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Dans la puanteur et l'obscurité, plus de 100.000 poules pondeuses agonisent dans les hangars d'un élevage industriel à Kingersheim, près de Mulhouse: l'exploitant du site n'a plus les moyens de les nourrir, et les services de l'Etat vont les euthanasier.
Jeudi, après une semaine sans ration alimentaire suffisante, le taux de mortalité était déjà très élevé dans les milliers de cages du groupe "Alsace Oeufs" implanté à proximité immédiate d'une zone commerciale très fréquentée du Haut-Rhin.
A l'entrée des bâtiments, un coup d'oeil vers le plafond et les six étages de grillages superposés suffit à saisir l'ampleur du problème: dans presque chaque cage, le cadavre d'une poule gît écrasé contre les barreaux.
"Il y a même des cas de cannibalisme: les vivantes picorent les mortes", se désole Cyril Ernst, militant de l'association de défense du bien-être animal "Animalsace".
"Dans ce type d'installation, la barbarie est routinière, mais là le système s'est enrayé et on ouvre enfin les yeux", commente le jeune homme.
"Il aurait fallu décider bien plus tôt de mettre fin à leurs souffrances", ajoute le militant, dont l'association, avec une autre organisation de défense des animaux, s'apprête à déposer plainte pour "cruauté envers animal".
Entre les deux hangars de 270 mètres de long, une pelleteuse déverse des tonnes de fientes, mêlée de plumes et de quelques cadavres, dans un camion-benne.
Depuis des années, les riverains dénoncent les nuisances de cette installation industrielle, d'une capacité de 200.000 poules "stockées" sur 8.000 mètres carrés.
Après plusieurs allers et venues de camions à destination des abattoirs ces derniers jours, il restait jeudi quelque 120.000 pondeuses sur le site.
On peut avoir honte d'appartenir au genre "humain" parfois...
Depuis des années, les riverains dénoncent les nuisances de cette installation industrielle, d'une capacité de 200.000 poules "stockées" sur 8.000 mètres carrés
Le pire étant les pintades.
Mais ce ne sont pas ces mêmes riverains qui achètent les oeufs de batterie et les poulets sous plastique ?
Un champ de salades, un pesticide ultra puissant, un agriculteur imprudent, des pluies un peu fortes. Il n’en fallait pas plus, ce 23 octobre dernier, pour éradiquer toute vie aquatique sur 12 kilomètres d’un cours d’eau du Finistère, près de Roscoff. Une affaire qui remet en lumière le rôle néfaste des pesticides : en France, 96% des rivières contiennent ces produits chimiques.
Faire naitre des animaux pour les maltraiter et les laisser mourir d'inanition est un crime contre la vie et la nature.
Les capitalistes aiment bien en appeler à la responsabilité individuelle quand il s'agit de culpabiliser, sanctionner, réduire en quasi-esclavage, les salariés mais les responsables de l'élevage ne risquent pas grand chose pour cette horreur barbare j'en suis convaincu.
mais les responsables de l'élevage ne risquent pas grand chose pour cette horreur barbare j'en suis convaincu.
La plupart des élevages de volailles sont "intégrés" c'est-à-dire que les éleveurs se livrent eux-mêmes en esclavage à une organisation qui leur fournit les poussins, l'aliment, et vient chercher les volailles.
L'éleveur s'endette lui-même mais il n'a aucune possibilité de négocier quoi que ce soit. Il peut se retrouver ruiné en moins de deux, et endetté jusqu'à la fin de ses jours, par le système intensif.
Un système qui broie les animaux, les travailleurs de la filière, et les consommateurs.
Je constate que de plus en plus de gens deviennent végétariens, sans passer pour des zozos ; je m'en réjouis. (Tout en ne l'étant pas moi-même : simplement je mange peu de viande.)
Je confirme ce que tu dis Serabeth, les beaux-parents de ma nièce étaient éleveurs pour L...é dans la Sarthe. Ils venaient chercher les poulets quand ils avaient un poids donné. S'ils ne venaient que quelques jours plus tard, évidemment les bestioles avaient grossi et leur restaient sur les bras.
Et les bêtes ne connaissent ni les week-ends ni les congés...
Quand je vois les 5 poules et le coq gambader pendant toute la journée dans les champs chez mes amis c'est un spectacle qui fait du bien. Les oeufs de ces bêtes n'ont rien à voir avec les oeufs qu'on achète au supermarché, même s'ils sont bio. Une des poules a l'habitude de cacher ses oeufs, c'est rigolo toutes les chachettes qu'elle trouve.
Après le reportage sur les chômeurs heureux sur France2, il y en avait un autre sur le retour de la fourrure qui revient à la mode, belle collections de nouveaux barbares qui se payent des manteaux en peau de bêtes, élevés et abattus dans des conditions qu'on imagine, à 8000 euros pièces
beurk...
Elles ne risquent rien avec moi les bêbêtes. Même si j'en avais les moyens, je n'achèterais jamais une fourrure, le climat ne l'impose pas chez nous et surtout c'est très "m'as-tu vu" un peu comme les bijoux.
J'ai déjà honte d'avoir des bracelets en ivoire (à l'époque c'était autorisé) un sac en croco et une trousse manucure en serpent
jym a écrit :Le propre de l'Homme n'est pas le rire mais la rapacité, le capitalisme érige en système ce défaut et en fait un fléau
(Re)voir cette émission, aussi ardue que lumineuse, où l'économiste Frédéric Lordon convoque la philosophie de Spinoza afin de nous aider à comprendre pourquoi le capitalisme a su s'adapter à la personne humaine, jusqu'à la coloniser :
Actuellement sur la région Poitou-Charente, une suspicion de trafic de chats est lançé. En effet, depuis quelques temps, plusieurs propriétaires ont constaté la disparition inquiétante de leur chat. Plusieurs personnes se sont mis à enquêter. Un collectif est en cour de création. Une plainte a été déposé au sein du Commissariat de police de Poitiers en février 2009.
Si votre chat a disparu mystérieusement, n'hésitez pas à déposez plainte, la police a obligation de saisir votre plainte ! Si ils refusent de prendre la plainte, contactez un journaliste !
