En savoir un peu plus sur les hommes politiques

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victorine83

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Message par victorine83 »

L'affaire Jack Lang

Extraits :
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Il y a quelques mois, Jack Lang se serait bien vu candidat. Mais il lui faut un tremplin. Un livre. Lang veut quelque chose de « punchy ». Il prévient l’éditeur (Bernard Pascuito) : pas de langue de bois. Le pensum, à base d’entretiens, s’appellera « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi ». Un peu présomptueux, donc. Mais bon. Admettons. Admettons qu’on ait toujours voulu savoir quelque chose sur lui. Nous sommes en avril...

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Sur l’expérience de Ségolène : « Elle n’en a aucune, ni à l’international, ni dans un grand ministère. » Sur sa méthode : « On ne peut pas jouer uniquement de son charme, ne rien dire, et espérer devenir présidente. » Lang en profite pour envoyer Pascuito à l’IMEC pour retrouver des lettres maladroites, signées Royal, au temps où elle était ministre. Espérant que l’affaire ferait du tort à la candidate.

[...]

Pascuito découvre peu à peu le personnage. « Il m’avait cité cette phrase de Mitterrand : « Méfiez-vous des journalistes, ils sont serviles et moutonniers. » A la relecture, il l’a retirée. » Lang s’énerve quand Pascuito le questionne sur son appartement de la place des Vosges et sa maison du Lubéron. « Son grand-père était un industriel qui avait énormément d’argent, et la plus grosse baraque de Nancy. Lang ne faisait pas mystère de sa fortune, mais ça l’ennuyait qu’on en parle. Il disait toujours : ma petite maison, mon petit appartement. Il a eu un jour cette phase inouïe : « C’est une toute petite maison. Elle est tellement petite que quand j’y suis avec ma femme et mes deux petites filles, on ne peut inviter personne. C’est une maison de nains. » Une maison de nains qui fait quand même 190 mètres carrés. » Lang n’est pas plus à l’aise avec son appartement de la place des Vosges : « Je déteste les dîners en ville, je ne sors jamais », déclare-t-il à Pascuito. « J’adore faire à manger dans ma petite cuisine. » Là encore, l’éditeur s’étonne : « Il m’a dit que l’appartement faisait 175 mètres carrés, mais son conseiller m’a avoué que Pierre Bergé avait exactement le même à l’étage au-dessus, et qu’il mesurait dans les 250. » Un peu gênant, quand on fait les marchés à taux de chômage élevé, dans ce Pas-de-Calais que Lang représente…

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Désormais, Lang est aux abonnés absents. Il demande que Pascuito retravaille le texte, dont il avait pourtant déjà relu et accepté les deux tiers en juin. L’éditeur s’exécute. Mais Lang traîne, rechigne, retarde. Il ne nomme pas un chat un chat. N’avoue pas encore qu’il n’est plus candidat. Lang, dit Pascuito, est d’ailleurs coutumier du fait. Selon l’éditeur, il aurait lâché plusieurs journalistes dont les biographies avaient fini par lui déplaire, dont celle de Philippe Boggio. « Lang avait commandé un livre sur lui à un journaliste américain qui devait sortir aux Editions du Rocher. Il était encore au Ministère de la Culture. Mais Lang n’était pas content du résultat. Il a fait racheter quelques milliers d’exemplaires, aux frais du Ministère. Lang, du reste, n’a jamais démenti. »

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Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, le moindre de leur caprice... au final, c'est nous qui payons !

Quant au retournement de veste, c'est vraiment pitoyable.
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