On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Heidemarie Schwermer, le choix d'une vie sans argent
Jamais Heidemarie Schwerner n'aurait crû pouvoir tenir si longtemps sans argent. Pourtant, ce qui ne devait être qu'une expérience de douze mois est devenu son mode de vie depuis quinze ans.
Maquillage discret, pull en coton rose bonbon et collier de perles synthétiques : difficile d'imaginer que cette Allemande de 69 ans, aux traits élégants et au sourire chaleureux, n'a pas dépensé un sou depuis des années.
"Abandonner l'argent m'a apporté une qualité de vie, une richesse intérieure et la liberté", explique-t-elle.
Rien ne semblait la prédestiner à adopter un style de vie si radicalement éloigné de la société de consommation, hormis peut-être ses premières années.
Née pendant la Seconde guerre mondiale en Prusse orientale, ancien territoire allemand séparé du reste du pays par le couloir de Dantzig, elle s'est retrouvée à deux ans dans le flot des expulsés par les troupes russes. Sa famille est arrivée démunie en Allemagne. "J'ai vu comment on était considéré comme des moins que rien quand on n'avait ni possessions ni argent", raconte-t-elle.
A la fin des années 1960, elle passe un an au Chili. "Là, j'ai vu la grande pauvreté", se remémore cette ancienne institutrice.
http://actu.orange.fr/une/heidemarie-sc ... 86742.html
Pour tous ceux qui pensent que le travail rend libre et qu'on ne peut pas vivre sans argent si l'on ne travaille pas.
Pour les détracteurs du revenu d'existence!
Jamais Heidemarie Schwerner n'aurait crû pouvoir tenir si longtemps sans argent. Pourtant, ce qui ne devait être qu'une expérience de douze mois est devenu son mode de vie depuis quinze ans.
Maquillage discret, pull en coton rose bonbon et collier de perles synthétiques : difficile d'imaginer que cette Allemande de 69 ans, aux traits élégants et au sourire chaleureux, n'a pas dépensé un sou depuis des années.
"Abandonner l'argent m'a apporté une qualité de vie, une richesse intérieure et la liberté", explique-t-elle.
Rien ne semblait la prédestiner à adopter un style de vie si radicalement éloigné de la société de consommation, hormis peut-être ses premières années.
Née pendant la Seconde guerre mondiale en Prusse orientale, ancien territoire allemand séparé du reste du pays par le couloir de Dantzig, elle s'est retrouvée à deux ans dans le flot des expulsés par les troupes russes. Sa famille est arrivée démunie en Allemagne. "J'ai vu comment on était considéré comme des moins que rien quand on n'avait ni possessions ni argent", raconte-t-elle.
A la fin des années 1960, elle passe un an au Chili. "Là, j'ai vu la grande pauvreté", se remémore cette ancienne institutrice.
http://actu.orange.fr/une/heidemarie-sc ... 86742.html
Pour tous ceux qui pensent que le travail rend libre et qu'on ne peut pas vivre sans argent si l'on ne travaille pas.
Pour les détracteurs du revenu d'existence!
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Les commentaires à la suite de l'article sont assez lapidaires... mais pourtant sensés.
Enfin tant mieux pour elle si elle a autant d'amis pour la loger, si elle n'a pas de souci de santé à son âge mais trouve de quoi s'habiller, se maquiller discrètement.
En fait, si on n'avait pas de loyer aussi élevé on pourrait y arriver. Je ne demande rien de plus que d'être logée, pouvoir me nourrir et me laver et bien sûr ma bibliothèque.
Enfin tant mieux pour elle si elle a autant d'amis pour la loger, si elle n'a pas de souci de santé à son âge mais trouve de quoi s'habiller, se maquiller discrètement.
En fait, si on n'avait pas de loyer aussi élevé on pourrait y arriver. Je ne demande rien de plus que d'être logée, pouvoir me nourrir et me laver et bien sûr ma bibliothèque.

Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Desolé! Je trouvais que cela valait le coup d'en parler pour tous les frimeurs qui pensent que nous ne pouvons pas vivre sans le système!tybi a écrit :0romain23
tu m'as devancé
En fait, si on n'avait pas de loyer aussi élevé on pourrait y arriver. Je ne demande rien de plus que d'être logée, pouvoir me nourrir et me laver et bien sûr ma bibliothèque.

C'est sur ! maguy, c'est bien le loyer qui nous plombe! Mais etre constamment chez les autres, je ne suis pas sure que cela me conviendrait! Une tente, toute seule sur le plateau de millevaches m'irait mieux!Au moins, j'aurai de l'eau moins cher (10 € le m3)que dans un appart!
J'envisageais pour mes vieux jours , une chambre meublée quelques part et passer mes journées à l'immense mediathèque (Bibliothèque nationale decentralisée)de ma ville, et juste rentrer le soir pour dormir!
Je ne suis pas sure , non plus que dans la france actuelle, envieuse et mesquine, il puisse y avoir autant de reseaux que cette dame!
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
En ce qui me concerne, je suis certaine que non ! Si je dois passer 2 ou 3 jours chez les autres, je suis trop mal à l'aise.Mais etre constamment chez les autres, je ne suis pas sure que cela me conviendrait!
C'est peut-être une question de taille de ville plutôt que de la France actuelle.e ne suis pas sure , non plus que dans la france actuelle, envieuse et mesquine, il puisse y avoir autant de reseaux que cette dame!
En Allemagne, lorsqu'ils construisaient une maison, il y avait très souvent une sorte de petit studio indépendant avec propre salle-de-bain pour l'enfant, lorsqu'il grandissait. Et on pouvait louer sans trop de problème chez l'habitant, chose plus rare chez nous.
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Bjr. Vivre sans argent, ou vivre sans travailler? Ce n'est pas la même question.
Vivre avec peu d'argent, oui, c'est possible. Et chacun(e) s'en accommode plus ou moins bien. Vivre sans argent ne parait pas possible. La satisfaction des besoins vitaux nécessite un minimum d'argent. Certaines personnes peuvent être, par exemple, sous dépendance de tiers qui les assistent (et donc n'ont pas besoin d'argent). Ça existe, en effet. S'il s'agit d'une personne indépendante sur le plan économique, c'est que la personne a eu de l'argent à un moment (par le biais du travail, d'une rente ou d'un héritage).
Vivre sans argent, non, cela ne me parait pas possible! Hormis un ermite en autarcie totale? Peut-être! lol Même dans ce cas, il y a des échanges avec l'extérieur pour troquer des produits nécessaires à la survie.
Vivre sans travailler. C'est le cas de millions de chômeurs. Donc oui, c'est possible! Et j'ai envie d'écrire "et heureusement"! Heureusement que la vie continue et s'organise pour les privés d'emploi. Il y a des personnes qui n'ont jamais travaillé de leur vie et des retraités qui ne travaillent plus. Il y a une vie hors travail, oui!
Vivre sans travail n'est pas vivre sans activité.
La question de fond me parait être celle du choix. Les chômeurs subissent une situation de non emploi (hormis quelques rares cas de chômeurs volontaires, ça peut exister, en effet). Ils (et je peux dire "nous") ne sont pas pas dans une posture de libre choix. Ne pas vouloir travailler, faire le choix de vivre chichement, ce n'est pas la même chose que de ne pas pouvoir travailler. Et réduire son budget par choix n'est certes pas la même chose que d'être économe par nécessité!
Vivre avec peu d'argent, oui, c'est possible. Et chacun(e) s'en accommode plus ou moins bien. Vivre sans argent ne parait pas possible. La satisfaction des besoins vitaux nécessite un minimum d'argent. Certaines personnes peuvent être, par exemple, sous dépendance de tiers qui les assistent (et donc n'ont pas besoin d'argent). Ça existe, en effet. S'il s'agit d'une personne indépendante sur le plan économique, c'est que la personne a eu de l'argent à un moment (par le biais du travail, d'une rente ou d'un héritage).
Vivre sans argent, non, cela ne me parait pas possible! Hormis un ermite en autarcie totale? Peut-être! lol Même dans ce cas, il y a des échanges avec l'extérieur pour troquer des produits nécessaires à la survie.
Vivre sans travailler. C'est le cas de millions de chômeurs. Donc oui, c'est possible! Et j'ai envie d'écrire "et heureusement"! Heureusement que la vie continue et s'organise pour les privés d'emploi. Il y a des personnes qui n'ont jamais travaillé de leur vie et des retraités qui ne travaillent plus. Il y a une vie hors travail, oui!
Vivre sans travail n'est pas vivre sans activité.
La question de fond me parait être celle du choix. Les chômeurs subissent une situation de non emploi (hormis quelques rares cas de chômeurs volontaires, ça peut exister, en effet). Ils (et je peux dire "nous") ne sont pas pas dans une posture de libre choix. Ne pas vouloir travailler, faire le choix de vivre chichement, ce n'est pas la même chose que de ne pas pouvoir travailler. Et réduire son budget par choix n'est certes pas la même chose que d'être économe par nécessité!
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Vivre sans argent ? Pas un rond ? Impossible... Cette dame a besoin d'argent pour vivre, même si ce n'est pas le sien... De dire "je vis chez les autres" d'accord... Mais les autres payent, ce qui veut dire qu'elle ne vit pas sans argent mais avec l'argent des autres... Là il y a une sacrée nuance...
Vivre sans travailler ? Impossible aussi... Ne pas faire l'amalgame entre travail et emploi... Je n'ai pas d'emploi mais tous les jours je travaille... Faire sa vaisselle c'est travailler, cuisiner c'est travailler...
Vivre sans emploi ? Possible... Le problème étant que dans nos sociétés il faut au minimum un statut, qui peut être celui de chômeur. Après, ne pas avoir d'emploi ne semble pas bien compliqué de nos jours... C'est la vie qui va avec qui demande un talent d'équilibriste.
Un petit retour sur le problème des loyers : Je n'ai jamais voulu en payer, aujourd'hui j'ai la chance d'être propriétaire de ma bicoque, et j'ai toujours pensé que là était le principal levier de soumission, tant c'est un poste onéreux dans un budget. Pour être libre, la première des choses à faire est de trouver des solutions alternatives pour le logement... (Et pourquoi pas l'EDF, j'y pense de plus en plus...)
Vivre sans travailler ? Impossible aussi... Ne pas faire l'amalgame entre travail et emploi... Je n'ai pas d'emploi mais tous les jours je travaille... Faire sa vaisselle c'est travailler, cuisiner c'est travailler...
Vivre sans emploi ? Possible... Le problème étant que dans nos sociétés il faut au minimum un statut, qui peut être celui de chômeur. Après, ne pas avoir d'emploi ne semble pas bien compliqué de nos jours... C'est la vie qui va avec qui demande un talent d'équilibriste.
Un petit retour sur le problème des loyers : Je n'ai jamais voulu en payer, aujourd'hui j'ai la chance d'être propriétaire de ma bicoque, et j'ai toujours pensé que là était le principal levier de soumission, tant c'est un poste onéreux dans un budget. Pour être libre, la première des choses à faire est de trouver des solutions alternatives pour le logement... (Et pourquoi pas l'EDF, j'y pense de plus en plus...)
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Tout fait d'accord on ne peut malheureusement pas vivre sans argent. Il en faut pour avoir de quoi s'éclairer ... Manger ... Garder sa nourriture au frais ... Se laver ...
Sans emploi on pourrait vivre car on peut travailler à son jardin et ne pas être en stress dans une usine...
A différence que l'usine procure une aumône que le jardin procure de quoi manger...
J'avoue que sans l'amour de mon mari et l'affection de mes chats je ne pourrai supporter cette situation...
Mais chacun ses forces et faiblesses.
Sans emploi on pourrait vivre car on peut travailler à son jardin et ne pas être en stress dans une usine...
A différence que l'usine procure une aumône que le jardin procure de quoi manger...
J'avoue que sans l'amour de mon mari et l'affection de mes chats je ne pourrai supporter cette situation...
Mais chacun ses forces et faiblesses.
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Le titre — le choix d'une vie sans argent — est maladroit. Il est effectivement impossible de vivre totalement sans argent.
Pour être plus précis, il aurait fallu dire "le choix de la simplicité volontaire" ou "de la frugalité".
De même, on peut réduire son budget par obligation (chômage de longue durée, accident de parcours…) et découvrir, finalement, qu'on n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux, donc rejeter son mode de vie antérieur pour adopter un mode de vie frugal.
Rares sont les individus qui se lancent d'emblée dans la frugalité, car à la base notre société n'inculque pas cet état d'esprit, bien au contraire.
C'est plutôt par accident qu'on adopte la frugalité.
Ce qui compte, c'est d'avoir une "vie sociale" riche et épanouissante. Avoir un bon relationnel n'est pas une question d'argent.
Il y a des gens qui gagnent très bien leur vie et ont une "vie sociale" insatisfaisante, voire désastreuse, et se sentent seuls.
Clairement, la vraie richesse, c'est celle qu'on a au fond de soi, qu'on fait fructifier et qu'on partage avec d'autres (qu'on a choisis).

Pour être plus précis, il aurait fallu dire "le choix de la simplicité volontaire" ou "de la frugalité".
De même, on peut réduire son budget par obligation (chômage de longue durée, accident de parcours…) et découvrir, finalement, qu'on n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux, donc rejeter son mode de vie antérieur pour adopter un mode de vie frugal.
Rares sont les individus qui se lancent d'emblée dans la frugalité, car à la base notre société n'inculque pas cet état d'esprit, bien au contraire.
C'est plutôt par accident qu'on adopte la frugalité.
Ce qui compte, c'est d'avoir une "vie sociale" riche et épanouissante. Avoir un bon relationnel n'est pas une question d'argent.
Il y a des gens qui gagnent très bien leur vie et ont une "vie sociale" insatisfaisante, voire désastreuse, et se sentent seuls.
Clairement, la vraie richesse, c'est celle qu'on a au fond de soi, qu'on fait fructifier et qu'on partage avec d'autres (qu'on a choisis).
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Je partage assez. Sous réserve que la satisfaction des besoins primaires soient assurés. Je veux bien me sentir riche intérieurement si mon estomac est apaisé et si mon toit est assuré.superuser a écrit : La vraie richesse, c'est celle qu'on a au fond de soi, qu'on fait fructifier et qu'on partage avec d'autres (qu'on a choisis).
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Effectivement, c'est le minimum.
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
Mouii, mais la stricte satisfaction des besoins primaires (manger du pas cher, mais toujours les mêmes produits, avoir un toit, mais pas de chauffage, être habillé proprement mais toujours avec des occases), ça devient insupportable quand ça dure longtemps.Je partage assez. Sous réserve que la satisfaction des besoins primaires soient assurés. Je veux bien me sentir riche intérieurement si mon estomac est apaisé et si mon toit est assuré.
Même avec de vrais amis et la bibliothèque gratuite. Même avec Actu !
S'offrir un joli pull, un livre neuf, un vrai bon fromage de temps à autre c'est un luxe alors que cela devrait être un plaisir rare mais possible, même au RSA ou en ASS.
Il n'y a aucune raison que dans ce pays très riche quantité de gens se trouvent réduits à la portion congrue. Le minimum pourrait être un peu plus que le minimum.
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
La notion de minimum vital est en effet relative. Un bol de riz pourrait nous éviter la mort immédiate, certes. Serabeth introduit la notion de pauvreté resituée dans un contexte de société. Ne pas pouvoir accéder à des produits qui scellent l'appartenance à une communauté de citoyens est une situation potentiellement génératrice de frustration. Faire le choix de ne pas acheter de beefsteak (pour des raisons d'option de diététique alimentaire par exemple) n'est pas la même chose que de ne pas pouvoir s’offrir un beefsteak.
L'appartenance à la communauté des pairs et paires citoyen(ne)s ne passe pas que par la simple satisfaction des besoins vitaux. Non, on ne meurt pas de faim en France (à la différence d'autres pays dans le monde). On meurt potentiellement de disqualification sociale, de défaut de place, d’insidieuse marginalisation. Et oui, la possession d'un certain nombre de biens de consommations (téléphone portable, ordinateur, voiture par exemple) signent aussi une forme d'insertion. Non, on ne meurt pas si on a pas de téléphone ou d’ordinateur. Et pour autant ce sont aussi des objets qui nous relient au monde. Faudrait il être exclu de tout et de tous?
Et vouloir avoir une apparence digne est bien légitime.
La pauvreté est relative à un contexte. Avec 450 € par mois, par exemple, on est pauvre en France.
Cela m'évoque une situation vécue où, ne pouvant acheter un ou deux poireaux pour faire une soupe, j'ai arpenté les abords des fossés en quête d'orties. Je connais un peu les plantes, oui. Je peux vous assurer que la soupe aux orties a eu ce jour là un goût d'amertume que je n'oublierais jamais. Cueillir des herbes par plaisir de la quête, n'a rien à voir avec la recherche de baies pour se nourrir. J'en ai fait l'expérience. Et le vérifie aujourd'hui encore.
Les discours prônant le "vivre sans argent" de la part de gens pour lesquels ça tombe tous les mois m'amusent follement!
C'est un peu comme le "achetez bio et local". Oui, ma dernière pomme vient du Chili. C'est vrai. C'est la seule que j'ai pu acheter.
L'appartenance à la communauté des pairs et paires citoyen(ne)s ne passe pas que par la simple satisfaction des besoins vitaux. Non, on ne meurt pas de faim en France (à la différence d'autres pays dans le monde). On meurt potentiellement de disqualification sociale, de défaut de place, d’insidieuse marginalisation. Et oui, la possession d'un certain nombre de biens de consommations (téléphone portable, ordinateur, voiture par exemple) signent aussi une forme d'insertion. Non, on ne meurt pas si on a pas de téléphone ou d’ordinateur. Et pour autant ce sont aussi des objets qui nous relient au monde. Faudrait il être exclu de tout et de tous?
Et vouloir avoir une apparence digne est bien légitime.
La pauvreté est relative à un contexte. Avec 450 € par mois, par exemple, on est pauvre en France.
Cela m'évoque une situation vécue où, ne pouvant acheter un ou deux poireaux pour faire une soupe, j'ai arpenté les abords des fossés en quête d'orties. Je connais un peu les plantes, oui. Je peux vous assurer que la soupe aux orties a eu ce jour là un goût d'amertume que je n'oublierais jamais. Cueillir des herbes par plaisir de la quête, n'a rien à voir avec la recherche de baies pour se nourrir. J'en ai fait l'expérience. Et le vérifie aujourd'hui encore.
Les discours prônant le "vivre sans argent" de la part de gens pour lesquels ça tombe tous les mois m'amusent follement!
C'est un peu comme le "achetez bio et local". Oui, ma dernière pomme vient du Chili. C'est vrai. C'est la seule que j'ai pu acheter.
Re: On peut vivre sans argent, mais pas sans amour!
C'est vrai les filles tout le monde a raison et c'est bien triste
Dommage, quand j'ai été au chômage longue durée, j'ai pris 15 kg en à peine un an, situation nouvelle pour moi et obligation de racheter un tas de trucs et de filer pratiquement toute mon armoire à des copines ou à des assoc'.
Bon, c'est pas grave.
Il n'y a même pas d'orties à glaner par ici.

Le seul truc qui me manque vraiment, c'est un bon fromage, mon péché mignon. Les pulls j'en ai plus que de raison, les livres achetés... dans les 500S'offrir un joli pull, un livre neuf, un vrai bon fromage de temps à autre c'est un luxe

Dommage, quand j'ai été au chômage longue durée, j'ai pris 15 kg en à peine un an, situation nouvelle pour moi et obligation de racheter un tas de trucs et de filer pratiquement toute mon armoire à des copines ou à des assoc'.
Bon, c'est pas grave.
C'est très juste. On s'en sépare aussi, de la même façon qu'on se sépare d'"amis" qui ne vous appréciaient qu'en fonction des invitations/cadeaux donnés. Ce n'est pas un sacrifice, enfin pour moi, j'essaie toujours de rester équilibrée même dans mes relations.On meurt potentiellement de disqualification sociale, de défaut de place, d’insidieuse marginalisation.
Oui, marrant quand on habite Paris... un peu louche aussi quand on voit les têtes de gondole de supermarchés qui vendent du "bio" quand les surfaces bio représentent à peine 3% des terres cultivablesC'est un peu comme le "achetez bio et local"

Il n'y a même pas d'orties à glaner par ici.