Primes d'assurances prises en charge par la sécu !

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Modérateurs : superuser, Yves

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victorine83

Primes d'assurances prises en charge par la sécu !

Message par victorine83 »

Le ministre de la Santé reçoit les chirurgiens libéraux en grève
AFP 02.08.2006 - 7:31


Le ministre de la Santé et les représentants des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens des cliniques privées, en grève depuis plus d'une semaine, se retrouvent mercredi pour tenter de trouver une solution au problème de la flambée des primes d'assurances et au contentieux tarifaire.

Le président Jacques Chirac a demandé mardi en Conseil des ministres que Xavier Bertrand "trouve rapidement une solution pérenne" à leurs problèmes, jugeant inacceptable que de jeunes médecins ne puissent exercer en raison de l'importance des primes d'assurance.

Après l'échec d'une première réunion, vendredi, M. Bertrand a promis des "propositions concrètes" mercredi. La rencontre se déroulera en deux temps: une première séance sur les assurances, qui débutera à 09H00, et une deuxième sur les tarifs, cette fois avec la participation de représentants de l'assurance maladie.

L'Union des chirurgiens de France (UCDF), le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) et l'Association des anesthésistes libéraux (AAL) ont entamé le 24 juillet une opération "France sans bloc opératoire" dans les cliniques privées. Ils pressent les pouvoirs publics d'arrêter des mesures pour stopper la hausse de leurs primes d'assurance (de 15.000 à 30.000 euros) et de répondre à leurs revendications tarifaires. Les trois syndicats attendent "des propositions écrites, concrètes et applicables immédiatement", ont-ils indiqué dans un communiqué commun mardi.


Sur le contentieux des primes d'assurance, le ministre devrait présenter un texte qui viendrait compléter un décret paru la semaine dernière concernant une aide de l'assurance maladie à la souscription d'une assurance en responsabilité civile moyennant un engagement individuel et volontaire en vue d'une amélioration des pratiques médicales. Le texte nouveau indexerait le montant de l'aide à la souscription d'une assurance sur le montant de la prime, selon les syndicats.

Ainsi serait réduit "le reste à charge" des praticiens, qui serait ramené "à un montant comparable à celui des autres spécialités des plateaux techniques lourds des cliniques, soit environ 5.000 euros" annuels, ont indiqué les syndicats. "L?assurance maladie s'interposerait ainsi entre obstétriciens-anesthésistes-chirurgiens et assureurs en prenant en charge la plus grande part des augmentations d'assurance", jugent-ils.

Sur les tarifs, Xavier Bertrand va proposer, selon eux, "une mesure de simplification et d'homogénéisation", qui va "dans le sens du respect des accords" d'août 2004 qui prévoyaient un rattrapage des tarifs de 25%, non intégralement appliqués selon les syndicats. Le ministre a aussi proposé qu'une mission confiée à l'Igas (affaires sociales) et à un chirurgien dresse fin août un bilan de l'évolution des tarifs.

Enfin doit être examinée ce mercredi la création d'un secteur dit "opératoire" commun aux spécialités exerçant dans les blocs opératoires, destiné "à apporter une souplesse tarifaire" aux praticiens ayant le titre d'ancien chef de clinique installés en secteur 1 (tarifs sécu) et voulant passer en secteur 2 (honoraires libres). Une façon d'aborder la question de la création d'un secteur dit "optionnel", inclus dans les accords d'août 2004 mais auquel le conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie s'oppose fermement.

Ces mesures pourraient conduire les syndicats à suspendre leur grève, à son dixième jour, alors que lundi le mouvement continuait de décliner selon la Direction des hôpitaux (Dhos) qui faisait état de 19,49% de grévistes (contre 29,4% le 25 juillet), avec 157 cliniques touchées sur 747.

Source
Si je comprends bien :? c'est encore les pauvres cons que nous sommes qui allons payer ces chères compagnies d'assurances avec les cotisations sociales et la CSG.

Entre l'unedic qui utilise l'argent de l'assurance chômage pour engraisser des boîtes privées et maintenant la sécu qui va participer aux bonnes affaires des assurances... ça commence à bien faire !

Tout ça, c'est du détournement de l'argent public et je ne comprends pas que personne ne soit en mesure de contrer ces abus.
Monolecte

Message par Monolecte »

Le plus simple eut été de créer une assurance publique... plus économique pour tout le monde. Mais là, cela va juste inciter les compagnies privées à continuer l'inflation de leurs tarifs... sur notre dos
tristesir

Message par tristesir »

Le plus simple eut été de créer une assurance publique...
Il y eut un temps où des assurances étaient nationalisées ou tout au moins l'Etat était majoritaire dans le capital.

Exemple: AGF
Nationalisation

* 1945 - Nationalisation.
* 1968 - Par la restructuration des assurances nationalisées, la Générale fusionne avec le Phénix pour devenir les AGF.

[modifier]

Privatisation

* 1996 - Privatisation (51 % du capital).
Source
jc26

Message par jc26 »

Hé oui c'est la double peine pour ceux qui payent, les cotisations augmentent et les soins sont de moins en moins remboursé, tous ça pour ne pas déplaire à leurs potes médecins et assureurs, les elections approchent.

Salut @+
victorine83

Message par victorine83 »

Appel à la poursuite de la grève dans les blocs opératoires
Reuters 02.08.2006 - 19:15


PARIS (Reuters) - Les syndicats des praticiens libéraux appellent mercredi à la poursuite de la grève lancée il y a onze jours faute d'un accord permettant "la résolution globale" du contentieux sur les tarifs et les primes d'assurance.

"La crise n'est pas résolue. La saga des blocs opératoires va continuer", a déclaré à Reuters Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France (UCDF), tout en reconnaissant une avancée sur la question des assurances.

Une deuxième réunion en une semaine s'est tenue pendant la journée au ministère de la Santé avec les représentants de l'UCDF, du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) et de l'Association des anesthésistes libéraux (AAL).

Lors d'une pause à la mi-journée, Xavier Bertrand a proposé d'augmenter fortement l'aide versée par l'Assurance-Maladie aux praticiens pour souscrire une assurance en responsabilité civile, une disposition qui figure dans un décret adopté le 21 juillet. En contrepartie, les médecins devront s'engager à améliorer les pratiques médicales.

Cette garantie "attendue depuis longtemps" était la "principale revendication" des syndicats, selon le ministre qui estime que le conflit n'a plus lieu d'être. "Cette revendication est aujourd'hui satisfaite. Ce problème est aujourd'hui réglé".

"On a réglé le problème aigu d'argent par le biais d'un système un peu étrange qui consiste à faire payer la Sécurité sociale", nuance Philippe Cuq, qui prédit que les assureurs continueront donc à augmenter leurs tarifs.

Les syndicats, qui se disent "très déçus", souhaitaient régler "dans la globalité" les problèmes du bloc opératoire.

VERS UNE REPRISE DES OPÉRATIONS CHIRURGICALES?

"Tant qu'on ne réglera pas (le problème des) tarifs les plus bas d'Europe, la non-revalorisation (des actes chirurgicaux), le secteur d'exercice coincé, on ne revalorisera pas nos métiers", prévient le médecin, évoquant une "crise des vocations".

Jacques Chirac, qui a réclamé mardi une "solution pérenne" et rapide aux problèmes des chirurgiens, ne dit pas autre chose, selon les grévistes.

"Nous ne pouvons pas accepter que de jeunes médecins se détournent de spécialités indispensables", a déclaré le chef de l'Etat lors du conseil des ministres.

Depuis le 24 juillet, toutes les opérations chirurgicales non urgentes ont été reportées. Après onze jours de grève, "la situation est difficile maintenant", reconnaît Philippe Cuq.

"Il est évident qu'il va falloir reprendre quelques activités chirurgicales", ajoute-t-il. La grève pourrait donc prendre de "nouvelles formes" dans les jours qui viennent.

Avant le début de la réunion mercredi matin, les trois syndicats avaient à nouveau réclamé l'application des accords tarifaires du 24 août 2004 et leur extension à tous les actes d'anesthésie.

Pour les tarifs, les trois syndicats demandaient "une mesure de simplification et d'homogénéisation" pour les actes les plus lourds, allant "dans le sens du respect des accords" d'août 2004 qui prévoyaient un rattrapage des tarifs d'environ 25%.

A propos du passage des chirurgiens du secteur 1 au secteur 2 prévu en août 2004, les syndicats notaient que le ministre "ne semble pas encore autorisé par le gouvernement à respecter le point des accords signés qui rétablit l'équité entre les tous les praticiens de titre équivalent".

Source
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Si je dis que l'état devrait mutualiser tous les risques santé et interdire au privé ce type d'assurance ....

C'est une grosse co....ie ou pas ?
Aprés tout, c'est l'état qui est garant de l'accès aux soins et de la santé publique.
Qu'il prenne en charge les risques ...
Lui qui n'assure même pas ses biens .... pourquoi nous oblige-t-il à assurer notre santé
et pourquoi doit on l'acheter aux marchands de rêves ?

:roll: Surtout, ne me répondez pas que l'état est soucieux de ma personne .....
ledesa

Message par ledesa »

Monolecte a écrit :Le plus simple eut été de créer une assurance publique... plus économique pour tout le monde. Mais là, cela va juste inciter les compagnies privées à continuer l'inflation de leurs tarifs... sur notre dos
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Non le plus simple est de taxer les compagnies d'assurances qui se targuent tous les ans d'annoncer des milliards de bénéf !!!

Quand enfin dans ce pays commencera t'on à prendre les problèmes par le bon bout ? !!!


Ici ce serait anormal que les compagnies ne continuent pas à faire des milliards de bénéfices, anormal que les chirurgiens (encore qu' eux, au moins pour la plupart, ils le méritent) ne conservent leurs grosses payes, mais logique et même je dirai incontournable et obligatoire de taxer les petits (dans ce cas via la SECU)
Je crois que c'est même souhaité par les hommes politiques de droite, car ce sera un bon moyen d'achever notre bon vieux système et d'obliger les français à accepter le système de protection privée (et donc en même temps de remplir encore un peu plus les poches des assurances!)

Vive le libéralisme à tout va !!! :twisted:
FRK44

Message par FRK44 »

Ce n'est pas à l'état ni aux caisses d'assurance maladie de prendre en charge la police d'assurance de médecins "libéraux" de cliniques privées !!

Si les libéraux voulaient couler le système par répartition des caisses maladies, ils ne s'y prendraient pas autrement.

Ces types déclarent 100 000 à 150 000 Euros de revenu mais ils n'ont pas les moyens de s'assurer ?
Maitenant, c'est une augmentation de leur tarif qu'ils veulent ; soit 15 000 Euros/an en moyenne !!
tristesir

Message par tristesir »

Ces types déclarent 100 000 à 150 000 Euros de revenu mais ils n'ont pas les moyens de s'assurer ?
Maitenant, c'est une augmentation de leur tarif qu'ils veulent ; soit 15 000 Euros/an en moyenne !!
Leur but non avoué a toujours été de pouvoir augmenter le prix de leur interventions. L'augmentation consentie aux médecins généralistes leur reste en travers de la gorge et ils voudraient bien aussi qu on leur fasse un cadeau du meme type.

Ce midi un représentant d un syndicat de chirurgiens, je crois, s exprimait sur ce sujet à la tv. Lorsque le journaliste a mis en avant que les médecins qui se plaignent gagnent en moyenne 150 000 euros par an, le représentant a objecté que si c'était aussi merveilleux que cela, les <<jeunes>> ne se détourneraient pas de cette profession.
J'aurais aimé que le journaliste précise les raisons de cette soit disante désaffection (que je ne peux pas verifier bien sûr)

Il m'est venu une ou deux idées qui pourraient justifier cette soit disante désaffection.
-1) Les études médicales sont hautement sélectives, longues avec utilisation de numerus clausus.

-2) les differences de salaires entre spécialistes et généralistes deviennent de moins en moins prononcées.

Ce qui fait qu il est plus rentable de recevoir 15 minutes des patients et faire de l abattage que de devenir chirurgiens (ca doit etre plus dur de faire de l abattage d actes chirurgicaux)
superuser
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désaffection

Message par superuser »

C'était il y a deux ans...
L'Express du 02/08/2004 a écrit :Le malaise des chirurgiens. Exaspérés par la dégradation des conditions d'exercice de leur métier, des praticiens libéraux lancent un mouvement de protestation.

Le Dr Michel Milaire ne supporte plus d'être traité de «nanti». Ce chirurgien orthopédiste conventionné en secteur 1 (sans dépassement d'honoraires) voit ses tarifs bloqués depuis 1990. «Nous sommes piégés ! s'indigne-t-il. Nos charges financières s'alourdissent, avec notamment la hausse sensible des primes d'assurance professionnelle. Pour maintenir mon niveau de revenus, je dois travailler bien davantage.»
A 43 ans, cet ancien interne parisien exerce aujourd'hui dans une clinique bretonne. Mais il vient de réaliser une mission temporaire dans un hôpital de Derby, ville située au cœur de l'Angleterre : «J'avais envie de changer d'air. L'expérience est concluante. J'ai touché en une semaine l'équivalent de ce que je gagne à Brest en un mois.»

Les raisons du ras-le-bol

La chirurgie française vit une crise. Pour alerter l'opinion sur le malaise de leur profession, les praticiens libéraux préparent une opération spectaculaire : début septembre, ils vont «s'exiler» en masse de l'autre côté de la Manche. 1.500 d'entre eux - parmi lesquels le Dr Milaire - ont déjà pris un billet de train Eurostar. Coordonnateur du mouvement de protestation, le Dr Philippe Cuq, chirurgien vasculaire installé à Toulouse, ne cache pas sa détermination : «Pendant une semaine, nous n'opérerons plus. C'est une décision grave. Mais elle est à la hauteur de notre ras-le-bol. Nous n'avons plus d'autres moyens pour amener les pouvoirs publics à régler enfin nos problèmes.»

Actuellement, la France compte environ 7.000 chirurgiens libéraux, travaillant en clinique. Ils réalisent 60% des interventions effectuées dans l'Hexagone. Leur situation financière est variable. De 20 à 25% d'entre eux exercent en secteur 1. Ce sont les plus pénalisés. Les autres peuvent en effet répercuter sur leurs tarifs une partie de l'évolution des charges. L'éventail de leurs revenus reflète ces écarts. Il varie également en fonction de la spécialité chirurgicale. Selon les statistiques de la caisse de retraite de la profession, les chirurgiens de l'appareil digestif ou du cœur conventionnés en secteur 1 gagnent à peine plus qu'un médecin généraliste (61.380 euros par an). En revanche, les spécialistes de la chirurgie esthétique ou orthopédique du secteur 2 figurent parmi les mieux lotis des médecins (environ 131.000 euros par an).

«Nous ne sommes plus la spécialité reine. Les meilleurs s'en détournent»

Paradoxe : les praticiens les moins payés sont ceux qui subissent le maximum de pressions. «Quand nous commençons une opération, nous ne savons pas toujours lorsqu'elle se terminera, rappelle le Dr Cuq. Nous travaillons jusqu'à soixante-dix heures par semaine. Nous devons être constamment disponibles pour les urgences. C'est nous - et nous seuls - qui supportons la responsabilité d'une opération. Conséquence : la judiciarisation de la vie médicale nous touche particulièrement. Nous ne sommes pas reconnus pour tous ces aspects contraignants de notre métier.»

La dégradation des conditions d'exercice de la chirurgie explique le peu d'engouement des jeunes pour cette discipline. Voilà dix ans, les candidats classés parmi les premiers au concours de l'internat choisissaient cette voie. Tel n'est plus le cas. «Nous ne sommes plus la spécialité reine. Les meilleurs s'en détournent, avoue Thomas Grégory, vice-président du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris. Par ailleurs, il faut noter, au sein même de la filière chirurgie, une désaffection pour les spécialités lourdes, comme le cardio-vasculaire, l'urologie ou les viscères, au profit de l'ophtalmologie et de la chirurgie esthétique.»

Mais le problème est aussi quantitatif. Du fait du contingentement du nombre d'étudiants en médecine et de la diminution des postes de chirurgien ouverts au concours de l'internat (126 en 1988, 57 en 2004, pour Paris), une pénurie d'effectifs se profile. «Les générations issues du baby-boom commencent à partir à la retraite. Qui va les remplacer? Pour éviter un drame, il faudrait au plus vite revaloriser notre profession», interpelle Thomas Grégory. Le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, reconnaît l'ampleur de la crise. Quand prendra-t-il les décisions concrètes à la hauteur de l'enjeu ?
A l'époque, Douste-Blazy leur avait promis 25% de rattrapage sur leurs tarifs.

Les Smicards, eux, se contenteront de 3% cette année.
victorine83

Message par victorine83 »

Tiens... et puis pourquoi le gouvernement n'ouvre-t-il pas plus de postes ???

Plus de chirurgiens... ça maintiendrait le niveau de revenus de ces messieurs car nous savons bien, nous, que quand la demande est supérieur à l'offre, ça permet de contenir les revendications.

Pour avoir travaillé avec des chirurgiens, il est vrai que leur temps de travail est énorme, donc je confirme ce qui est dit ci-dessus (consultations, opérations, protocoles, courriers, tracasseries administratives, conférences, réactualisation des connaissances et des technologies...).

Mon point de vue diffère juste dans la solution... je préfère plus de chirurgiens pour qu'ils aient plus de temps libre.

Mais apparemment, eux, ce qui les intéresse, c'est le pognon !

Et là aussi, je confirme ! :P
microgalil

Message par microgalil »

Pourquoi créer des postes, faire venir des chirurgiens étranger et les payer moitié moins est plus facile. :evil:
victorine83

Message par victorine83 »

L'accord sur les primes d'assurance des chirurgiens décrié
Reuters 03.08.2006 - 17:30


PARIS (Reuters) - Plusieurs syndicats se sont émus jeudi du compromis sur les primes d'assurance trouvé la veille entre le ministre de la Santé et les syndicats des praticiens du secteur privé en grève.

Xavier Bertrand a annoncé que les primes d'assurance des chirurgiens, anesthésistes et gynécologues pourront être prises en charge jusqu'aux deux-tiers par la Caisse nationale d'assurance maladie.

Un dispositif sur lequel la CFTC s'est déclarée "extrêmement réservée". "Les assurés sociaux n'ont pas à prendre en charge les risques professionnels des praticiens", estime le syndicat.

"Au moment où chacun est appelé à réaliser des efforts dans le but de maîtriser les comptes de l'assurance maladie, un engagement clair doit être pour le moins trouvé", ajoute la CFTC dans un communiqué.

De son côté, la CFDT "désapprouve" que le "gouvernement se serve" dans les caisses de l'Assurance maladie.

Elle réclame l'octroi d'une "enveloppe supplémentaire correspondant aux dépenses que va engendrer cette décision afin que les engagements du Parlement en matière de dépenses maladie soient respectés".

Même Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France (UCDF), reconnaît que le système retenu est "un peu étrange" mais surtout qu'il ne ramènera pas les assureurs à plus de raison dans leur politique tarifaire.

LES GRÉVISTES RÉFUTENT TOUTE SURENCHÈRE

"Cette solution immédiate satisfait financièrement les praticiens qui ne pouvaient plus payer les assureurs mais réfléchissons bien c'est de l'argent de l'assurance-maladie qui va chez des assureurs privés. Ce sont les assurés sociaux qui vont régler la facture", a-t-il expliqué sur France 2.

Après huit heures de discussions au ministère de la Santé et malgré l'accord sur les primes d'assurance, les syndicats des chirurgiens, gynécologues et obstétriciens du secteur privé ont appelé à la poursuite du mouvement de grève lancé le 24 juillet.

Principale pierre d'achoppement : la revalorisation de leurs tarifs.

De nombreuses opérations chirurgicales non urgentes ont été reportées depuis 11 jours mais la situation devient plus difficile dans les cliniques. Les grévistes ont expliqué réfléchir à de nouveaux modes d'action mais se défendent de toute surenchère.

Ils dénoncent la non-application d'accords signés en août 2004, intégrant cette revalorisation.

"Nous avions des accords signés, il fallait les respecter", a souligné Philippe Cuq. Le ministère de la Santé a demandé mercredi qu'une étude soit menée sur le terrain sur l'application des accords de 2004.

"Si vraiment nous étions dans une situation privilégiée et des nantis, les jeunes se bousculeraient au portillon pour venir faire chirurgie, or c'est le contraire. Depuis quelques années, les jeunes ne veulent plus faire ce métier dans ces conditions-là, et on les comprend", a expliqué Philippe Cuq.

Source
Il est clair que le gouvernement a choisi de faire le jeu des assurances en faisant payer les assurés sociaux.

C'est un scandale !!!

Un de plus !!!
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