Si je comprends bienLe ministre de la Santé reçoit les chirurgiens libéraux en grève
AFP 02.08.2006 - 7:31
Le ministre de la Santé et les représentants des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens des cliniques privées, en grève depuis plus d'une semaine, se retrouvent mercredi pour tenter de trouver une solution au problème de la flambée des primes d'assurances et au contentieux tarifaire.
Le président Jacques Chirac a demandé mardi en Conseil des ministres que Xavier Bertrand "trouve rapidement une solution pérenne" à leurs problèmes, jugeant inacceptable que de jeunes médecins ne puissent exercer en raison de l'importance des primes d'assurance.
Après l'échec d'une première réunion, vendredi, M. Bertrand a promis des "propositions concrètes" mercredi. La rencontre se déroulera en deux temps: une première séance sur les assurances, qui débutera à 09H00, et une deuxième sur les tarifs, cette fois avec la participation de représentants de l'assurance maladie.
L'Union des chirurgiens de France (UCDF), le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) et l'Association des anesthésistes libéraux (AAL) ont entamé le 24 juillet une opération "France sans bloc opératoire" dans les cliniques privées. Ils pressent les pouvoirs publics d'arrêter des mesures pour stopper la hausse de leurs primes d'assurance (de 15.000 à 30.000 euros) et de répondre à leurs revendications tarifaires. Les trois syndicats attendent "des propositions écrites, concrètes et applicables immédiatement", ont-ils indiqué dans un communiqué commun mardi.
Sur le contentieux des primes d'assurance, le ministre devrait présenter un texte qui viendrait compléter un décret paru la semaine dernière concernant une aide de l'assurance maladie à la souscription d'une assurance en responsabilité civile moyennant un engagement individuel et volontaire en vue d'une amélioration des pratiques médicales. Le texte nouveau indexerait le montant de l'aide à la souscription d'une assurance sur le montant de la prime, selon les syndicats.
Ainsi serait réduit "le reste à charge" des praticiens, qui serait ramené "à un montant comparable à celui des autres spécialités des plateaux techniques lourds des cliniques, soit environ 5.000 euros" annuels, ont indiqué les syndicats. "L?assurance maladie s'interposerait ainsi entre obstétriciens-anesthésistes-chirurgiens et assureurs en prenant en charge la plus grande part des augmentations d'assurance", jugent-ils.
Sur les tarifs, Xavier Bertrand va proposer, selon eux, "une mesure de simplification et d'homogénéisation", qui va "dans le sens du respect des accords" d'août 2004 qui prévoyaient un rattrapage des tarifs de 25%, non intégralement appliqués selon les syndicats. Le ministre a aussi proposé qu'une mission confiée à l'Igas (affaires sociales) et à un chirurgien dresse fin août un bilan de l'évolution des tarifs.
Enfin doit être examinée ce mercredi la création d'un secteur dit "opératoire" commun aux spécialités exerçant dans les blocs opératoires, destiné "à apporter une souplesse tarifaire" aux praticiens ayant le titre d'ancien chef de clinique installés en secteur 1 (tarifs sécu) et voulant passer en secteur 2 (honoraires libres). Une façon d'aborder la question de la création d'un secteur dit "optionnel", inclus dans les accords d'août 2004 mais auquel le conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie s'oppose fermement.
Ces mesures pourraient conduire les syndicats à suspendre leur grève, à son dixième jour, alors que lundi le mouvement continuait de décliner selon la Direction des hôpitaux (Dhos) qui faisait état de 19,49% de grévistes (contre 29,4% le 25 juillet), avec 157 cliniques touchées sur 747.
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Entre l'unedic qui utilise l'argent de l'assurance chômage pour engraisser des boîtes privées et maintenant la sécu qui va participer aux bonnes affaires des assurances... ça commence à bien faire !
Tout ça, c'est du détournement de l'argent public et je ne comprends pas que personne ne soit en mesure de contrer ces abus.