François Bayrou : Une légère préférence pour Ségolène Royal
François Bayrou : Une légère préférence pour Ségolène Royal
Lors de sa conférence de presse, François Bayrou ne s’est prononcé ni en faveur de Ségolène Royal ni en faveur de Nicolas Sarkozy. Cependant, dans son analyse des perspectives démocratiques, sociales et économiques, il penche indiscutablement pour Ségolène Royal.
François Bayrou a introduit sa conférence de presse par un constat sévère de la situation politique, sociale et économique de notre pays. «Notre démocratie est malade», a martelé le Président de l’UDF, «malade de la crise de la Justice, malade du manque de séparation des pouvoirs, malade des collusions entre les hommes politiques et les médias… Il est temps de reconstruire notre démocratie», a scandé François Bayrou qui poursuit : «Le tissu social est déchiré», et de lister les problèmes : «accroissement du nombre de travailleurs pauvres et des discriminations, accroissement des tensions entre policiers et jeunes, entre travailleurs et chômeurs». François Bayrou a tenu aussi à dénoncer «la situation de doute dans laquelle se trouve l’école». Après les thèmes de la démocratie et du tissu social, le troisième homme a abordé celui de la croissance économique et du pouvoir d’achat.
Bayrou dénonce le «goût de la menace» de Nicolas Sarkozy
Quelques instants plus tard, le temps est venu pour lui de «pointer» les insuffisances des deux finalistes (…).
Lire la suite de notre compte-rendu sur www.rénovation-démocratique.org
François Bayrou a introduit sa conférence de presse par un constat sévère de la situation politique, sociale et économique de notre pays. «Notre démocratie est malade», a martelé le Président de l’UDF, «malade de la crise de la Justice, malade du manque de séparation des pouvoirs, malade des collusions entre les hommes politiques et les médias… Il est temps de reconstruire notre démocratie», a scandé François Bayrou qui poursuit : «Le tissu social est déchiré», et de lister les problèmes : «accroissement du nombre de travailleurs pauvres et des discriminations, accroissement des tensions entre policiers et jeunes, entre travailleurs et chômeurs». François Bayrou a tenu aussi à dénoncer «la situation de doute dans laquelle se trouve l’école». Après les thèmes de la démocratie et du tissu social, le troisième homme a abordé celui de la croissance économique et du pouvoir d’achat.
Bayrou dénonce le «goût de la menace» de Nicolas Sarkozy
Quelques instants plus tard, le temps est venu pour lui de «pointer» les insuffisances des deux finalistes (…).
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j'ai regardé et écouté avec intérêt sa conférence.
je dois avouer, grand exercice de style !
Ni-Ni mais je matraque sur le moins pire des deux finalistes, et faites votre choix d'électeur. très habile, je vous respecte, moi mon choix est presque fait, entre 2 programme désastreux, je prendrais le moins pire sauf si entre temps on me démontre le meilleur.
j'ai bien aimé certains mouchages de journaleux qui ne méritent pas leur carte, tant on sent dans leurs questions leur tendance...
je dois avouer, grand exercice de style !
Ni-Ni mais je matraque sur le moins pire des deux finalistes, et faites votre choix d'électeur. très habile, je vous respecte, moi mon choix est presque fait, entre 2 programme désastreux, je prendrais le moins pire sauf si entre temps on me démontre le meilleur.
j'ai bien aimé certains mouchages de journaleux qui ne méritent pas leur carte, tant on sent dans leurs questions leur tendance...
Bayrou dénonce le «goût de la menace» de Nicolas Sarkozy
Lors de sa conférence de presse, mercredi 25 avril, François Bayrou a dénoncé la «proximité de Nicolas Sarkozy avec les médias», «son tempérament qui accentuera les déchirures du tissu social» et, plus encore, «son goût de la menace».
François Bayrou a tiré à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse. Il a été plus conciliant avec la candidate socialiste qui, selon lui, «paraît mieux intentionnée sur la rénovation de la vie politique, mais son programme multiplie les interventions de l’État qui sont inadaptées au contexte actuel».
François Bayrou a tiré à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse. Il a été plus conciliant avec la candidate socialiste qui, selon lui, «paraît mieux intentionnée sur la rénovation de la vie politique, mais son programme multiplie les interventions de l’État qui sont inadaptées au contexte actuel».
Sarkozy lui a proposé une "alliance" anti-Chirac !
Sud-Ouest diffuse un enregistrement dans lequel le leader de l'UDF raconte avoir refusé une "alliance" contre Jacques Chirac, proposée par le leader de l'UMP en 2004.
Le quotidien Sud-Ouest révèle mercredi 25 avril que François Bayrou lui a confié avoir refusé, en février 2004, "une alliance contre Chirac" proposée par Nicolas Sarkozy, et ne plus avoir parlé depuis au président de l'UMP. François Bayrou a donné cette information à Sud-Ouest le 16 mars dernier, lors d'une interview devant un panel de cinq lecteurs, cinq journalistes et plusieurs invités. L'extrait peut être écouté sur le site Internet de Sud-Ouest.
Interrogé sur cette information lors d'une conférence de presse un peu plus tard dans la journée de mercredi, François Bayrou a simplement répondu : "Je n'apprécie pas que ces propos aient été publiés sans mon assentiment." "On ne peut pas rencontrer plus différents que Nicolas Sarkozy et moi. Je n'ai pas parlé avec lui depuis trois ans", confiait alors François Bayrou lors de cet entretien, avant d'expliquer les raisons de cette rupture de relations.
"Nicolas Sarkozy venait d'être élu à la tête de l'UMP. Le dimanche suivant, il me fait inviter chez Jacques Chancel (...) et Sarkozy me dit: "'Je te propose une alliance contre Chirac. On va faire les jeunes et on va le démoder, lui qui est vieux. On va lui faire la guerre, et au bout du compte, on fait alliance contre Chirac'". "Je lui dis: 'ça ne m'intéresse pas. Je ne veux pas faire d'alliance avec toi. Je ne veux pas faire d'alliance contre Chirac sur le critère de l'âge. Cela ne me ressemble pas. Alors tu fais ce que tu veux, mais moi, je ne le ferai pas. "Depuis, en effet, il y a comme un froid entre nous", a déclaré le président de l'UDF.
Jacques Chancel a confirmé la rencontre de deux heures entre les deux hommes dans la bibliothèque de sa maison, à Adast, mais a indiqué qu'il ignorait ce que les deux hommes s'étaient dit.
Selon le journaliste qui signe l'article de Sud-Ouest, François Bayrou avait expressément demandé la veille de la parution de l'entretien, que ces "propos off" ne soient pas utilisés. Mais le quotidien estime que, "aujourd'hui, ces confidences prennent tout leur sens". Au cours des derniers mois, François Bayrou a fait ces mêmes confidences à plusieurs reprises devant des journalistes, en les invitant à chaque fois à ne pas les publier.
(Source : www.nouvelobs.com)
Le quotidien Sud-Ouest révèle mercredi 25 avril que François Bayrou lui a confié avoir refusé, en février 2004, "une alliance contre Chirac" proposée par Nicolas Sarkozy, et ne plus avoir parlé depuis au président de l'UMP. François Bayrou a donné cette information à Sud-Ouest le 16 mars dernier, lors d'une interview devant un panel de cinq lecteurs, cinq journalistes et plusieurs invités. L'extrait peut être écouté sur le site Internet de Sud-Ouest.
Interrogé sur cette information lors d'une conférence de presse un peu plus tard dans la journée de mercredi, François Bayrou a simplement répondu : "Je n'apprécie pas que ces propos aient été publiés sans mon assentiment." "On ne peut pas rencontrer plus différents que Nicolas Sarkozy et moi. Je n'ai pas parlé avec lui depuis trois ans", confiait alors François Bayrou lors de cet entretien, avant d'expliquer les raisons de cette rupture de relations.
"Nicolas Sarkozy venait d'être élu à la tête de l'UMP. Le dimanche suivant, il me fait inviter chez Jacques Chancel (...) et Sarkozy me dit: "'Je te propose une alliance contre Chirac. On va faire les jeunes et on va le démoder, lui qui est vieux. On va lui faire la guerre, et au bout du compte, on fait alliance contre Chirac'". "Je lui dis: 'ça ne m'intéresse pas. Je ne veux pas faire d'alliance avec toi. Je ne veux pas faire d'alliance contre Chirac sur le critère de l'âge. Cela ne me ressemble pas. Alors tu fais ce que tu veux, mais moi, je ne le ferai pas. "Depuis, en effet, il y a comme un froid entre nous", a déclaré le président de l'UDF.
Jacques Chancel a confirmé la rencontre de deux heures entre les deux hommes dans la bibliothèque de sa maison, à Adast, mais a indiqué qu'il ignorait ce que les deux hommes s'étaient dit.
Selon le journaliste qui signe l'article de Sud-Ouest, François Bayrou avait expressément demandé la veille de la parution de l'entretien, que ces "propos off" ne soient pas utilisés. Mais le quotidien estime que, "aujourd'hui, ces confidences prennent tout leur sens". Au cours des derniers mois, François Bayrou a fait ces mêmes confidences à plusieurs reprises devant des journalistes, en les invitant à chaque fois à ne pas les publier.
(Source : www.nouvelobs.com)



Le spectacle continue, mais je trouve que Bayrou - pour une fois - s'en tire bien (je dirais même avec un certain panache) face à la royale carpette et le sarko forcing... Je dirais même qu'il a donné à ses courtisans une certaine leçon de dignité. Aujourd'hui, il est légèrement remonté dans mon estime (j'en suis la première étonnée !!!).
Il ne pouvait plus revenir en arrière, tout du moins publiquement, donc cette décision s'imposait d'elle-même.oui super, il s'en tire bien et avec panache.
la position n'était pas évidente à assumer.
Nous savons bien que c'est la façon dont l'UDF (ou parti democrate?) va se comporter pendant les élections legislatives qui va asseoir sa crédibilité ou non. Et on verra à cette occasion si le vote pour Bayrou était un vote opportuniste ou un vote de conviction.
Vote opportuniste ?
Qu'entends-tu par "vote opportuniste"…
C'est vachement péjoratif… pour celles et ceux qui ont voté pour Bayrou ?
L'opportunisme sous-entend que ses électeurs avaient autre chose à gagner que de tout simplement voter pour le candidat qu'il voulait voir au second tour.
Je pense pour ma part que celles et ceux qui ont voté Bayrou l'ont fait par conviction, face aux deux formations politiques qui se partagent le pouvoir depuis tant de temps.
Certes, l'UDF est dans la majorité présidentielle, mais elle n'a - pour ainsi dire - aucun pouvoir puisque l'UMP dispose d'une majorité ABSOLUE à l'Assemblée nationale.
Certes, quelques ministres centristes (ou anciennement centristes, comme Borloo) siégent au gouvernement, comme des ministres communistes ou Verts ont participé à des gouvernements socialistes, du temps de la majorité plurielle.
Les hommes (et les femmes, évidemment) évoluent au fil de leur parcours politique. Les uns passent de l'extrême gauche au PS, comme Julien Dray. Les autres de l'UDF à l'UMP ou à l'extrême droite, comme de Villiers.
On ne peut donc pas faire de généralités…
Bayrou est à droite, notamment sur le thème de l'économie. Mais, c'est certainement le plus social-démocrate de nos hommes politiques.
Et je pense qu'une grande majorité de ses électeurs penchent en faveur d'une social-démocratie à la française… assumée.
Bon, maintenant, se pose la question qui nous taraude toutes et tous… Comment va se comporter son électorat au second tour ?
C'est vachement péjoratif… pour celles et ceux qui ont voté pour Bayrou ?
L'opportunisme sous-entend que ses électeurs avaient autre chose à gagner que de tout simplement voter pour le candidat qu'il voulait voir au second tour.
Je pense pour ma part que celles et ceux qui ont voté Bayrou l'ont fait par conviction, face aux deux formations politiques qui se partagent le pouvoir depuis tant de temps.
Certes, l'UDF est dans la majorité présidentielle, mais elle n'a - pour ainsi dire - aucun pouvoir puisque l'UMP dispose d'une majorité ABSOLUE à l'Assemblée nationale.
Certes, quelques ministres centristes (ou anciennement centristes, comme Borloo) siégent au gouvernement, comme des ministres communistes ou Verts ont participé à des gouvernements socialistes, du temps de la majorité plurielle.
Les hommes (et les femmes, évidemment) évoluent au fil de leur parcours politique. Les uns passent de l'extrême gauche au PS, comme Julien Dray. Les autres de l'UDF à l'UMP ou à l'extrême droite, comme de Villiers.
On ne peut donc pas faire de généralités…
Bayrou est à droite, notamment sur le thème de l'économie. Mais, c'est certainement le plus social-démocrate de nos hommes politiques.
Et je pense qu'une grande majorité de ses électeurs penchent en faveur d'une social-démocratie à la française… assumée.
Bon, maintenant, se pose la question qui nous taraude toutes et tous… Comment va se comporter son électorat au second tour ?
que vont faire les électeurs de Bayrou?
Que vont faire les électeurs de Bayrou ? ben c’est simple, on le saura le jour des résultats
A mon avis :
La moitié de son électorat va retourner au bercail, c’est-à-dire, 25% au Ps et 25% à UMP
L’autre moitié restante :
Ils vont attendre les signes que vont donner leur chef
- déjà ils ne voteront pas Sarko
- vont-ils voté blanc ? là est la question ?
Ces indécis ne font plus que 9% de l’électorat du 1er tour, c’est-à-dire moins que la gauche qui n’a pas voté SR et qui elle aussi ne doit pas se désister (ne pas les oublier, leur voix va peser aussi) et les voix de Lepen !
Donc à relativiser, seules les voix des indécis de Bayrou vont peser autant que les autres !
Et puis de toute façon, toutes les voix vont compter, c’est évident !

A mon avis :
La moitié de son électorat va retourner au bercail, c’est-à-dire, 25% au Ps et 25% à UMP
L’autre moitié restante :
Ils vont attendre les signes que vont donner leur chef
- déjà ils ne voteront pas Sarko
- vont-ils voté blanc ? là est la question ?
Ces indécis ne font plus que 9% de l’électorat du 1er tour, c’est-à-dire moins que la gauche qui n’a pas voté SR et qui elle aussi ne doit pas se désister (ne pas les oublier, leur voix va peser aussi) et les voix de Lepen !
Donc à relativiser, seules les voix des indécis de Bayrou vont peser autant que les autres !
Et puis de toute façon, toutes les voix vont compter, c’est évident !
Phénomène intéressant en effet…
On peut aussi rappeler que 92% des députés ont voté en faveur du projet de Constitution européenne.
55% des Françaises et Français l'ont rejeté !!!!

55% des Françaises et Français l'ont rejeté !!!!

C'est une expression que j'ai repris à l'inénarrable De RobienQu'entends-tu par "vote opportuniste"…
C'est vachement péjoratif… pour celles et ceux qui ont voté pour Bayrou ?

Tout le monde fait comme si le vote pour Bayrou était un soutien à sa conception du "ni-ni".
Mais dans quelle mesure l'est il vraiment?
Je me suis déja exprimé sur ce sujet.
Je suis convaincu que parmi les électeurs qui ont voté pour Bayrou, un certain nombre l'ont bien fait par opportunisme, c'est à dire, qu'ils n'ont vu qu'en Bayrou , la seule personne qui serait en mesure de battre Sarkozy au deuxième tour, parce qu'ils n'ont pas confiance en S.R (pour certains il s'agit de machisme) pour y parvenir.
Il faut dire que les sondages ont bien aidé à faire naitre cette idée dans la tête des électeurs.