C'est l'Association Démocratique des Français à l'Etranger qui relate ces faits dans son actualité.Les Français de l’étranger ont pu constater depuis un certain temps la présence dans les espaces publics des Ambassades et Consulats d’une revue intitulée « La lettre de l’Assemblée des Français de l’étranger » : titre évidemment abusif puisque cette revue, on s’en aperçoit si on parvient à lire les tout petits caractères, est en fait éditée par le Groupe des Conseillers UFE de cette Assemblée. Quant au contenu, on s’en douterait, il permet aux élus de l’UFE de s’y présenter de façon avantageuse, et relève en grande partie de la propagande électorale.
Nous avons donc poliment demandé au Sénateur Cantegrit, Président du groupe UFE, de modifier le titre de sa revue. M. Cantegrit a refusé au motif que son titre était «déposé» et donc «sauvegardé et protégé». Nous avons ensuite poliment demandé au Ministre des Affaires étrangères de retirer cette revue de la vue du public dans nos Ambassades et Consulats. M.Douste-Blazy ne s’est pas donné la peine de nous répondre.
C’est ainsi que nous avons dû saisir le Conseil d’Etat, qui vient de nous donner raison sur toute la ligne. Par un jugement de référé, c’est-à-dire destiné à régler une affaire urgente, il a constaté que le titre de cette revue entretenait «un risque de confusion», demandé au Ministre des Affaires étrangères de réexaminer le refus qu’il nous avait de fait opposé par son silence, et lui a ordonné de nous verser 1.500 euros pour couvrir nos frais de justice.
Cette revue au titre délibérément abusif devrait donc enfin disparaître de la vue des Français de l’étranger. Une belle victoire du Droit contre la Loi du plus fort !
L'association indélicate, c'est en fait le groupe UFE (Union des Français à l'Etranger) de L'AFE (Assemblée des Français à l'Etranger)
Il compte 7 sénateurs UMP dont le Président de la Caisse des Français à l'étranger qui gère la sécurité sociale des français expatriés.
C'est peu de chose me direz vous !
Oui mais quand même, faut-il donc aller si loin pour faire valoir un droit évident pour tout être de bonne foi.
L'argument de l'indélicat c'est :[le] titre était «déposé» et donc «sauvegardé et protégé».
Ce qui ressemble étrangement à un passage en force digne du CNE.
Peu de chose par peu de chose, on fini par remplir une coupe ...
C'est la méthode qui ma'agace ... 
M'agace quand même ....