"où en es-tu de ta candidature chez B....... ?"
"je n'ai toujours aucune réponse, mais, c'est un peu court, seulement 4 jours sont passés ! Je profite que tu m'appelles pour te dire que j'ai appris par Françoise (la mère de mon beau-frère) qu'Emmanuelle venait de négocier sa démission à l'amiable avec son employeur parce qu'elle ne supporte plus l'ambiance, la suspicion et la pression que celui-ci met sur ses vendeuses" (pour info, elle est entrée en contrat d'apprentissage dans cette boîte il y a 4 ans et n'avait décroché un CDI que depuis septembre 2010).
"Ah bon, envoie une candidature spontanée !"
"Euh, tu sais j'hésite là ! Vu ce que Françoise m'a dit, je ne tiens pas à ajouter une expérience négative de plus au catalogue !"
"Tu sais l'emploi n'est pas rose de nos jours, il faut s'y faire. Tu devrais postuler ! Tu ne vas pas t'abstenir parce qu'une personne a eu une expérience négative dans cette entreprise !"
"Peut-être bien que si, très franchement j'ai la chance de savoir que les employés se font "harcelés", je ne vais pas allé me jeter bêtement dans la gueule du loup !" (d'autant que le contrat n'est que de 19 hebdomadaire payé au SMIC).
"Tu comptes rester encore combien de temps au chômage ?"
Question pertinente, mais, aussi drôle émanant de quelqu'un qui vit avec un compagnon qui n'a jamais tenu plus de deux mois dans un emploi (il a 40 ans) et est au chômage depuis 7 ans. Mieux vaut en sourire



En précisant que ma soeur m'incite à postuler dans le but non avoué, mais, clairement établi de ne pas avoir à me financer en cas de pépins. Ah la famille.