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Qualifiant le recours au chômage partiel en 2009 de « chômage doré », le PDG lance : « Ca a été du vol pour l’Etat et les entreprises. On vole l’Etat et on vole les gens qui travaillent tous les jours. Les salariés ont pris de mauvaises habitudes avec le chômage partiel
Pour pouvoir comprendre le terme chomage doré, il faut revenir a 2009 : alors que le groupe AB Volvo licencie a tour de bras, le président de Renault Trucks décide de ne pas licencier et de mettre en place le chomage partiel.
Pourquoi doré? Parce que même en restant chez sois, les salariés touchaient environ 96% de leur salaire, en pouvant de plus exercer une autre activité s'il en avaient l'envie.
On peut donc comprendre son amertume d'avoir autant de personnes absentes, alors que la norme est de l'ordre de 3.5%.
Tout le monde n'est pas malade, donc certains abusent, et le patron, bon latin au sang chaud qu'il est, l'exprime d'une manière assez peu convensionelle, vous en conviendrez...
Et alors ? 96 % d'un salaire de prolo chez Renault, ça a quelque chose de doré ?? Pour pouvoir comprendre le terme prolo, il n'a qu'à prendre leur place... Il publie ses revenus sans rien oublier et on verra qui abuse...
Parce que même en restant chez sois, les salariés touchaient environ 96% de leur salaire, en pouvant de plus exercer une autre activité s'il en avaient l'envie.
Là, je suis très sceptique...et sur le montant et surtout sur la possibilité d'exercer un autre travail.
Et il gagnait combien ce vieux rogaton, combien d'années de smic en un mois ? Il se prendrait pour dieu, pourvoyeur de pain des pauvres pour un peu !
Pour les entreprises relevant de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 21 février 1968 sur l’indemnisation du chômage partiel (commerce, industrie…) modifié par l’ANI du 2 octobre 2009, le montant de l’indemnité horaire est égal à 60 % de la rémunération horaire brute (article 4 de l’ANI) basée sur l’assiette congés payés avec un minimum de 6,84 € par heure. Cette somme inclut le montant de d’allocation spécifique de chômage partiel. Le complément est pris en charge par l’employeur.
Les allocations de chômage partiel sont versées par l’employeur à l’échéance normale de la paie. L’État rembourse à l’entreprise le montant de l’allocation spécifique (3,84 ou 3,33 € par heure selon la taille de l’entreprise à compter du 1er janvier 2009). Un contingent annuel d’heures indemnisables au titre du chômage partiel est fixé, par salarié, pour l’année 2010, à 1 000 heures pour l’ensemble des branches professionnelles (Arr. du 31 décembre 2009 cité en référence).
Le chômage partiel ne peut excéder six semaines, alors si le salarié décide de refaire les peintures, c'est son souci.