il vendre son livre en passant sur TF1 ? En tous cas, d'après le poster dans son salon, c'est un fan de Johnny : on en connaît un autre qui a les mêmes goûts.
L'exemple du couple qui perçoit un RMI de femme seule alors que le mari travaille et est toujours domicilié chez son épouse n'est pas non plus significatif. Certes il y a l'ignorance, mais on voit bien que ce couple tenté par l'abus est en situation de précarité. C'est sur le lit de la précarité et de la pauvreté que les abus se forment. On le voit bien avec les témoignages des faux chômeurs qui ont acheté un "kit Assedic" à un patron fictif (lui, ses raisons sont l'appât du gain).
Pour en revenir à la CAF - où l'accent était mis sur les fraudes au RMI et à l'API -, le cas de cette jeune femme RMIste "aidée par ses parents" et menant bon train n'a pas été l'occasion de dire que beaucoup de familles aisées perçoivent en toute légalité des allocations familiales alors qu'elles peuvent s'en passer.
Le violent contrôle URSSAF dans une entreprise de domiciliation de sociétés, nid à coquilles vides, lit de la fraude industrielle, était relativement honnête. Mais il aurait pu prendre une dimension plus objective en précisant que les contrôleurs de l'URSSAF et de l'Inspection du travail sont bien moins nombreux pour faire leur travail que les contrôleurs du service public de l'emploi qui sanctionnent drastiquement ou radient aveuglément les chômeurs. La "culture du contrôle" sévit plus largement sur les privés d'emploi que sur les employeurs malfaisants, une injustice que personne ne remet en question.
Côté "absentéisme abusif", aucune remise en question du climat des entreprises, des conséquences de la dépression ou du harcèlement moral. On nous dit que les arrêts maladie coûtent chaque année 7 milliards d'euros à la Sécurité sociale, mais on ne compare pas ce montant avec les parachutes dorés d'un Noël Forgeard ou d'un Serge Tchuruk, qui ont licencié des milliers de salariés (sauf tout à la fin où, en conclusion, Charles Villeneuve en a touché deux mots).
On a suivi un médecin œuvrant pour un contrôleur privé (plutôt âgé d'ailleurs : pourquoi ce "plus que senior" n'a-t-il pas pris sa retraite ?)... Alors qu'il contrôlait - à la demande de l'employeur - un manutentionnaire ayant des douleurs au bras, il a estimé que son arrêt n'était pas justifié et lui a demandé de reprendre son travail dès le lendemain, un samedi, jour où il y a le plus de marchandises à porter ! On frise le scandale quand il dit à cet homme... qu'il n'a qu'à changer de métier !!! Pourtant, son médecin traitant a expliqué ensuite pourquoi il l'avait, à juste titre, arrêté. Mais on a eu droit à la "connivence entre le patient et son médecin traitant" : les médecins apprécieront ! Ce passage mémorable nous dévoile dans quel climat nous évoluons : la suspicion permanente, la délation, la stigmatisation, le degré zéro de la pensée... et de l'information.
Le cas du médecin complaisant, filmé en caméra cachée, était tellement énorme (il tremble, n'ausculte pas, prescrit du Lexomil et rédige même un arrêt maladie pour une personne absente de la consultation) qu'il fait presque douter de la véracité du reportage. Et le commentaire de dire "LES médecins qui ceci, LES médecins qui cela"... alors qu'il s'agit d'UN médecin. Ce n'est pas sérieux !
Idem pour Thierry F. : par un subtil glissement représentatif, il incarnait une population de demandeurs d'emploi réfractaires au travail (cette "valeur travail" qui revenait en leitmotiv), alors que ce n'est pas le cas. On a enfin vu la tête de ce "chômeur professionnel" qui n'a même pas peur de se faire radier par la DDTE de Roanne alors qu'il n'est pas difficile de lui mettre le grappin dessus. On a même vu où il vit : son histoire d'accession à la propriété n'est pas du tout crédible, pour la bonne et simple raison qu'aucun propriétaire ne louerait et ou ne vendrait un appartement à un chômeur !!! C'est tellement gros qu'on se demande qui paie cet homme pour alimenter une propagande pareille. Espère-t-il vendre son livre en passant sur TF1 ? En tous cas, d'après le poster dans son salon, c'est un fan de Johnny : on en connaît un autre qui a les mêmes goûts.
L'exemple du couple qui perçoit un RMI de femme seule alors que le mari travaille et est toujours domicilié chez son épouse n'est pas non plus significatif. Certes il y a l'ignorance, mais on voit bien que ce couple tenté par l'abus est en situation de précarité. C'est sur le lit de la précarité et de la pauvreté que les abus se forment. On le voit bien avec les témoignages des faux chômeurs qui ont acheté un "kit Assedic" à un patron fictif (lui, ses raisons sont l'appât du gain).
Pour en revenir à la CAF - où l'accent était mis sur les fraudes au RMI et à l'API -, le cas de cette jeune femme RMIste "aidée par ses parents" et menant bon train n'a pas été l'occasion de dire que beaucoup de familles aisées perçoivent en toute légalité des allocations familiales alors qu'elles peuvent s'en passer.
Le violent contrôle URSSAF dans une entreprise de domiciliation de sociétés, nid à coquilles vides, lit de la fraude industrielle, était relativement honnête. Mais il aurait pu prendre une dimension plus objective en précisant que les contrôleurs de l'URSSAF et de l'Inspection du travail sont bien moins nombreux pour faire leur travail que les contrôleurs du service public de l'emploi qui sanctionnent drastiquement ou radient aveuglément les chômeurs. La "culture du contrôle" sévit plus largement sur les privés d'emploi que sur les employeurs malfaisants, une injustice que personne ne remet en question.
Côté "absentéisme abusif", aucune remise en question du climat des entreprises, des conséquences de la dépression ou du harcèlement moral. On nous dit que les arrêts maladie coûtent chaque année 7 milliards d'euros à la Sécurité sociale, mais on ne compare pas ce montant avec les parachutes dorés d'un Noël Forgeard ou d'un Serge Tchuruk, qui ont licencié des milliers de salariés (sauf tout à la fin où, en conclusion, Charles Villeneuve en a touché deux mots).
On a suivi un médecin œuvrant pour un contrôleur privé (plutôt âgé d'ailleurs : pourquoi ce "plus que senior" n'a-t-il pas pris sa retraite ?)... Alors qu'il contrôlait - à la demande de l'employeur - un manutentionnaire ayant des douleurs au bras, il a estimé que son arrêt n'était pas justifié et lui a demandé de reprendre son travail dès le lendemain, un samedi, jour où il y a le plus de marchandises à porter ! On frise le scandale quand il dit à cet homme... qu'il n'a qu'à changer de métier !!! Pourtant, son médecin traitant a expliqué ensuite pourquoi il l'avait, à juste titre, arrêté. Mais on a eu droit à la "connivence entre le patient et son médecin traitant" : les médecins apprécieront ! Ce passage mémorable nous dévoile dans quel climat nous évoluons : la suspicion permanente, la délation, la stigmatisation, le degré zéro de la pensée... et de l'information.
Bonjour,
Bien content de pas avoir la télé !
Pendant ce temps, j'ai visité un blog bien sympa.
Un ch'ti !
Un p'tit peu (beaucoup) antisarkozien
et qui a la bonne idée de lire ses textes ..... par ailleurs excellents. (sciences Po quand même le petiot)
http://chezsamuca.blogspot.com/
Le nom du blog c'est
Bienvenue à vous !
Ps:
Avec une pensée pour les contrôleuses caf
qui ne se sont pas plus reconnues dans l'exemple donné
que nous même dans l'exemple thierry F.

Pendant ce temps, j'ai visité un blog bien sympa.

Un ch'ti !

Un p'tit peu (beaucoup) antisarkozien
et qui a la bonne idée de lire ses textes ..... par ailleurs excellents. (sciences Po quand même le petiot)
http://chezsamuca.blogspot.com/
Le nom du blog c'est
Bienvenue à vous !
Ps:
Avec une pensée pour les contrôleuses caf
qui ne se sont pas plus reconnues dans l'exemple donné
que nous même dans l'exemple thierry F.
Je vais finir par souhaiter que tout ces futurs cocus de la politique experimentent dans leur vie et dans leur chair le "plaisir" d'être chomeur précaire, surveillé, suspecté, criminalisé et bientot élligible à un "emploi" qui ne leur permettra ni de payer leur loyer, ni de manger correctement, ni de se projeter dans l' avenir, ni de faire des projets.mais il y en a plein qui l'ont, et qui vont voter dimanche.
Allez camarade, la pioche sur l'épaule, et en avant marche , une , deux..
C'est le moment, d'acheter des actions boursieres d'entreprises qui fabriquent des tentes de camping ou mieux d'ouvrir un camping

attention tristesir, le camping sauvage sur les bords d'un canal ne rapporte pas grand chose.tristesir a écrit : C'est le moment, d'acheter des actions boursieres d'entreprises qui fabriquent des tentes de camping ou mieux d'ouvrir un camping
si tu veux, je connais un commercial d'un boîte qui fabrique des mobilhome. Et à les voir passer en ville, ca marche plutôt bien le business du camping, effet de mode ou vrai marché ?
sur le reste, je n'ai pas regardé cette émission, et à vous lire, camarades, je me dis que j'ai bien fait d'aller au lit. J'ai un emploi moi


Bonjour
Je n'ai regardé qu'une partie, j'ai suffisamment de mal à dormir sans y rajouter les nausées
Une chose m'a interpellée tout de même, ce médecin contrôleur. En quoi son avis "médical" aurait force de loi par rapport au collègue qui a arrêté la personne ?
Si on a une tendinite, c'est à vie et cela ne se voit pas à l'oeil nu.
J'ai surtout apprécié le parallèle du médecin. Il est comme un avocat, il défend son "client" même limite. Mais lui, il fait quoi ? Il est payé par une entreprise pour leur dire ce qu'ils veulent entendre.
Et par hasard le patient travaille à la poste, histoire de montrer aux spectateurs : fonctionnaires = fainéants-profiteurs.
Et en cas de contrôle de la CAF, quels sont les critères pour décider que le train de vie est trop élevé. Comme le souligne Tristesir on a eu une vie avant le RMI. On peut très bien avoir hérité de meubles ou de vaisselle ou de linge. On peut très bien avoir acheté ces choses avant.
Et si par malheur votre appart contrôlé est plus propre et plus soigné que celui du contrôleur, on bascule vers des sentiments d'envie pas très avouables.
Si on est au RMI et qu'on a la "chance" de conserver son appart (au prix de quels sacrifices !) il est évident qu'il doit être crade, meublé de bric et de broc.
Je n'ai regardé qu'une partie, j'ai suffisamment de mal à dormir sans y rajouter les nausées

Une chose m'a interpellée tout de même, ce médecin contrôleur. En quoi son avis "médical" aurait force de loi par rapport au collègue qui a arrêté la personne ?
Si on a une tendinite, c'est à vie et cela ne se voit pas à l'oeil nu.
J'ai surtout apprécié le parallèle du médecin. Il est comme un avocat, il défend son "client" même limite. Mais lui, il fait quoi ? Il est payé par une entreprise pour leur dire ce qu'ils veulent entendre.
Et par hasard le patient travaille à la poste, histoire de montrer aux spectateurs : fonctionnaires = fainéants-profiteurs.
Et en cas de contrôle de la CAF, quels sont les critères pour décider que le train de vie est trop élevé. Comme le souligne Tristesir on a eu une vie avant le RMI. On peut très bien avoir hérité de meubles ou de vaisselle ou de linge. On peut très bien avoir acheté ces choses avant.
Et si par malheur votre appart contrôlé est plus propre et plus soigné que celui du contrôleur, on bascule vers des sentiments d'envie pas très avouables.

Si on est au RMI et qu'on a la "chance" de conserver son appart (au prix de quels sacrifices !) il est évident qu'il doit être crade, meublé de bric et de broc.
sans oublier les bouteilles de "villageoise" vides un peu partout pour ajouter à l'ambiance clichémaguy a écrit :Si on est au RMI et qu'on a la "chance" de conserver son appart (au prix de quels sacrifices !) il est évident qu'il doit être crade, meublé de bric et de broc.
tu rajoutes un peu de pognon liquide qui traine dans une enveloppe sur la table basse et hop là c'est jackpot dans les (petits) esprits étriqués
le droit de savoir et les tricheurs
J'ai regardé le droit de savoir consacré aux "tricheurs assistés".
Je ne vais pas insister sur le manque d'objectivité de cette émission, tout le monde a pu se faire sa propre opinion.
Le cas de thierry F m'a tout de même intrigué. Le coup du hamac restera pour moi une grande leçon de journalisme.
La voix off de ce reportage a commenté le cas de Thierry F en disant que ce dernier "profitait" des assédics depuis presque un quart de siècle. Elle a également précisé à un moment donné ( si j'ai bien compris) qu'il n'avait travaillé, dans sa vie, que deux ou trois ans.
Si mes renseignements sont bons pour percevoir aussi longtemps les Assédics sans travailler il n'y a qu'une seule solution : être bénéficiaire de l'Allocation spécifique de solidarité.
Or, si je ne me trompe pas, l'ASS (créée en 1984) n'est pas une allocation " à la portée" de tout chômeur. Pour y prétendre il faut pouvoir justifier d'une période de travail de 5 ans sur les 10 dernières années à la date de sa demande.
Alors, à moins qu'a l'époque les conditions d'optention aient été différentes, j'ai du mal à comprendre comment Thierry F peut bénéficier de cette allocation.
Ma première réaction est de me demander si dans le reportage consacré à Thierry F il n'y aurait pas un peu de bidonnage dans l'air.
Quelqu'un peut il m'éclairer?
Je ne vais pas insister sur le manque d'objectivité de cette émission, tout le monde a pu se faire sa propre opinion.
Le cas de thierry F m'a tout de même intrigué. Le coup du hamac restera pour moi une grande leçon de journalisme.
La voix off de ce reportage a commenté le cas de Thierry F en disant que ce dernier "profitait" des assédics depuis presque un quart de siècle. Elle a également précisé à un moment donné ( si j'ai bien compris) qu'il n'avait travaillé, dans sa vie, que deux ou trois ans.
Si mes renseignements sont bons pour percevoir aussi longtemps les Assédics sans travailler il n'y a qu'une seule solution : être bénéficiaire de l'Allocation spécifique de solidarité.
Or, si je ne me trompe pas, l'ASS (créée en 1984) n'est pas une allocation " à la portée" de tout chômeur. Pour y prétendre il faut pouvoir justifier d'une période de travail de 5 ans sur les 10 dernières années à la date de sa demande.
Alors, à moins qu'a l'époque les conditions d'optention aient été différentes, j'ai du mal à comprendre comment Thierry F peut bénéficier de cette allocation.
Ma première réaction est de me demander si dans le reportage consacré à Thierry F il n'y aurait pas un peu de bidonnage dans l'air.
Quelqu'un peut il m'éclairer?