Quand on est précaire, on tends vers le prolétariat? La notion 'sans' est pénible pour nous, n'est ce pas? Déjà, étant chômeurs, on nous appelle des sans emplois. Si on a paumé nos papiers, il faut faire gaffe à Sarko : On le devient du jour au lendemain des Sans Papier.
Quand on n'a plus de domicile : des SDF : Sans Domicile Fixe près ou loin du Stade De France Quand notre FAI (fournisseur d'internet) ne nous attribue pas un IP Fixe, on devient des SIF : Sans IP Fixe, le FAI nous attribue un IP différent à chaque connexion à ActuChômage. Le pire c'est lorsqu'on est vraiement Sans Ressource ni RMI ni ASS. Le plus comique, je l'ai trouvé sur le net :
Ok, c'est pas un précaire, étant un Sans Accès Fixe, le voilà privé de liberté. Un Sans Liberté?A cause ou grâce au Wifi, un jeune homme de 20 ans s'est fait arrêter parcequ'il profitait de l'accès Wifi d'un bar sans consommer. Après 3 mois, il s'est garé devant la porte sans jamais y entrer. Forcément, le Loto lui dit rien mais adore des jeux vidéos en réseau sur le web! Excédé, la patronne a appelé Sarko qui a envoyé ses potes venir coffrer le pauvre pour 'vol de service'.
Eh oh sans blaque!
Que de sans donc, heureusement qu'il nous reste quand même un droit de vote pour 2007
Bon WE à toutes et à tous!