ARCACHON (Gironde) (Reuters) - Distancé dans un récent sondage par Ségolène Royal et pris à partie pour "l'évacuation tapageuse" du squat de Cachan, Nicolas Sarkozy a tenté de reprendre l'initiative sur l'immigration.
"J'ai fait mon devoir. Si le Parti socialiste est pour la régularisation de tout le monde, qu'il le dise !", a lancé le président de l'UMP lors d'une rencontre avec une "caravane" de son parti à Arcachon.
"Si madame Royal veut qu'on accepte en France tous les clandestins, qu'on leur trouve un logement, un travail, et que l'on adresse au monde entier le message que tout le monde peut venir n'importe comment et dans n'importe quelle condition en France, qu'elle le dise aux Français".
Le ministre de l'Intérieur, qui a réaffirmé son credo d'une "immigration choisie", lequel lui a valu de vives critiques de dirigeants africains, a affirmé qu'il y avait "des limites à la démagogie et à l'irresponsabilité".
Ségolène Royal, présidentiable du PS en tête des sondages, avait dénoncé samedi l'évacuation "tapageuse" de plusieurs centaines de squatters d'origine africaine à Cachan (Val-de-Marne).
"Organiser des mises en scène d'évacuation avec des caméras au mépris de la dignité humaine, je pense que c'est inacceptable et que ça ne peut pas grandir la France", a-t-elle déclaré.
L'élue PS a également souligné qu'une partie des personnes évacuées avaient un travail et occupaient des emplois dont ne veulent pas les Français.
"FAIRE APPLIQUER LA LOI"
Nicolas Sarkozy a répondu qu'entre 60 et 70 des immigrés évacués d'une ancienne résidence étudiante n'avaient pas de titre de séjour.
"Je dis que ceux qui n'ont pas de papiers n'ont pas vocation à demeurer en France. Moi, je suis là pour faire appliquer la loi et faire en sorte que ceux qui ont des papiers bénéficient de tous les droits afférant à la République française et que ceux qui n'ont pas de papiers soient raccompagnés chez eux. C'est la seule politique possible", a-t-il scandé.
Néanmoins, le président de l'UMP a affirmé qu'il n'y avait aucune tension avec Ségolène Royal. "Le débat est parfaitement naturel et il faut que chacun garde son calme", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait juste avant la rentrée politique de Ségolène Royal à la Fête de la rose, en Bourgogne, avait sans doute en tête le sondage Ifop créditant la présidentiable socialiste de 13 points d'avance en cas de duel à la présidentielle de 2007 (55% contre 42%).
Sa sortie à Arcachon, où il passe généralement ses vacances, l'a peut-être rassuré sur sa popularité.
Ce qui devait être une simple visite à la caravane de l'UMP a tourné pour Nicolas Sarkozy en bain de foule. "C'est un homme bien. Il est temps de faire place aux jeunes", criait une dame assurant avoir fait le déplacement depuis Bordeaux.
Même accueil à proximité du marché dominical, où d'autres supporters l'attendaient en compagnie d'Yves Foulon, le fidèle maire d'Arcachon et Hugues Martin, celui de Bordeaux.
ce serait donc ..possible, qu'on leur trouve un logement, un travail, et que
ah ,ben oui ,c'est possibleavaient un travail et occupaient des emplois dont ne veulent pas les Français.
c'est parce que les francais veulent pas que .....
ah ben a ..arcachon ,ya aucun doute qu'il est chez luiSa sortie à Arcachon, où il passe généralement ses vacances, l'a peut-être rassuré sur sa popularité
que d'honnetes bordelais travailleurs qui viennent claquer l'argent gagné a la sueur de leurs fronts dans des plateaux de fruits de mer pourris
ben vla ,nos politiques travaillent
